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Rencontre avec Louise et Francis de The Wave Chargers au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Caravelle » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Alain Fretet

(c) Alain Fretet

Pouvez-vous présenter The Wave Chargers à nos lecteurs ?

Francis : Nous sommes parisiens et nous faisons de la Surf Music. The Wave Chargers qui existe depuis sept ans est composé de quatre musiciens ; Louise qui est arrivée en 2018 et moi qui sommes guitaristes, Claude est à la batterie et Seva qui a rejoint la formation très récemment est notre nouveau bassiste.

Pouvez-vous expliciter votre nom de groupe ?

F : Nous avons cherché un nom qui soit suffisamment imaginé pour que l’on se dise que ce soit possiblement de la Surf Music. En mettant le mot vague dedans, ça marche assez bien ; quant au terme chargers, cela renvoie à toute l’imagerie que l’on retrouve chez des groupes Américains du début des années 60. Au départ, ils mettaient tous des photos de mecs sur des longboards au milieu des vagues et très rapidement, cela a dévié sur les voitures. Comme j’aime bien les vieilles voitures sportives, j’ai pensé à la Dodge Challenger mais le groupe The Challengers existant déjà, je me suis rabattu sur la Dodge Charger qui est cette voiture que l’on retrouve dans des films comme « Vanishing Point » et « Boulevard de la Mort ». L’association des deux mots fonctionnait bien.

D’où vous vient cet amour certain pour les sons Surf ?

F : Claude et moi qui avons lancé The Wave Chargers, nous sommes très fans de toute une scène sixties et d’ailleurs, nous nous sommes rencontrés dans un groupe de French Beat 60’s. Nous étions donc déjà un peu dans cet univers-là. Pour ma part, j’ai toujours eu une passion pour la Surf Music et même pour la musique instrumentale de manière générale. Dans la Surf Music, il y a toute une imagerie un peu hédoniste ; la plage, le sable, les filles, les bagnoles, les vagues, les planches de surf…c’est complètement cliché (rires) mais c’est assez génial d’autant qu’il y a une bande son qui va avec. Quand on écoute cette musique, on est tout de suite projeté dans cet univers-là ; on est directement en Californie en 1962. C’est hyper précis et j’aime assez cela.

(c) Gérald Chabaud

(c) Gérald Chabaud

Pourquoi avez-vous fait le choix de présenter de la musique instrumentale ? Le restera-t-elle ?

: A vrai dire, c’est un peu inhérent à ce genre de musique. Au-delà de cela, ça laisse la possibilité à chacun d’imaginer ce qu’il veut avec les morceaux. Comme je le disais dans la question précédente, j’ai toujours aimé la musique instrumentale, je ne suis pas particulièrement un grand chanteur et je ne suis pas spécialement à l’aise en ce concerne l’écriture de textes.

Louise : Nous allons voir si cette musique va rester instrumentale ; le temps nous le dira. Nous avons un peu de sang neuf à bord et cela va peut-être ouvrir de nouveaux horizons. Actuellement, nous nous partageons le chant avec Francis car sur scène, nous avons quand même quelques morceaux chantés ; des reprises Rock ‘n’Roll et Rhythm and Blues, ça peut aller des Beatles à Ray Charles.

F : Pour tout dire, j’ai des brouillons de chansons depuis quatre ans mais je n’arrive pas à les finir. En tout cas, la volonté est là !

Vous imaginez vos textes en anglais ou vous verriez-vous mettre du français dans votre musique ?

F : Les deux sont possibles ; ça a déjà été fait ; même si je pense que c’est un peu plus simple d’écrire en anglais sur ce genre de musique.

L : Actuellement, nous n’en avons pas mais nous envisageons de faire des reprises de textes en français.

: Un peu à la façon des groupes Français des 60’s qui reprenaient les morceaux Américains sans les traduire mais en les adaptant tout simplement.

Qu’avez-vous envie de véhiculer par le biais de votre musique ?

F : Du fun et de la FÊTE ! On fait ça surtout pour se marrer.

L : De l’énergie car nous faisons des morceaux qui bougent.

F : On veut des morceaux qui roulent du boule (rires).

