Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Retrouvailles avec Olivier Marois au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Nicolas Burlot

(c) Nicolas Burlot

Pourquoi as-tu fait le choix de ne pas apparaître sur la pochette de ton premier album ?

Ça n’a pas été un choix conscient ; je ne me suis pas dit que je ne pouvais pas apparaître sur la pochette de l’album. Nous avons fait une séance photo et j’ai trouvé que le titre de l’album allait bien avec cette espèce de gros nuage de vapeur mais ça ne partait pas d’une volonté de se cacher.

Sans rentrer dans le texte de la chanson qui donne son titre à ton premier long format, à qui destinerais-tu cette phrase ? A quelqu’un en particulier ? Au milieu de la musique ? A ceux qui écouteront ce disque ?

Avec moi, c’est toujours destiné à quelqu’un en particulier car je ne fais pas de chansons génériques ; je déteste écouter cela, ça me heurte donc je ne risque pas d’en faire. C’est toujours très précis, ce sont plutôt des conversations privées ; intimes ; mais parfois, il se trouve que ça peut donner un sens intéressant aux autres personnes et en général, c’est ce qui fait que j’en fais une chanson publique plutôt qu’uniquement entre moi et la personne concernée. Je trouvais ce titre assez marrant car il allait avec pas mal de choses et c’est souvent quelque chose que l’on me dit directement ; les gens ne savent pas trop quoi faire de moi, en réalité.

Il n’y a sûrement pas eu que dix titres composés pour cet album, comment avez-vous sélectionné les chansons que l’on retrouve sur « Tu Sauras Pas Quoi Faire De Moi » ?

Pour cet album, j’ai travaillé de nouveau avec Jérôme Amandi ; Talisco ; et nous avons procédé de la même manière que pour l’EP. Pour « Hosannas », je lui avais fait écouter six chansons et nous en avons fait cinq. Pour l’album, j’avais sélectionné douze ou quinze chansons que j’aime bien chanter et nous en avons gardées dix. Sur cet album, je n’avais pas envie de mettre des chansons moyennes que je ne me voyais pas aller chanter sur scène afin de ne pas être condamné à chanter quelque chose qui m’ennuie. Il n’y a pas eu d’échec avec les dix chansons retenues et j’en suis ravi, ça a été hyper fluide.

(c) Nicolas Burlot

(c) Nicolas Burlot

Quelles thématiques abordes-tu sur ton album ?

Grosso modo, ces chansons évoquent des conversations différentes à propos de situations différentes mais elles veulent dire à peu près la même chose. Ces conversations sont plutôt fraternelles et tendres avec mes interlocuteurs dans la vie ; on peut parler de confraternité même si ce mot peut paraître pompeux.

De quelle manière parles-tu d’amour plus précisément sur ce disque ?

Comme je déteste le second degré et le fait de se planquer derrière des bons ou des jolis mots, il n’y a ça pas sur ce disque. J’essaie de toujours écrire au premier degré car c’est là où l’on est le plus à poil. En ce qui concerne l’amour, je pense que nous sommes tous un peu dans le même bateau ; il y a de la commisération ; et d’ailleurs, je le disais dans une des chansons de l’EP, nous sommes un peu tous comme des marins perdus à Las Vegas, nous ne savons pas trop ce que nous faisons là. Nous sommes plutôt une bande de frères et de sœurs qui essaie de se dépatouiller avec le sort que l’univers leur réserve.

Dans « La Croisée », tu évoques ton fils, quel regard a-t-il sur ta carrière musicale ?

Mon fils a toujours été super fier de son papa et je crois qu’en grandissant, je le fais encore plus marrer. Il comprend précisément ce que je fais, pourquoi je le fais et pourquoi de cette manière-là. Malgré son planning surchargé, c’est Joshua qui a réalisé la boucle animée qui illustre la chanson « Si Ça Reste En Touriste » ; c’est pour dire, il participe même au projet.

(c) Nicolas Burlot

(c) Nicolas Burlot

On retrouve Talisco en backing vocals sur ton album mais il n’y a pas de véritable duo, est-ce prévu ?

Je ne sais pas…nous n’en n’avons jamais discuté. Jérôme adore mes chansons mais il y en a beaucoup qu’il ne se verrait pas chanter. Il faut le gars ou la nana qui va avec la chanson pour qu’elle soit passable ou supportable. Jérôme serait gêné de dire plein de choses que je dis dans mes chansons, tout comme moi, je serai gêné de faire plein de choses qu’il fait ; par exemple, chanter en anglais, ça me gênerait car je ne suis pas complètement bilingue, je n’ai pas vécu aux Etats-Unis, je n’ai pas d’histoire avec cette langue, je ne m’amuse pas pareil avec l’anglais et j’aurai l’impression de me foutre un peu de la gueule des gens en chantant du yaourt.

Pour laquelle des chansons de ton album aurais-tu le plus de tendresse et pourquoi celle-ci plus qu’une autre ?

« Tu Sauras Pas Quoi Faire De Moi » et c’est aussi pour cela que je l’ai choisie comme titre d’album.  Cette chanson est marrante à plein de niveaux ; déjà dans la conversation avec la personne à qui elle s’adresse. Je trouve que cette chanson est super tendre et bien réussie. Par ailleurs, même en dehors de la musique, les gens ne savent pas quoi faire de moi. Ce n’est pas que je sois surprenant ou unique mais les gens sont souvent interloqués et ils me le disent.

Qu’est-ce que tu ferais différemment pour ton second album ?

Rien du tout car je suis très heureux de cet album. Si techniquement, je ne changerai rien, en revanche, humainement, j’aimerais passer un peu plus de temps physiquement proche de Jérôme ; j’en profiterai un peu plus. Je me suis régalé durant l’enregistrement de ce premier album mais nous ne nous sommes pas fait suffisamment de restos, nous n’avons pas bu assez de coups, nous ne nous sommes pas fait suffisamment de séances improvisées sans tâches à accomplir…Peut-être que je prendrais plus le temps de composer avec Jérôme ; cet album m’en a donné l’envie. Pour ce premier album, il n’y a pas eu autant d’exploration collective que cela et du coup, ça m’a créé cette faim-là.

(c) Nicolas Burlot

(c) Nicolas Burlot

Que représente ce premier long format pour toi ?

C’est le premier truc que je fais artistiquement qui répond aussi aux questions qui ne sont pas artistiques. Ce disque, c’est moi. Je n’ai plus à me fatiguer dans les conversations, si on veut savoir qui je suis, je tends l’album ! Je ne fais pas de chansons compliquées ou à tiroirs, c’est très frontal et parfois, les gens se demandent si je plaisante mais en fait, non.

Comment envisages-tu le live ?

J’ai commencé la première partie des répétitions exploratoires pour le live. Sur scène, nous serons trois. Je serai accompagné de Yasmine qui est une super pianiste et une super chanteuse et de Sébastien qui sera aux percussions, c’est un super batteur qui va chanter aussi. Nous allons proposer quelque chose de tout simple à trois micros qui sera proche de l’esprit des chansons avant album. Sur scène, il n’y aura peut-être pas la dimension Jérôme Amandi, ça sera plus acoustique. L’objectif pour moi est de ne pas prendre en charge d’instrument ; contrairement à mon habitude ; histoire d’être bien à poil.

Retrouvailles avec Olivier Marois au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !
https://www.facebook.com/OlivierMaroisMusic
Commenter cet article