Retrouvailles avec Nalya au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Vagues » !

En deux ans, tu as sorti cinq singles, as-tu prévu d’égrener ainsi tous les titres de ton troisième album avant sa parution ?

Non, pas du tout car avec « Vagues », j’ai à peu près égrené tous les titres qui devaient sortir en amont de ce troisième album. Ce disque ; qui devrait paraître en fin d’année ; contiendra à la fois des titres déjà sortis et des inédits.

Pourquoi le successeur de « La Folie Des Candeurs » met-il plus de temps à voir le jour ? Serait-ce pour te laisser le temps d’explorer d’autres voies musicales ?

Oui mais pas seulement car il y a également des raisons financières qui font qu’il est toujours plus simple de produire des singles petit à petit plutôt qu’un album complet ou un EP. Mais il est vrai qu’il aussi un choix artistique car cela me permet d’explorer un peu plus ce que je peux faire avec les différents compositeurs.

J’ai vu que tu avais rejoint récemment 17C-Records, que va te permettre cette collaboration artistique ?

J’espère que cette collaboration sera riche en partage de connaissances et de contacts. Frédérique qui est la présidente du label me donne des infos et me conseille, elle m’oriente vers de possibles festivals…Si nous nous connaissions déjà auparavant, nous nous sommes vraiment découvertes lors du dernier MaMA durant lequel nous avons beaucoup échangé et Frédérique m’a proposé un contrat de distribution mais cela va peut-être donner lieu à d’autres choses par la suite. C’est quelqu’un de bienveillant que j’aime beaucoup et qui m’aime beaucoup aussi, cela facilite énormément les relations car ce n’est pas juste professionnel, c’est artistique et humain également.

Parmi tes derniers titres parus, lequel synthétiserait le mieux ton prochain disque ?

Très bonne question mais pour être totalement transparente, si j’ai bien l’intention de sortir un nouvel album en fin d’année, les titres qui le composeront sont encore en cours de construction et du coup, c’est un peu compliqué pour moi de te répondre. Ce nouvel album abordera différents sujets dont l’amour qui est un thème récurrent dans mes chansons ; et dans la musique en général ; mais je vais aborder également d’autres thématiques comme celles de la famille et de l’enfance. Ce disque sera un peu une combinaison des titres déjà parus mais il sera peut-être moins dans la veine de « Futile » qui était vraiment Pop-Rock. « Un Monde En Couleurs » résumerait bien cet album qui sera ultra positif, optimiste, Pop et toujours écrit en français.

De quoi parles-tu dans « Vagues » ?             

« Vagues » parle d’amour par le biais d’une relation complexe au sein de laquelle il y a parfois un manque de compréhension. Cet amour est quelque peu contrarié mais la fin est quand même heureuse ; je l’espère en tout cas.

Que symbolisent ces vagues qui baptisent ton nouveau single ?

La métaphore des vagues est là pour symboliser la force du lien qui fait que l’on revient toujours à l’être aimé ; il y a du mouvement, on peut prendre parfois des chemins différents mais quand il y a de l’amour, on revient toujours à la personne que l’on aime.

Comment perçois-tu l’évolution de ton écriture ces dernières années ? Vas-tu encore plus dans le personnel à présent ?

Je pense que je suis toujours allée dans le personnel et cela dès mon premier album. J’ai souvent exprimé ma vie en chanson car je trouve que c’est une belle manière de parler d’un sujet personnel qui finalement peut être universel. En revanche, il est vrai que dans l’album à paraître prochainement, il y aura la chanson « Mon Jardin » qui est déjà sortie et je crois que l’on ne peut pas faire plus personnel que ce titre-là. J’explore toujours des événements qui m’arrivent personnellement ou qui me touchent ou je parle de ma famille.

Afin de faire référence à ton précédent morceau, quelle couleur donnerais-tu à ton monde musical et pourquoi celle-ci en particulier ?

