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Rencontre avec Seagma au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Freed From Desire » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Matthias Garnier

(c) Matthias Garnier

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Sébastien Guglielmi, mon nom de scène est Seagma, j’ai 23 ans et j’habite à La Rochelle. Je suis DJ et directeur artistique du Blackout, une boite de nuit rochelaise et je suis également producteur de musique.

D’où vient ton pseudo ?

J’ai trouvé ce pseudo il y a plusieurs années durant ma formation à l’UCPA ; l’école des DJ’S ; à Poitiers où j’ai appris le métier de DJ. L’un des « travaux » à faire était de trouver un nom d’artiste ; j’y ai pas mal réfléchi et j’ai eu du mal à le trouver. Sigma est la lettre S en Grec mais je ne l’ai pas orthographié comme tel, j’ai choisi de l’écrire Seagma afin de faire un petit rappel à la mer car c’est un élément que j’adore depuis que je suis enfant.

T’es-tu très tôt dirigé vers le DJing ?

Oui, j’ai commencé à mixer dans ma chambre à l’adolescence. Je me suis acheté un petit contrôleur vers mes 15 ans et ensuite, j’ai eu deux platines, une table de mixage, une vraie régie et j’ai évolué avec le matériel. Je mixais en parallèle de mes cours quand j’étais au lycée en région parisienne avant de déménager à La Rochelle. J’ai mixé pour des anniversaires et j’ai fait quelques remplacements notamment dans un petit bowling où j’allais mixer de temps en temps. A cet âge-là, c’était juste une passion.

(c) Matthias Garnier

(c) Matthias Garnier

Quel a été le déclic pour te professionnaliser en intégrant l’école de DJS ?

Durant l’année de mon Bac, j’ai participé à un concours organisé par Fun Radio afin de gagner une MasterClass. Cinq personnes ont été sélectionnées pour aller durant trois jours à l’UCPA de Poitiers qui venait d’ouvrir. On nous a présenté le métier de DJ et il y avait même des intervenants ; Willy William, Mico C et Adrien Toma ; en plus des professeurs de l’école. On  m’a dit que j’avais le niveau pour intégrer la formation si cela m’intéressait et c’est à ce moment-là que j’ai eu le déclic même si je n’arrivais pas forcément « à y croire » car de mes 15 à 18 ans, je mixais principalement dans ma chambre et au-delà de cela, je ne viens pas d’une famille qui travaille dans la musique ou dans le monde de la nuit.

Créer tes propres morceaux a-t-elle été une évidence ?

C’est quelque chose que je voulais faire depuis longtemps mais c’est très compliqué et cela demande du temps. Comme je suis DJ et directeur artistique d’une boîte de nuit, j’avais beaucoup de travail et peu de temps libre à consacrer à la production d’autant plus que durant les premières années, j’étais en apprentissage. Je voulais bien faire les choses, j’y pensais dans un coin de ma tête et je me suis dit que je m’y consacrerai quand je trouverai du temps. Cela fait maintenant un peu moins de deux ans que je me suis mis à fond dans la production et durant les confinements, j’ai refait des formations afin de me perfectionner encore plus vite.

Tes références musicales sont-elles principalement issues de l’Electro ?

Oui, plutôt. David Guetta est l’artiste qui m’a donné envie de mixer. Je l’ai d’abord vu sur des vidéos dans les festivals puis en concert et je me suis dit que c’était ce que je voulais faire dans la vie. Même avant de travailler en boîte de nuit, je mixais plutôt de la musique électronique mais j’ai toujours écouté de tout notamment du Rap et du Hip Hop quand j’étais plus jeune.

(c) Matthias Garnier

(c) Matthias Garnier

Pourquoi as-tu choisi de sortir une reprise de « Freed From Desire » après avoir publier plusieurs titres originaux ?

Tout simplement car je me suis dit qu’avec une reprise, j’avais peut-être plus de chance de capter l’attention des professionnels et du public car c’est un morceau déjà connu. Une reprise offre plus de visibilité et permet de toucher plus de monde encore plus rapidement qu’un titre original surtout quand on est un artiste indépendant en développement. Parfois, cela peut être difficile de trouver des gens qui adhèrent à tes créations et qui veulent en parler.

« Freed From Desire » est-il un « one shot » ou vas-tu proposer d’autres covers dans les prochains mois ?

Pas forcément dans les prochains mois mais c’est certain que j’en referai dans les années à venir même si le but n’est pas d’en faire cinquante. C’est un exercice que j’aime bien et si à l’heure d’aujourd’hui, je ne sais pas encore quels seront ces titres, c’est sûr que ce se seront des morceaux qui m’ont marqué.

Pourquoi as-tu opté pour ce titre en particulier ?

Depuis que je joue ce titre ; et cela fait assez longtemps maintenant ; j’adore l’énergie qu’il procure aux gens et j’ai eu envie de faire une version personnelle de ce morceau que j’aime vraiment.

(c) Matthias Garnier

(c) Matthias Garnier

Comment as-tu voulu revisiter ce tube de Gala ?

Je ne voulais pas perdre l’âme du morceau original. « Freed From Desire » marchait déjà avec cette structure-là et je trouvais qu’il était bien fait. J’ai juste eu envie de lui apporter ma touche et de le modernisé un peu même si ce n’est pas le morceau qui a le plus vieilli de cette époque-là.

Quelle serait la scène sur laquelle tu rêverais de mixer ?

Sans aucun doute : Tomorrowland ! C’est mon but ultime. Je suis bercé par ce festival depuis mon plus jeune âge et j’y ai vu joué les plus grands DJS de la planète. En France, j’aimerais beaucoup mixer à l’Electrobeach Music Festival à Barcarès qui est génialement bien fait.

Quels sont tes prochains projets ?

Il y aura sûrement un ou deux nouveaux singles qui arriveront avant la fin de l’année et cela suivra son cours l’année prochaine. Il y a quelques mois, j’avais remixé le titre « Talk To Me » de Klaan et donc, s’il y a des opportunités avec d’autres artistes, il se pourrait que je fasse d’autres remixes mais ce n’est pas prévu pour le moment.  Le Blackout va rouvrir ses portes et le rythme normal des soirées va reprendre.

Rencontre avec Seagma au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Freed From Desire » !
https://www.facebook.com/djseagma
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