Rencontre avec mariaFAUSTA au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Better, Like A Machine » !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis Italienne, auteure, compositrice ; aussi bien pour mon projet musical que pour la télévision ; chanteuse indépendante, violoniste ; mais je joue aussi de la guitare, du piano, de la basse, de la batterie, de tous les instruments dont j’ai besoin ; et je suis également cheffe d’orchestre. Si j’ai étudié le violon au conservatoire ; j’ai un diplôme classique ; j’ai toujours joué aussi du piano et d’autres instruments de manière autodidacte. J’ai suivi des études afin de devenir cheffe d’orchestre dans le Nord de l’Italie mais également à Berlin.
As-tu très tôt été « appelée » par la musique ?
Oui, quand j’étais vraiment très petite, j’avais l’habitude de m’enregistrer sur les cassettes de mon père. A l’époque, on pouvait mettre du scotch sur les trous de protection afin de réenregistrer par-dessus. Un jour, j’ai retrouvé toutes ces cassettes et je me suis dit que j’avais effacé tous les originaux notamment des Pink Floyd (rires). C’était très expérimental et j’aimais beaucoup changé ma voix. A 14 ans, l’un de mes professeurs de musique a conseillé à mes parents qui n’étaient pas musiciens de me faire étudier un instrument ; je préférais le piano mais c’est lui qui a dit que le violon serait mieux pour moi. J’ai étudié les deux en parallèle et j’ai très rapidement trouvé comment mettre une distorsion sur le violon. J’ai toujours eu à cœur d’explorer toutes les possibilités qu’offrait la musique.
Quel a été le déclic pour créer ton premier album « Million Faces » paru en 2017 ?
C’est venu de mon travail pour la télévision mais aussi des études que j’ai réalisées en France avec Didier Lockwood qui m’a proposé la production d’un album. J’avais déjà composé peut-être 200 chansons pour la télé et à un moment donné, j’ai ressenti le besoin de présenter mon propre univers.
Comment comparerais-tu d’un point de vue musical « Million Faces » et « Better, Like A Machine » qui est sorti cette année ?
Sur « Million Faces », il y avait beaucoup de styles différents ; c’est comme si j’avais pris une photographie de tout ce qui composait mon univers et que je l’avais synthétisé dans ce disque. J’avais beaucoup travaillé les arrangements de manière minutieuse sur « Million Faces ». Pour « Better, Like A Machine », je me suis concentrée sur le son. Il y a moins d’instruments sur ce second album. Mon approche a été plus instinctive cette fois ci. Si ces deux disques sont différents même au niveau du propos, ils sont complémentaires.
D’où te sont venues ces envies plus Rock ? De ta culture musicale ?
Quand j’ai défendu sur scène « Million Faces », je me suis rendu compte qu’il me manquait le côté énergie et j’en avais besoin. Le Rock a toujours été présent en moi. Même si j’ai étudié la musique classique, j’ai toujours aimé le Rock progressif ; j’ai écouté notamment Roxy Music, Led Zeppelin, Iggy Pop, David Bowie…Ces influences ont toujours été là de manière sous-jacente.
Peux-tu expliciter le titre de ton nouvel album ?
Ce titre renvoie à notre rapport avec la technologie. Dans la chanson qui donne son nom à ce second album, il y a un dialogue entre l’homme et la machine, l’un veut devenir comme l’autre et vice versa. Pour ma part, j’aime la technologie ; le progrès ; mais je crois que ça doit rester quelque chose qui améliore nos vies et qui ne pourra pas nous remplacer. Le digital ne peut pas se substituer aux émotions humaines.
Quelles thématiques abordes-tu sur ce second album ?
Mon premier album était plus tourné vers l’intérieur alors que sur le second, je regarde vers l’extérieur. Sur « Better, Like A Machine », j’essaie de comprendre le monde actuel. Je parle notamment des choix que nous pouvons faire et comment ils influencent les autres mais aussi de transhumanisme, de la mémoire, de nos peurs…Il y a beaucoup d’adrénaline dans cet album et toujours de l’espoir dans les chansons.
Qu’as-tu voulu transmettre par le biais de ce second pas discographique ?
De l’authenticité, de la sincérité, c’est une nécessité pour moi et cela était déjà présent dans mon premier album. Que l’on écoute du classique ou du Rock, la musique est un langage universel dès le moment où l’on communique les choses avec sincérité. C’est du partage.
Pourquoi as-tu préféré l’anglais à l’italien pour t’exprimer ?
Je ne me suis pas posé la question de la langue. J’ai écouté beaucoup de Blues et de Rock et naturellement, quand j’ai commencé à chanter et à écrire, c’est venu en anglais. J’ai suivi la nécessité de la musique. Par ailleurs, j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de monde à l’international et l’anglais a facilité les échanges.
Il me semble que la parution de « Better, Like A Machine » a été retardée par la pandémie…Aurais-tu déjà ton troisième album en tête ?
Oui, il est presque fini ! « Better, Like A Machine » était terminé avant la pandémie mais j’ai attendu le bon moment pour le sortir afin de pouvoir le défendre en live.
Quelles couleurs représenteraient au mieux « Better, Like A Machine » ?
Rouge pour la puissance, noir pour le Rock et blanc car dans la chanson « I Want To Paint It All », je peins tout dans cette couleur.
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Better, Like a Machine par Mariafausta
Écoutez Better, Like a Machine de Mariafausta sur Apple Music. Écoutez des morceaux comme " I'm Betting on You ", " Adrenaline Rush " et bien plus encore.
https://music.apple.com/fr/album/better-like-a-machine/1610386500