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Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !

Publié le par Steph Musicnation

Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !

Nous nous étions rencontrés il y a cinq ans pour le spectacle musical « Un Été 44 », que gardes-tu de cette expérience ?

Je garde beaucoup de choses de cette expérience ! Plein d’étoiles dans les yeux car grâce à ce spectacle, j’ai pu chanter cinq soirs par semaine pendant cinq mois au Comedia qui est devenu Le Théâtre Libre ; c’est d’ailleurs là-bas que j’ai tourné le clip de ma chanson « Broadway ». Au-delà de cela, j’ai partagé de très bons moments avec toute l’équipe dont faisait notamment partie Barbara Pravi qui a représenté la France à l’Eurovision l’année dernière. J’ai gardé un très bon souvenir autant de l’équipe que du projet.

Serait-ce ce spectacle qui t’a conforté dans l’idée que ton avenir se ferait dans l’artistique ?

Oui, grâce à ce spectacle qui était mon premier projet national, j’ai eu la certitude que je voulais faire de la musique pendant très longtemps. Cette opportunité de chanter devant des gens fréquemment m’a conforté dans l’idée que j’adorais vraiment la musique, la danse, le show-business en général, l’aspect cabaret et on retrouve tout cela dans ma musique. Ce spectacle m’a ouvert les yeux sur le fait que j’aimais les comédies musicales.

Tu n’as sorti ton premier album qu’au printemps 2021, était-ce le temps nécessaire pour te trouver musicalement ?

Au sortir d’« Un Été 44 », j’avais 18 ans, j’ai repris mes études à Sciences Po à Paris ; je suis actuellement étudiant en Master Communications, Médias et Industries Créatives. En parallèle à la musique, je me consacre pas mal à mes études. J’avais un peu commencé l’écriture de ce premier album à l’époque d’« Un Été 44 » et je me suis lancé à fond dedans tout de suite quand j’ai repris mes études. J’ai été très marqué par ma rencontre avec Barbara qui écrivait ses propres chansons. J’étais très admiratif, je la regardais avec de grands yeux, c’était un peu un modèle pour moi. J’ai travaillé sur mon album avec Dino Sirius et à vrai dire, je n’ai pas vraiment pris un temps nécessaire pour me trouver car je pense que je m’étais déjà trouvé à l’origine. Par ailleurs, je suis quand même très jeune et je trouve que les choses sont allées assez rapidement.

Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !

Pourquoi as-tu baptisé ce disque « La Galerie Des Anonymes » ? Serait- ce parce que ce sont les anonymes qui t’inspirent ?

Très bonne question ! Je pense que je trouve mon inspiration dans mon quotidien et dans mes rencontres. Au-delà d’anonymes ou non, ce sont les gens tout simplement qui m’inspirent ; ceux qui sont discrets, ma famille, les gens qui ne sont pas forcément mis en lumière car je trouve qu’il y a des choses intéressantes chez eux aussi.

Comment qualifierais-tu ton univers ?

C’est très paradoxal avec ma personnalité mais j’assume totalement le côté paillettes et show-biz de mon univers. A huit du matin, quand j’étudie les Sciences Humaines à Sciences Po, ce côté-là n’y est pas du tout (rires). En tout cas, je suis très admiratif de cet univers-là et c’est pour cela que je veux le transposer dans le mien en présentant quelque chose de très complet ; je danse et je joue la comédie dans mes clips dans lesquels je présente des histoires avec des costumes et des grands décors. Dans le clip de « Broadway », j’emprunte les costumes de plusieurs personnages et j’aime ce côté show-business qui décrit vraiment bien mon projet.

Musicalement, il me semble que tu es très éclectique…

Effectivement, cet album est éclectique car j’essaie de faire découvrir des styles musicaux à des personnes qui ne les écouteraient pas forcément en temps normal. Il y a de la Pop, de la variété Française, un peu de Rock dans certaines chansons…J’avais envie que les auditeurs retrouvent plein de références en écoutant ce premier album. J’aime la musique en général, je suis ouvert à tous les styles et j’avais à cœur de partager cela avec le public tout en restant très cohérent.

Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !

Que retrouve-t-on dans tes influences musicales ?

Les comédies musicales qu’elles soient anglophones ou francophones notamment « Les Misérables », « Mamma Mia ! », « Wicked »,  « Le Fantôme de l’Opéra », « Le Roi Lion » ; des artistes comme Idina Menzel et Sofia Essaïdi. J’apprécie également tous les artistes qui ont mélangé l’aspect cabaret et l’industrie musicale comme Claude François, Michael Jackson, Lady Gaga, Céline Dion avec ses shows à Las Vegas. En dehors de cela, j’aime la Pop Urbaine ; des artistes tels que Stromae, Lomepal et Aya Nakamura. J’aime bien récupérer quelques petites choses actuelles de la Pop Urbaine afin de l’injecter dans ce côté cabaret.

Pourquoi as-tu choisi de reprendre « Voilà » de Barbara Pravi ?

J’ai décidé de reprendre « Voilà » principalement pour remercier Barbara car elle m’a beaucoup encouragé à écrire mes propres chansons. J’ai demandé son autorisation avant de sortir cette reprise et Barbara en était très heureuse. Elle m’a mis un petit message qui m’a fait très plaisir sur Instagram.

Comment as-tu revisité cette chanson ?

Avec l’accord de Barbara, j’ai essayé de transposer cette chanson dans mon univers. J’ai repris « Voilà » en y ajoutant ma personnalité, mon côté rêveur, mon côté cabaret, mon côté vocal et tout cela sur de la Pop Urbaine. Dans le clip qui illustre cette reprise, on me voit enfant réaliser mon plus grand rêve à savoir chanter sur la place de mon village. Si les gens m’avaient dit à ce moment-là que j’organiserai moi-même des concerts à Paris plus tard, je ne les aurai pas crus.

Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !

Pourquoi as-tu fait le choix de créer ta propre société d’édition musicale et ton propre label associatif alors que tu es encore très jeune ?

J’ai fait ce choix car les gens des labels ne me répondaient pas quand j’envoyais des maquettes. Cela s’est fait de fil en aiguille car je voulais évoluer dans ce milieu-là. J’ai pu créer cette société d’édition musicale et ce label associatif grâce à l’argent que j’avais mis de côté avec « Un Été 44 » et des subventions. A l’origine, je ne l’ai pas fait pour le côté indépendant. Je savais que je voulais être artiste et faire de la musique, j’étais passionné par l’écriture et la composition et je me pensais talentueux car je travaillais très dur pour. A un moment donné, créer une société a été une voie naturelle pour commercialiser ma musique afin de la partager avec les gens. Quant à l’objectif de mon label associatif, il est avant tout de promouvoir la solidarité. L’idée serait notamment d’aller chanter dans des maisons de retraite mais également pour des jeunes dans des cadres solidaires.

Te verrais-tu monter toi-même un spectacle musical ?

Pourquoi pas si un jour l’idée me prend mais ce n’est pas du tout d’actualité car je me suis lancé dans un deuxième album...

Retrouvailles avec Nicolas Laurent au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son projet musical !
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