(c) Gérald Chabaud

(c) Gérald Chabaud

« Caravelle » est-il un approfondissement de votre premier album éponyme ?

F : C’est une prolongation mais avec de la nouveauté.

L : Je pense qu’il y a une vraie progression car nous avons voyagé et nous ne nous sommes pas limités ; nous avons exploré différentes perspectives tout en gardant la Surf Music comme mot d’ordre.

: Nous avons essayé d’élargir les horizons.

L : Le deuxième album a été très intéressant pour cela, nous avons réussi à assembler des engrenages et à construire des ponts pour aller visiter des styles ou des ambiances.

Où cette caravelle emporte-t-elle l’auditeur ?

F : La caravelle fait plusieurs escales ! (rires)

: Effectivement, la caravelle n’est pas un vol direct ; de toute façon, ça coûte trop cher aujourd’hui (rires). Nous avons construit cet album en nous laissant porter par des influences diverses qui peuvent référer à différents points du globe.

F : Il peut y avoir des références Japonaises sur un morceau comme « Kyokunomi »…

L : … « Djerba Twist » est clairement orienté vers l’Afrique…

F : … Il avait quelque chose de Malien dans l’air quand nous avons composé « Skeleton Bay » qui fait référence à un spot de surf en Namibie. On retrouve bien sûr également le côté Californien sur cet album.

L : En tout cas, il fait chaud, il y a du sable et des cocktails frais.

On parle beaucoup de surf depuis le début de cette interview…Est-ce une discipline que vous pratiquez réellement ?

L : J’ai plus fait du snowboard et du skate que du surf pur et dur dans ma jeunesse et je le regrette un peu mais ce n’était pas évident d’une part de se rendre à la mer mais aussi de trouver les bonnes vagues. J’en ai fait un peu mais on ne peut pas dire que je sois une grande surfeuse.

F : Pour ma part, je surfe l’asphalte sur des roulettes en longboard mais ça se limite à ça.

L : Disons que nous avons tendance à glisser !

Rencontre avec Louise et Francis de The Wave Chargers  au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Caravelle » !

Comment décririez-vous votre univers ?

F & L : Cinématographique, vintage assumé mais pas que, énergique, tranchant/aiguisé ; il y a de la réverbe et de la sueur dans cet univers.

Quels sont les points forts de chaque membre du groupe ?

F : Leurs instruments respectifs ; chacun est très bon à ce qu’il fait.

L : Claude a un jeu rigoureux à la batterie et il est très souriant. J’ai envie de dire que Francis assure le son du groupe ; je vais mettre en avant sa puissance sonore et son riff de guitare.

: La basse de Seva vient faire groover et rouler du boule. Quant à Louise, elle est bosseuse et curieuse.

Votre musique traverse-t-elle déjà les océans ?

F : Au moins, des bras de mer (rires).

L : Il faut savoir que notre label est Grec.

F : Nous sommes joués là-bas, nous avons assez suivis en Grande-Bretagne et où nous avons navigué en Europe ; nous avons déjà joué en Italie et en Espagne. En fin d’année, nous allons nous produire aux Etats-Unis. Je sais que nous sommes joués par des radios locales, des web radios ou des podcasts spécialisés sur ce genre de son en Australie, en Scandinavie…Notre musique circule.

Quels sont vos prochains projets ?

F : Nous jouerons le 21 juillet au Point Éphémère avec Barrence Whitfield. L’album sortira en vinyle dans les semaines qui viennent. Fin août, nous nous produirons à Béthune. Pour la rentrée, nous préparons une release party à Paris. En novembre, nous allons jouer dans le Nord-Ouest des Etats-Unis. D’autres dates devraient se planifier d’ici-là. Nous ne sommes pas encore complètement dessus mais nous avons envie d’extraire un second single de « Caravelle » et de le mettre en images. Nous avons à cœur de faire vivre cet album dans la durée. Afin de faire patienter un peu jusqu’au troisième album, nous avons en tête de sortir un petit EP de quatre morceaux comme nous l'avions fait au début du groupe.

Rencontre avec Louise et Francis de The Wave Chargers  au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Caravelle » !
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