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Rencontre avec Léo Vauclin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Ne Pas Rester » !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Léo Vauclin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Ne Pas Rester » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, interprète, producteur de mes chansons mais aussi pour d’autres artistes ; j’ai participé un petit peu à l’album d’Agathe et également à son live. Je suis originaire de Rouen à la base et maintenant, je suis à Evreux. Je fais de la chanson électronique. J’ai souhaité avoir un côté Electro dans ma musique pour faire un peu plus danser les gens en concert.

Tu as commencé sous le pseudo de Polux, pourquoi as-tu changé de nom depuis ?

Comme tous les ados de ma génération, je suis issu d’un groupe de Rock de lycée et quand il a fallu que je me lance tout seul, j’ai choisi ce nom-là qui me venait d’un surnom au collège car j’avais beaucoup de cheveux et Polux faisait référence au Manège Enchanté (rires). J’ai pris mon vrai nom depuis car un collègue rappeur Normand s’appelait déjà Pollux ; je me suis dit que ça ne serait pas très malin de continuer en ayant le même pseudo.

Ces dernières années as-tu affiné ta direction artistique ?

Oui et je pense que ça sera le travail de toute une vie. J’ai tendance à produire beaucoup de musique et à faire des styles assez différents mais depuis cet EP à paraître, ça s’est affiné dans une direction un peu plus Disco Kitsch assumée. En termes d’esthétique musicale, il y a souvent des choses qui partent à droite à gauche et le plus dur est de faire des choix. Je pense qu’il me reste encore à faire du travail là-dessus…

(c) Yvan Cahagne

(c) Yvan Cahagne

Comment synthétiserais-tu ton univers ?

Il y a une part de grande nostalgie dans mes titres notamment de par les synthés, ça peut être assez léger et enjoué comme « Ne Pas Rester » mais aussi sensible et nostalgique de sentiments ou de situations dans les textes. J’aime bien jouer de la double lecture des choses ; le premier écrin peut être assez léger mais quand on s’attarde un peu plus sur les paroles, on se rend compte que le fond peut être plus profond. L’EP à venir est assez décalé dans le sens où il y a un côté kitsch assumé.

De quoi parle « Ne Pas Rester » ton nouveau titre ?

Cette chanson est une invitation au lâcher-prise, au voyage et à se faire confiance. On a tous eu envie de tout plaquer à un moment donné, on se l’est tous dit mais on ne le fait pas forcément ; « Ne Pas Rester » parle un peu de cela tout étant dans ce monde actuel où l’on consomme tout, tout de suite, maintenant.

Peux-tu nous en dire plus sur le clip qui illustre cette chanson ?

Le présentateur que j’incarne en a marre de présenter son JT et veut absolument partir maintenant aux Caraïbes afin de faire table rase de ces titres qui peuvent l’ennuyer et de son quotidien redondant par moments.

Rencontre avec Léo Vauclin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Ne Pas Rester » !

Ce titre a-t-il été un choix évident pour annoncer « Canal 1 » ?

Oui car je n’ai pas hésité avec un autre titre pour lancer cet EP. La mise en images de « Ne Pas Rester » met ce présentateur dans une situation où il en marre de présenter le JT de Canal 1 et on découvrira la suite dans le prochain clip ; il aura quitté le plateau, il se retrouvera chez lui face à cette société de consommation dont il se plaint. « Ne Pas Rester » permettait de créer un storytelling pour la suite des morceaux.

Vas-tu développer ce personnage de présentateur  même sur scène ?

Oui, le but est de retranscrire l’univers télévisuel sur scène et cela même dans mes échanges avec le public car il y a un champ lexical qui s’ouvre à moi en jouant ce rôle.

T’es-tu inspiré réellement de présentateurs pour élaborer ce rôle ?

Pour le clip de « Ne Pas Rester », nous avons eu comme référence Ron Burgundy incarné par Will Ferrell dans le film « Anchorman » qui est sorti en 2005 ; ce présentateur était totalement has-been aussi. Au-delà de cela, dans mon communiqué, j’ai mis que cela pouvait être aussi un clin d’œil à Noël Mamère pour le côté moustachu (rires).

(c) Fred Grimaud

(c) Fred Grimaud

Peux-tu expliciter le concept qu’il y a dans ton EP à paraître prochainement ?

Il y a deux concepts dans cet EP, Canal 1 permet de situer un personnage dans une époque ; cette chaîne est inspirée de la télévision des années 80 ; et Kap's que l’on découvre déjà à la fin du clip de « Ne Pas Rester ». Ces deux concepts sont totalement fictifs. Kap's ; qui vient de capitalisme ; est une fausse marque qui fait le lien avec le monde de conso que l’on connaît actuellement. Comme nos habitudes de consommation remontent aux années 80, tout est lié finalement !

Musicalement, la suite sera-t-elle dans la même veine que « Ne Pas Rester » ?

30% de l’EP est dans cette ambiance Disco 80 ; on retrouvera cela aussi dans le second EP car j’aime ce côté assez léger et dansant en live. En revanche, sur « Canal 1 », il y aussi une partie plus chanson et une partie un peu plus Pop moderne à la Flavien Berger ou Sleaford Mods. Il y aura des chansons plus noires et plus énervées dans les basses ou dans les textes sur ce disque.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Etienne Daho, Jean-Louis Murat, Warhaus, Weval et Flavien Berger.

Quels sont tes prochains projets ?

Je vais accompagner Agathe en live à la guitare, aux claviers et aux séquences sur ses dernières dates estivales et je vais participer aux arrangements de son second album. Mon second clip sortira à la rentrée et l’EP de six titres paraîtra à l’automne. Il y aura un troisième clip dans la foulée et cette période-là correspondra au début des concerts.

Rencontre avec Léo Vauclin au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Ne Pas Rester » !
https://www.facebook.com/leovauclinispolux
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