Le rose car ça a toujours été ma couleur préférée ; c’est féminin et joyeux ; mais en réalité, j’aime toutes les couleurs. J’aime que le monde soit coloré ; j’aime toutes les nuances ; et c’est d’autant plus important à l’heure actuelle où l’on fait face à beaucoup de racisme alors que j’aimerais un monde en cohésion où nous serions tous solidaires les uns avec les autres peu importe nos orientations sexuelles ou politiques afin de faire un beau mélange de couleurs. Pour la petite anecdote, j’ai un mur rose chez moi, c’est pour dire à quel point c’est ma couleur (rires).

« Miss Miles » va fêter ses 10 ans dans quelques semaines…Quel serait ton meilleur souvenir musical de ces dix dernières années ?

Sur « La Folie Des Candeurs », il y a une chanson très personnelle que j’ai écrite pour ma grand-mère. « Tu Ne Le Savais Pas » raconte son arrivée en France avec son papa quand elle avait 18 ans. Ma grand-mère était originaire de Sicile, je lui avais de me raconter encore une fois son périple et j’avais pris quelques notes afin d’écrire cette chanson. Entre temps, elle est tombée malade et malheureusement aujourd’hui, elle nous a quittés mais j’ai eu le temps de lui faire écouter la maquette et j’ai pu voir que ça l’avait touchée. C’est un souvenir qui nous a fait pleurer toutes les deux mais c’est un bon souvenir. Elle était très fière et très heureuse de cette chanson.

Sur tes réseaux sociaux, tu partages souvent des photos de toi prises dans la nature, au-delà du fait de t’y ressourcer, y puises-tu également l’inspiration ?

J’adore randonner et chaque année, j’ai besoin d’aller le faire en montagne afin de me ressourcer et de me retrouver seule face à l’immensité de la nature ; ça m’aide énormément car je suis une fille tout le temps speed et très énergique. J’adore ma vie parisienne et faire mille choses à la fois mais j’ai vraiment ce besoin d’être en pleine nature de temps en temps afin d’être juste face à moi-même ; ça me calme intérieurement et ça m’aide à puiser l’inspiration. Ces moments-là sont importants pour moi. J’aime vivre à Paris mais j’ai besoin de m’en échapper de temps en temps car ça me fait du bien. Je suis très famille, je ne vois pas la mienne tous les jours car je suis loin de tout le monde et c’est important pour moi d’aller voir les miens à la campagne. La nature est essentielle et c’est aussi pour cela qu’il faut la préserver. Par ailleurs, si je partage beaucoup de photos prises dans la nature sur les réseaux sociaux, c’est parce que je découvre des lieux au gré de mes périples en France et à l’étranger et cela me permet de faire un peu voyager les personnes qui me suivent. Souvent, on me remercie de partager ces beaux paysages qui sont parfois juste à côté de chez nous mais que l’on ne découvre pas forcément. Je pense que ça fait du bien aux gens de voir de belles images du monde.

Quels sont tes prochains projets ?

Je pense au clip de « Vagues » mais rien n’est sûr pour le moment car tout dépendra des finances. J’aimerais faire davantage de live mais comme c’est un peu compliqué sur Paris, je suis en train de réfléchir à un concept à proposer aux gens qui me suivent afin d’aller me produire avec mon guitariste chez eux, dans leur salon ou dans leur jardin. J’aimerais proposer des concerts d’1h/1h30 avec beaucoup de proximité ; c’est quelque chose qui me correspondrait bien. Je ne pense pas sortir d’autres singles avant l’album afin de garder des surprises. Je vais enregistrer de nouvelles chansons à partir du mois de juin pour que l’album puisse sortir d’ici la fin de l’année. Il se pourrait qu’il y ait des remixes mais pour le moment rien n’est acté…En dehors de mon projet d’album, il n’est pas exclu que je fasse une collaboration sur une chanson avec un rappeur ou avec un DJ car je commence à avoir des connections avec des artistes qui évoluent dans des univers très divers et variés.