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Rencontre avec Oete au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « La Tête Pleine » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) VEP

(c) VEP

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, interprète, j’ai 22 ans, je suis originaire de Picardie ; de Beauvais plus précisément et je joue du piano et de la guitare.

D’où vient ton pseudo ?

A la base, j’avais choisi Peter comme pseudo mais il y a déjà un chanteur Canadien que j’aime beaucoup qui s’appelle Peter Peter et du coup, je me suis dit que j’allais chercher un nom de scène plus original. Je voulais un pseudo en une seule syllabe et qui soit assez sec mais en même temps rond. Oete, c’est très bien, c’est le nom poète sans le P.

T’exprimer musicalement a-t-il toujours été ton objectif ?

Oui, depuis mon enfance. Gamin, quand on me demandait à l’école ce que je voulais faire plus tard, je répondais chanteur. On m’a souvent dit de trouver un vrai métier ; j’ai essayé, j’ai un diplôme d’éducateur spécialisé ; mais je veux toujours être chanteur.

(c) Angor

(c) Angor

Tu t’es présenté au grand public en juin dernier avec « HPV », ce titre a-t-il été un premier single évident ?

Pour tout te dire, le premier single que j’ai sorti en tant qu’Oete était « La Tête Pleine ». Ce titre a été publié le 11 décembre 2020 mais ensuite, une étoile qui s’appelle Roy Music s’est penchée sur moi. Les personnes du label m’ont dit qu’elles étaient très intéressées par moi et je les ai rencontrées le 18 décembre. Peu après, j’ai signé chez Roy Music et nous nous sommes dit que cette chanson valait encore le coup de monter une marche ; nous l’avons retravaillée un petit peu et nous l’avons mise en images avec un très beau clip. « HPV » n’était donc pas un premier single évident mais je trouvais ça important d’arriver avec quelque chose d’assez fort que j’avais envie de partager. « HPV » parle du papillomavirus et je dois dire que cette chanson résonnait particulièrement en moi. D’une certaine façon, ça me faisait un peu peur de la sortir et je pense que c’était bien de la dévoiler en premier.

Pourquoi as-tu très rapidement enchaîné avec une reprise de « Pendant Que Les Champs Brûlent » de Niagara ?

Tout simplement car j’avais envie de sortir une chanson pour l’été. J’ai choisi de reprendre « Pendant Que Les Champs Brûlent » car c’est un titre de Niagara et je suis un grand fan de Muriel, de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente. Comme « L’Amour A La Plage » est connue de tous, je me suis penché sur une chanson qui l’est peut-être un peu moins. J’avais envie de mettre en avant ce morceau que j’aime tout particulièrement. Je crois que j’ai passé tout mon été 2020 à l’écouter et en 2021, je me suis dit ok, je fais ma version.

Tu es resté fidèle à la version originale au lieu de trop la moderniser, peux-tu nous expliquer ce choix ?

De base, c’est tellement bien fait et beau ; l’écriture et les arrangements sont magnifiques ; que je n’avais pas envie de changer le travail qu’avait fait Niagara ; j’avais juste à cœur de rester dans la même énergie tout en rendant cette chanson encore plus accessible.

(c) VEP

(c) VEP

Comment décrirais-tu ton univers ?

Mélancolique, névrosé, dansant et énergique.

De quoi parle ton titre « La Tête Pleine » ?

Pour moi, c’est la définition de l’amour en 2021. Nous sommes une génération de jeunes qui ont un peu tout ce qu’ils veulent et tout le temps mais cela provoque aussi beaucoup de lassitude et d’ennui. « La Tête Pleine » illustre le fait que lorsqu’une relation n’est même pas encore finie, on pense déjà à la prochaine. Ce titre aborde la question de l’éphémère en 2021 au lieu d’être dans l’instant présent. Dans cette chanson, on retrouve l’anxiété qui m’habite tout le temps car j’ai peur de l’après.

Peux-tu nous en dire plus sur sa mise en images ?

J’ai travaillé avec un styliste pour ce clip mais 75% des tenues que l’on voit dans cette vidéo sont les miennes ; ce sont des choses que je porte au quotidien. Pour moi, l’identité visuelle dans la musique est le facteur numéro 1, c’est quelque chose à prendre vraiment en compte et c’est pour cela que j’avais envie de le développer. Je pense avoir un peu une vieille âme ; j’aime les objets ou les fringues qui racontent des histoires. J’avais envie de porter cette esthétique années 70 dans ce clip tout en apportant des codes un peu nouveaux ; un mec qui porte un col lavallière rose pastel, ce n’est pas hyper courant. Je ne me voyais pas arriver juste avec une chanson, c’est un « package », si je peux présenter une image qui va interpeler, c’est une chance supplémentaire pour moi.

(c) VEP

(c) VEP

De quoi ta tête est-elle pleine ?

De stress et de peur (rires) mais d’envies aussi. Plus ça va et plus je me rends compte que je dépasse les limites que je m’étais construites dans ma tête. Je vais toujours plus en plus haut.  Je pense que ma tête est pleine d’adrénaline ; c’est ce qui m’habite, c’est quelque chose de pulsionnel et de vital. Tout cela mêlé d’anxiété mais je le vis bien !

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Je suis né juste avant les années 2000, dommage pour moi (rires). Je me souviens que le premier album que l’on m’a offert était celui de Nâdiya. J’ai écouté Alizée mais surtout Christophe, Barbara, Alain Bashung, Bernard Lavilliers…que l’on retrouve dans mes influences. Mes parents écoutaient beaucoup Indochine période années 80, Yannick Noah, Noir Désir…Ma culture musicale est constituée d’un mixte entre ce que mes parents écoutaient dans la voiture ; que je ne retranscris pas dans mes chansons aujourd’hui ; et ce que j’ai été cherché par moi-même.

Quels sont tes prochains projets ?

Je continue d’écrire de nouveaux titres ; un autre single est prévu et un disque devrait suivre en 2022. Il y aura une session acoustique de « La Tête Pleine » prochainement et nous allons essayer de caler un concert par mois sur Paris. Ensuite, nous verrons où la lumière du jour nous mènera !

Rencontre avec Oete au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « La Tête Pleine » !
https://www.facebook.com/jesuisoete
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