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Rencontre avec Tina Arena afin d’en apprendre plus sur « Love Saves » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Jai Vasicek

(c) Jai Vasicek

Le titre de votre nouvel album ; « Love Saves » ; est-il une sorte de mantra pour vous ?

Oui, peut-être mais cela devrait être un mantra pour tout le monde. Pour moi, il faut approcher les choses avec amour car c’est beaucoup plus facile si on prend ce chemin-là.

L’amour est au centre de ce nouveau disque mais de quelle façon l’abordez-vous ?

Sur cet album, l’amour est abordé sous différents angles de manière globale mais aussi de façon introspective.

Au travers de ce thème universel, parlez-vous de choses plus personnelles ?

Je pense que nous avons tous besoin, à un moment ou à un autre, de nous regarder dans la glace et de nous poser des questions. Quand beaucoup de choses arrivent dans une vie, il faut savoir prendre le temps de faire une introspection et on retrouve cela dans cet album mais les chansons de cet album pourront trouver écho chez les personnes qui l’écouteront. Pour ce disque, j’ai analysé les bonnes mais aussi les mauvaises choses car il faut comprendre le passé afin de pouvoir évoluer. Pour moi, « Love Saves » a été une thérapie.

(c) Jai Vasicek

(c) Jai Vasicek

Pourquoi avez-vous choisi de publier « Love Saves » en tant qu’artiste indépendante ?

Tout simplement car je préfère ma liberté et il n’y a pas de prix à cela. Je n’aime vraiment pas le système actuel car nous sommes dans une impasse et les choses doivent changer. Si on ne peut pas changer la globalité alors je vais changer mon monde à moi. Il y a des alternatives et j’ai choisi de faire autrement tout en espérant que d’autres artistes se réveilleront un petit peu. J’espère que le fait de savoir qu’il y a d’autres chemins leur donnera un peu d’espoir et de confiance.

Qu’avez-vous ressenti quand « Love Saves » s’est classé deuxième des ventes en Australie ?

J’ai été très fière de cela mais les chiffres, ce n’est pas ce qui est le plus important ; surtout que les plateformes de streaming ont tout pris aux artistes maintenant. L’accueil réservé à ce disque m’a confortée dans mon choix de l’avoir fait en tant qu’indépendante. Si on ne continue pas notre art de cette façon-là, notre milieu est en grave danger. Les gens m’ont suivie dans cette démarche-là et ça m’a touchée.

Qu’aimeriez-vous transmettre au public mais aussi aux artistes indépendants avec ce disque ?

Afin de ne pas être écrasés, je pense qu’il serait important de créer un grand mouvement de solidarité entre artistes indépendants. Quant au public, ça ne serait pas un message particulier mais grâce à cet album, j’aimerais que les gens puissent apprendre la vérité sur le fonctionnement du milieu de la musique car les musiciens ont besoin eux aussi de gagner leur vie. Tous les artistes ne sont pas riches. Pour ma part, j’ai presque 50 ans de métier, j’ai pu gagner ma vie mais que va devenir la nouvelle génération d’artistes…il faut qu’elle se batte. Produire un disque a un coût, c’est vrai travail qui demande du temps et de l’argent. La plupart du temps, cet investissement n’est pas remboursé alors que dans d’autres secteurs, c’est le cas. Pourquoi notre business à nous devrait-il être différent ? Les artistes ne travaillent pas bénévolement.

(c) Jai Vasicek

(c) Jai Vasicek

Qui écouteriez-vous le plus parmi vos compatriotes ?

J’aime beaucoup Matt Corby qui est très talentueux. En dehors de l’Australie, je suis très fan de Sam Fender qui vient du Nord de l’Angleterre, je trouve que Juliette Armanet est fantastique et j’écoute toujours Calogero. Mais, je dois dire que j’écoute encore plus des artistes tels que David Bowie et George Michael qui me manquent ; ils étaient cash et ils se sont battus pour que les choses soient équilibrées. Je suis assez ouverte musicalement.

Pourquoi avoir adapté en français « Dancing On Thin Ice » et « Church » ? Serait-ce par rapport aux messages véhiculés par ces deux chansons ?

Petite exclusivité, la chanson « Love Saves » a également été adaptée en français. Ces trois chansons ont des thèmes universels et même si on ne parle pas la même langue, il faut savoir partager. Ces adaptations permettront aux francophones de comprendre plus facilement de quoi je parle sur ce disque ; si un choix a été fait quant à ces trois morceaux qui représentent bien l’esprit de cet album, les auditeurs pourront se retrouver dans toutes les chansons de ce disque.

Quel serait votre premier souvenir lié à la France ?

J’avais 4 ans quand je suis venue rendre visite à mon oncle en France pour la première fois. Ma grande sœur avait 11 ans et ma petite sœur n’était encore née. Toute la famille était très contente de nous rencontrer. Ils s’étaient mariés jeunes en Sicile et ensuite, ils ont immigré en France. Ils se sont installés dans le Nord à Tourcoing. Je garde un très beau souvenir de cette première rencontre.

(c) Jai Vasicek

(c) Jai Vasicek

Qu’aimez-vous le plus dans la langue Française ?

Sa complexité ! (Rires) C’est une belle langue qui sonne bien et qui est très poétique.

Comment résumeriez-vous votre aventure Mask Singer ?

Drôle ! En revanche, il faut se cacher de tout le monde et j’ai trouvé cela très bizarre ; je n’ai pas aimé cette partie-là car les gens commençaient à me poser des questions et j’ai été obligée de mentir. J’ai été très mal à l’aise avec cet aspect-là mais j’ai respecté cela car ça faisait partie du jeu. Moins j’en disais, mieux c’était afin de garder le secret. Scéniquement, il faut savoir que c’est difficile car les costumes sont très encombrants. Ce n’est pas si évident ! C’est une aventure vraiment intense et même si j’ai passé un bon moment, je ne referai pas l’émission une seconde fois. C’était bref, intense, très sympa mais that’s enough !

Quels sont vos prochains projets ?

« J’espère » qui est l’adaptation en français de la chanson « Love Saves » sortira au mois de novembre. L’album va sortir en physique ; en CD et en vinyle ; avec les trois titres en français. La tournée va se poursuivre en octobre et en novembre aux Etats-Unis et il y aura deux dates en Europe dont le 16 novembre à la Salle Pleyel. La tournée recommencera en 2024…

https://www.facebook.com/tinaarena
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