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Rencontre avec Rosenfeld au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Rosenfeld au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis un artiste parisien, je fais de la musique électronique-pop et je chante en anglais. Je joue de la guitare et du piano. Sur mon projet, je suis auteur, compositeur, arrangeur, producteur, je fais tout de A à Z mais sur ce premier album, j’ai été aidé par Oscen qui m’accompagne également quand je suis sur scène. A côté de cela, je compose pour Myla que je produis également et même si Myla est sœur, je la produis parce qu’elle a du talent.

T’es-tu développé simultanément d’un point de vue musical et vocal ou l’un est-il venu après l’autre ?

J’ai envie de dire que ça a été cyclique. Tout petit ; vers l’âge de 4 ou 5 ans ; mon idole était Freddie Mercury ; je voulais être un rockstar, être sur scène et chanter moi aussi mais avec le temps, j’ai perdu un peu cela. Je suis rentré au conservatoire et j’ai un peu oublié ce rêve. Vers mes 10 ou 11 ans, j’ai commencé à composer de la musique sur mon ordinateur ; je faisais des remixes ou tout simplement des instrumentales. Il m’est arrivé de faire de la musique pour d’autres artistes et c’est vers l’âge de 17 ans que je me suis rendu compte que ce que je voulais faire, c’était chanter, être sur scène et être une rockstar. Ca m’a repris à cet âge-là. J’ai eu envie d’écrire mes textes et de les faire vivre sur scène afin que ça soit moi du début jusqu’à la fin ; je voulais présenter quelque chose de vrai qui me ressemble à 100% dans la créativité.

A-t-il été évident pour toi de porter ce projet musical sous ton nom plutôt qu’avec un pseudo ?

J’ai débuté avec des pseudos quand j’étais dans la musique électronique ; Daft Punk est l’une de mes grandes inspirations ; j’aimais beaucoup ce côté mystérieux et anonyme mais quand j’ai commencé à chanter, je me suis dit qu’il fallait se rendre à l’évidence car de toute façon, on allait savoir qui j’étais d’autant que j’ai une voix que l’on reconnaît ; j’ai des manières de chanter qui me sont propres. J’ai préféré prendre de l’avance sur cela et j’ai décidé d’utiliser mon propre nom et tout le mystère que j’ai pu avoir au début de ma carrière se retrouvera dans l’image.

Rencontre avec Rosenfeld au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Avais-tu déjà totalement en tête les grandes lignes de ton projet quand tu l’as créé ou cela s’est-il dessiné et affiné au fil du temps ?

Je pense que la musique est comme une recherche de soi, ça s’affine avec le temps, je ne sais pas qui je suis et comme je fais des choses qui me parlent à moi, mes goûts changent, ils évoluent. Quand j’ai commencé, j’ai fait ce qui me correspondait mais ensuite, j’ai évolué et cela a suivi mon évolution personnelle. Comme j’ai l’intention de rendre cela plus grand que des projets indépendants composés de chansons hermétiques les unes aux autres, il y a quand même une ligne directrice ; quasiment un scénario ; et j’appelle cela le Rosenfeld Cinematic Universe. S’il y a une timelime et que l’on peut mettre les chansons dans un ordre parce qu’elles racontent une histoire, stylistiquement et sur les influences, ça évolue ; c’est fluide. Après avoir sorti des EPS, j’ai fait ce premier album qui a une cohérence forte afin d’expérimenter peut-être d’autres choses qui seront différentes mais cohérentes à l’avenir.

Comment synthétiserais-tu ton univers ?

Sombre, introspectif, sensuel, cinématique, romantique dans le sens où les sentiments sont exacerbés, très extrême.

Que symbolise le titre de ton premier album ?

« Blood & Porcelain » est en deux parties et cela illustre une crise identitaire du personnage de Rosenfeld. Blood représente l’image dure, virile et ultra masculine qu’il s’est donnée alors que Porcelain illustre ce qu’il est intérieurement à savoir sensible et fragile mais il a peur de montrer cette part-là. Sur cet album, le personnage essaie de trouver un équilibre entre ce qu’il est et ce qu’il pense qu’on attend de lui.

Rencontre avec Rosenfeld au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Qu’es-tu en train d’enterrer sur la pochette de « Blood & Porcelain » ?

Moi-même ! J’enterre les faux Rosenfeld, tous ceux du passé, tous ceux qui ont été créés et qui ne représentent pas le vrai Rosenfeld mais en même temps, j’ai envie de te dire que le prochain Rosenfeld enterrera celui d’aujourd’hui.

Quelles thématiques abordes-tu sur cet album ?

Je parle notamment des relations de pouvoir en général et dans l’intime ; le danger et l'ambiguïté qu’il y a autour de cela et comment aborder cela personnellement. Comme je le dis toujours, une chanson d’amour c’est super mais quand ce n’est pas réciproque, c’est très creepy. Sur cet album, il y a des chansons très sensuelles ; très séduisantes ; si on part de la théorie que la personne à qui elles sont adressées l’aime en retour sinon elles sont très flippantes. J’aime ce côté très romantique et angoissant à la fois. La femme est l’autre grande thématique sur cet album. Le personnage cherche son positionnement vis-à-vis de ses relations aux femmes ; c’est très sociétal.

L’avertissement Parental Advisory Explicit Content signifierait-il que tu ne te mets aucune barrière quand tu as envie d’exprimer quelque chose ?

Oui, c’est certain. Personnellement, je ne me mets aucune barrière. J’ai mis cet avertissement car les thèmes abordés le méritaient. Baudelaire est l’une de mes grandes inspirations et parfois, il écrivait des choses très évocatrices et j’aime beaucoup cela ; c’est ce que j’ai essayé de faire dans cet album. S’il n’y a aucun gros mots dans mes chansons, elles évoquent des choses très explicites d’autant plus si elles sont mises en images.

Rencontre avec Rosenfeld au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Retrouve-t-on aussi cela d’un point de vue visuel ?

Oui, aussi. D’un point de vue visuel, je ne mets aucune barrière tout en sachant que je n’aime pas le vulgaire. Il peut y avoir de la violence dans mes clips qui sont très sensuels, très évocateurs sans jamais être pornographiques. C’est très symbolique, très esthétique,  ça reste subtil et non choquant par respect pour les gens qui vont regarder ces clips.

Aimerais-tu prolonger plus longuement ton expérience d’acting ?

Une carrière d’acteur, probablement non car j’aime tellement la musique qu’artistiquement je ne ferai que ça. Si j’avais du temps pour faire quelque chose, je serai Rosenfeld. En revanche, si j’avais l’opportunité d’ajouter plus d’images à Rosenfeld par le biais d’un court-métrage de trente minutes ou même un film dans cet univers-là, j’adorerais ! Par contre, je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup habituellement…peut-être un film muet sur ma musique, pourquoi pas (rires).

Quels sont tes prochains projets ? Des concerts à l’étranger sont-ils notamment prévus ?

« Blood & Porcelain » devrait sortir en vinyle d’ici la fin de l’année ; il se pourrait qu’il y ait des surprises avec cette réédition. On espère une tournée fin 2024 et 2025 ; en France et peut-être à l’étranger. Des live sessions sont prévues. D’autres chansons existent déjà…

Rencontre avec Rosenfeld au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !
https://www.facebook.com/SirRosenfeld
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