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Retrouvailles avec Jude Todd afin d’en apprendre plus sur son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Mathieu Ruffray

(c) Mathieu Ruffray

Ton premier EP baptisé « Life On The Riviera » est paru en octobre dernier, quels en ont été les principaux retours ?

Cela faisait un an et demi que nous travaillions sur ces morceaux-là, nous avions déjà eu de très bons retours de la part de nos proches qui ont connu l’évolution de chaque titre et ils ont vraiment apprécié le rendu final. Beaucoup de gens nous ont dit que les chansons de cet EP rappelaient l’été et qu’elles étaient good vibes. Quand cet EP est sorti, la BBC en Angleterre a choisi « Regular Guy » comme chanson de la semaine ; c’était assez dingue ; et ensuite, cette chanson est rentrée en rotation régulière ; ce n’est quand même pas rien pour nous. Je suis moi-même à moitié Anglais, c’est un pays que j’adore et que je respecte énormément ; surtout musicalement. Ca a été quelque chose que la BBC s’intéresse au projet et veuille nous soutenir.

Que représente ce disque pour toi ?

D’un point de vue personnel et artistique, cet EP représente une grosse étape.C’est une carte de visite qui permet de montrer ce que l’on sait faire. Un EP offre la possibilité de présenter son univers sans prendre trop de risques par rapport à un album. Nous avons commencé en sortant des singles, deux morceaux ont été dévoilés en amont afin de faire notamment un peu de promo auprès des médias.

Peux-tu expliciter le titre de cet EP ?

Nous vivons dans le Sud de la France sur la Côte d’Azur ; c’est aussi un parallèle avec la côte Ouest des Etats-Unis qui me fait vraiment rêver, je n’y suis jamais allé mais j’aimerais beaucoup faire un road trip là-bas ; de San Francisco à San Diego. Nous avons trouvé que dans les morceaux, il y avait un peu cet esprit Américain dans les sonorités et dans le côté un peu chaud. Nous vivons sur la riviera Française et nous avons peut-être un peu le son de la riviera Américaine.

(c) Mathieu Ruffray

(c) Mathieu Ruffray

As-tu tâtonné musicalement pour le faire ou est-ce que cela s’est fait très naturellement ?

Avec les gars ; Florent à la batterie et JC au piano et à la guitare ; tous les deux s’occupent aussi des prods ; nous avons mis deux ans à trouver notre patte. L’univers a beaucoup évolué depuis « Don’t Need Your Love » ; et cela dans le bon sens. Je me retrouve beaucoup plus dans la musique que je fais aujourd’hui car il y a deux ans, nous essayions peut-être de suivre un peu les tendances afin de faciliter les entrées en radio mais nous ne nous faisions pas trop plaisir et nous nous en sommes rendu compte quand nous faisions des concerts et que nous n’avions pas envie de jouer telle ou telle chanson. Les morceaux que nous avons aujourd’hui sont vraiment faits pour live et nous avons vraiment envie de les jouer. C’est une grosse étape qui a été franchie. J’ai bientôt 29 ans et c’est important pour moi d’avoir trouver ma patte.

Comment qualifierais-tu l’atmosphère présente dans ce disque ?

Assez solaire, dynamique et musicalement plutôt laid back même si les paroles ne sont pas toujours dans ce mood décontracté.

Y-a-t-il un fil rouge sur ce disque ?

Quand il y a eu le COVID, nous nous sommes enfermés chacun de notre côté et nous n’avions plus trop la possibilité de faire de la musique ensemble. Avant cette période, c’était vraiment moi qui venais avec les idées des titres et on arrangeait les choses ensemble en studio alors que pendant le confinement, nous nous sommes tous envoyé des idées, chacun faisait des prods et rajoutait ses propres idées dessus. Nous nous sommes rendu compte que les meilleures compos se faisaient à trois ; vraiment tous ensemble. Nous ne nous sommes pas posé la question de ce que nous voulions faire, nous avons juste fait des titres à l’instinct afin de voir ce que cela pouvait donner. Du coup, il n’y a pas vraiment de fil rouge mais il y a une cohérence sur ce disque.  

(c) Mathieu Ruffray

(c) Mathieu Ruffray

Quelles thématiques y abordes-tu ?

« Regular Guy » parle d’une introspection. Cette chanson aborde le fait d’être quelqu’un de normal dans une société m’as-tu-vu. « Summer Feeling » parle de la nostalgie de l’été ; c’est quelque chose que je ressens tous les ans entre novembre et février. Pour moi, l’été symbolise la vie, c’est la chaleur, la fête, la musique, les filles et c’est vrai que lorsque l’on arrive au mois d’octobre ou de novembre même dans le Sud, c’est un peu triste. « West Coast » est une chanson un peu narrative qui raconte l’histoire d’une fille qui quitte un mec sur fond d’enquête policière. « Feels Good » et « Ocean Eyes » sont des chansons un peu plus décontractées. Ces titres racontent des histoires et les gens pourront se sentir concernés en les écoutant.

Tu as annoncé ce disque avec « Feels Good », qu’est-ce qui te fait te sentir bien au quotidien ?

Plein et peu de choses à la fois. Je suis mec normal, je n’ai pas besoin d’un milliard de choses pour être bien. J’ai ma copine, mon appart, le soleil, la mer, la musique, le sport…J’ai tout pour être heureux !

Peux-tu nous parler de la mise en images de « Regular Guy » ?

Nous avons tourné ce clip chez moi du côté de Saint-Raphaël/Fréjus. La plus partie du clip a été filmée sur la magnifique corniche d’Agay ; d’un côté, il y a les roches rouges et de l’autre la mer. Dans cette vidéo, on a voulu montrer le voyage solo et introspectif d’un mec qui n’est pas en bad mais qui a besoin de bouger, de voir le monde pour réfléchir à sa vie et se retrouver. On a voulu faire quelque chose d’assez simple et de beau en montrant la beauté des paysages de chez moi. On a fait un petit clin d’œil au film « Mommy ».

(c) Mathieu Ruffray

(c) Mathieu Ruffray

Dans ce clip, on te voit notamment chercher dans des bacs de vinyles d’un disquaire ; quels seraient les albums chers à ton cœur ?

« Songs About Jane » de Maroon 5 ; on écoutait cet album en boucle dans la Scénic quand on allait se balader avec mes parents ; les albums de Coldplay notamment « Parachutes » qui est un chef d’œuvre, « Definitely Maybe » et « (What’s The Story) Morning Glory ? » d’Oasis, les premiers albums de The Libertines, The Kooks et The View. Les albums des Beatles et plus récemment, ceux d’Harry Styles.

Quels sont tes prochains projets ?

Continuer sur notre lancée. Des dates sont sur le feu pour le printemps et l’été mais je ne peux rien confirmer pour le moment. Nous avons envie de présenter ces morceaux sur scène et d’aller à la rencontre du public. Nous avons déjà plein d’autres titres et nous allons nous concentrer sur la production. Nous sortirons sûrement plusieurs singles afin de montrer que le projet continue d’évoluer et que nous sommes là…Ce n’est que du bonheur ; on se fait plaisir et on n’a pas de pression.

https://www.facebook.com/JudeToddOfficial
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