Rencontre avec Dessolas au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Rien N’Est Grave » !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je m’appelle Marc, je suis auteur, compositeur et interprète. J’ai commencé la musique en jouant du saxophone mais au moment où j’ai voulu écrire des chansons, je me suis mis à la guitare car c’était plus pratique. Je fais le squelette de mes chansons en guitare-voix et ensuite, je travaille les arrangements avec Thomas Cogny qui a monté Titoba Studio non loin d’Orthez.
Quel regard as-tu aujourd’hui sur « Mon Bordel » paru il y a quatre ans ?
Ce disque me plaît toujours mais je perçois l’évolution depuis le moment où je l’ai enregistré. Sur « Mon Bordel », je m’appliquais beaucoup car je n’avais pas beaucoup d’expérience en studio. Quand je m’écoute, je me dis que j’aurais pu interpréter un peu plus. Je chante un peu différemment sur mon album.
Que s’est-il passé musicalement pour toi depuis la parution de cet EP ?
Il s’est passé énormément de choses ; je vais essayer de faire court (rires). L’EP est paru en avril 2019 mais en amont de cette sortie, j’avais fait un clip et une websérie notamment avec Oldelaf et cela s’est étalé sur deux ans. J’ai présenté ce disque sur scène dans des festivals dont L’Estival de Saint-Germain-en-Laye qui m’avait sélectionné pour les vitrines. J’ai passé un concours organisé par Loft Music Sud Radio et Centrakor, j’ai également été en demi-finale du Mans Pop Festival et ensuite, le COVID est arrivé et les spectacles ont été annulés. J’ai pu rejouer un peu quand ça s’est rouvert.
Quelle a été l’impulsion pour composer ton premier album ?
Avant les confinements, j’avais déjà quelques chansons qui n’avaient jamais été enregistrées de manière « propre ». En 2017, j’ai rencontré Thomas Cogny à Astaffort lors d’un stage d’écriture dans l’association de Francis Cabrel, j’ai apprécié sa manière de bosser et j’ai trouvé le gars hyper cool, j’avais gardé dans un coin de ma tête que j’aimerais bien collaborer avec lui un jour et j’ai profité du confinement pour le contacter car je cherchais à faire des arrangements sur mes guitares-voix. Nous avons œuvré à distance, il m’envoyait la prod et je mettais mon texte dessus. Nous avons d’abord fait cinq titres et c’est mon producteur François Bloque de Ma Case Prod qui a trouvé ça cool et qui m’a dit que nous pourrions partir sur un album complet. Je suis parti en région parisienne pour bosser sur les arrangements avec Thomas Cogny qui a fait venir son pote Thomas Labarbe qui est bassiste notamment pour le groupe Le Trottoir d’En Face.
Ce disque s’intitule « Rien N’Est Grave », est-ce ironique ou est-ce ce que tu te dis au quotidien ?
C’est tout simplement une façon de se rassurer. Parfois, les choses sont graves et par moments, elles ne le sont pas forcément ou elles le sont moins. L’important, c’est de se dire que rien n’est grave tant que les murs se tiennent encore. C’est une manière de relativiser. Ce n’est pas forcément ironique même si je peux utiliser ce décalage dans mes textes.
Musicalement, comment as-tu voulu ce disque ?
J’aime que l’on bouge la tête de haut en bas quand on écoute le texte auquel je suis très attaché. Je tenais à ce qu’il y ait une bonne place au basse-batterie, que ce soit assez soutenu rythmiquement afin que je puisse poser mon texte de la manière que j’aime à savoir un peu en flottant au dessus du rythme.
Quels thèmes abordes-tu sur « Rien N’Est Grave » ?
Ce disque parle d'amitié, de réussite, de bien-être, de famille, de transmission…
Que retrouve-t-on dans ton écriture ?
Dans mes textes, j’essaie d’exprimer des émotions à travers des histoires inspirées de choses de la vie, parfois de choses vécues ou inventées. Dans chaque chanson, il y a une part réelle et une part fictive. Je mets souvent un personnage en scène.
Qu’est-ce que tu aimerais transmettre aux auditeurs avec ce disque ?
L’envie de se questionner. J’ajouterai que l’on peut être à la fois léger et se questionner sur des choses profondes.
Comment décrirais-tu ton univers ?
Authentique, sincère, humoristique et décalé.
Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?
Renaud grâce auquel je me suis dit que l’on pouvait écrire des choses un peu poétiques avec des mots simples, MC Solaar, IAM, Jacques Brel, Georges Brassens, Francis Cabrel, Jacques Higelin, Loïc Lantoine, Tom Waits, Bob Marley…
Quels sont tes prochains projets ?
Continuer d’écrire. Faire des collaborations. Des sessions live sont prévues. Mon prochain clip est en cours de finalisation et d’autres mises en images suivront. Nous sommes en recherche de dates pour des concerts.
Dessolas - Rien n'est grave - official clip - 2023
Stream : https://macase.link/cequejai.oyd https://www.facebook.com/dessolas https://www.instagram.com/marcdessolas/ Dessolas - Rien n'est grave - official clip - 2023 ---- Crédits (p) (c) 2022 - Ma