Rencontre avec Neon Valley au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Fortune Cookie » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, interprète, multi-instrumentiste ; je joue de tous les instruments nécessaires pour mon projet qui est assez orienté fin 70/début des années 80 sauf de la batterie car je n’ai pas la place chez moi. Je produis ma musique dans mon home studio.

A quoi fait référence ton nom de scène ?

Il n’y a pas vraiment d’histoire croustillante à raconter derrière ce nom (rires), je cherchais juste un nom cool qui fasse référence à la musique que je fais. Le mot valley m’est venu en regardant des cartes des Etats-Unis sur Google Maps.

Quel a été le déclic pour relancer en solo le projet Neon Valley ?

Le projet est né en 2018 à Montréal sous la forme d’un duo mais l’aventure à deux n’a pas continué. A l’époque, je composais déjà principalement moi-même nos morceaux et  je me disais que si mon binôme trouvait ça bien, ça méritait peut-être d’être défendu ; ça me rassurait. Je suis rentré en France durant le COVID qui a été une période compliquée pour tout le monde ; cela a aussi précipité la fin du binôme. Je me suis mis à travailler pour d’autres artistes ; j’ai notamment œuvré sur le dernier album de Disiz ; avant de sentir que le moment était venu de relancer Neon Valley. Si rien n’est sorti pendant plusieurs années, je n’avais pas arrêté pour autant ; j’ai essayé de recentrer un peu la direction artistique et je me suis demandé ce que j’avais envie de faire maintenant comme musique.

« Fortune Cookie » s’inscrit-il dans la même esthétique musicale que les trois singles sortis entre 2018 et 2019 ?

Oui, sur « Fortune Cookie », on retrouve des synthés qui sont assez proches des années 80, un côté Retro Pop et une structure plutôt simple mais pas simpliste car j’ai à cœur de proposer des mélodies accrocheuses ; le but étant que l’on retient la chanson quand on l’écoute.

De quoi parle ce nouveau titre ?

« Fortune Cookie » parle de désillusion, de regret et d’espoir déçu.

Qu’as-tu voulu montrer à l’écran dans le clip qui illustre « Fortune Cookie » ?

Dans ce clip, on voit une femme qui attend un message positif ou en tout cas, d’être guidée par quelque chose et finalement, on lui dit que ce n’est pas dans un biscuit chinois qu’elle trouvera la réponse. Le message de cette vidéo serait qu’il ne faut pas attendre que les choses se passent ; il faut être acteur plutôt que spectateur.

Quelle prédilection ; ou maxime ; aimerais-tu trouver toi-même dans un biscuit chinois ?

Tout ira bien ; quelque chose de global et qui rassure sur les angoisses du futur que nous avons tous. Être rassuré à ce niveau-là serait cool.

Que peux-tu nous révéler sur l’EP annoncé par « Fortune Cookie » ?

A priori, il y aura cinq titres sur ce disque qui oscillera entre les années 70 et 80 avec des choses très organiques ; des vraies batteries notamment ; à l’inverse de « Fortune Cookie » qui est très mécanique et froid. Sur cet EP, je vais parler de ce que je ressens, de mes expériences…les textes seront très authentiques. Idéalement, ce disque sortira début 2024.

Comment décrirais-tu l’univers de Neon Valley ?

Nostalgique ; c’est vraiment ce qui caractérise mon univers car j’aime beaucoup ce qui à trait au passé et tout ce qui y fait référence comme les vieilles voitures, les vieilles télés, les walkmans… ; organique et authentique.

Comment imagines-tu le live ? Réfléchis-tu déjà une scénographie particulière pour défendre ce disque ?

Pour le coup, je cherche une esthétique beaucoup plus 70 ; je vais peut-être « imposer » un costume un peu classe aux musiciens qui m’accompagneront. Comme j’aimerais que le live soit assez intimiste, il se pourrait qu’il y ait un tapis ou un canapé sur scène et des écrans de télés qui projetteraient des images. J’ai le souhait d’être proche du public dans une ambiance plutôt cosy. Nous verrons ce qui sera faisable !

Quels sont tes prochains projets ?

Un second single devrait sortir d’ici la fin de l’automne, il sera accompagné d’un clip qui a été tourné au Portugal. L’EP paraîtra en début d’année 2024 et le live devrait débuter à partir du mois de février.