Rencontre avec Jude Todd à l’occasion de la parution de « Don’t Need Your Love/Toujours Là » !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis auteur, compositeur et interprète principalement de Pop Anglaise. Je suis moitié Français et moitié Anglais ; mon père est Anglais et ma mère est Française et professeure d’anglais, ce qui explique que nous avons toujours beaucoup parlé anglais à la maison. Le fait d’être bilingue aide beaucoup. Si je fais de la musique vraiment sérieusement depuis quatre ans ; c’est mon métier et j’en vis ; j’ai commencé à écrire mes premières chansons à l’âge de 14 ans. Au lycée, j’ai monté un premier groupe qui s’appelait Sunday Fools, nous avons fait pas mal de scènes dans la région de Fréjus d’où je suis originaire. Je suis guitariste rythmique et je suis accompagné de deux musiciens ; Flo et JC qui sont avec moi depuis le début de ce projet et qui m’aident à produire les morceaux. Le projet peut passer pour un projet solo car il porte mon nom mais ça devient de plus en plus un projet de trio car Flo et JC m’apportent beaucoup de conseils, ils aident aux arrangements et ils peaufinent mes idées.
Pourquoi as-tu attendu plusieurs années après ta participation à The Voice pour présenter tes titres au grand public ?
J’ai participé à la saison 2 de The Voice en 2013, j’avais 18 ans et quand on participe à une émission comme celle-là, il faut déjà avoir un projet de prêt car sinon, on t’oublie vite. J’étais jeune et je n’avais pas pensé à cela. Je suis arrivé à l’étape des directs, ce qui m’a ouvert des portes pour beaucoup de choses mais c’est quand même un coup de projecteur très éphémère. J’ai un peu surfé sur la vague pendant quelques mois en faisant des premières parties dont BB Brunes et Bastian Baker et cela m’a permis d’avoir assez de légitimité pour continuer à donner des concerts un peu partout en France dont le Festival de Carcassonne, le Rockstore à Montpellier, des tournées avec Amir, Louane, Benjamin Biolay, Kyo, Alice Marton, Charlie Winston…Pour l’instant, dans mon « CV », je suis plus un artiste issu de la scène. Au-delà de cela, se développer au niveau artistique, cela prend du temps. Même s’ils ne sont pas tous sortis, nous avons fait beaucoup de morceaux depuis quatre ans et maintenant, nous préparons un premier EP dont je suis très fier. Ce disque verra le jour dans quelques mois et nous sommes assez confiants d’autant que nous avons un vrai following derrière ; nous sommes de plus en plus entourés.
Que retrouve-t-on dans tes textes ? Écris-tu principalement sur des choses intimes ?
Il fut une période où je parlais beaucoup d’amour mais de manière négative notamment de ruptures douloureuses car c’est ce que je vivais surtout à la fac. Aujourd’hui, je suis en couple depuis trois ans et demi, ça se passe très bien et pour moi ; et je pense qu’il en va de même pour d’autres artistes ; quand tout se passe bien en amour, je trouve que c’est un peu ennuyeux à raconter ; c’est dur de trouver quelque chose d’original à dire autre que je suis heureux, tu es belle, je t’aime…Ces derniers temps, j’ai essayé d’aborder des thèmes un peu plus vastes et un peu plus recherchés sur ce que je vois dans la vie quotidienne. L’EP qui arrive ; même s’il y a un peu d’amour positif dedans ; parlera beaucoup plus d’évasion, de voyage, de la nostalgie de l’été…
De quoi parle « Don’t Need Your Love » ?
Malgré son titre, cette chanson ne parle pas d’amour. « Don’t Need Your Love » est un peu un message destiné aux gens qui vont te descendre, qui ne vont pas croire en toi, qui vont te dire de faire autre chose et de trouver un vrai boulot. C’est quelque chose que j’ai vécu et que je vis encore aujourd’hui et dans cette chanson, j’ai voulu en parler en disant que je continue d’avancer quand même sans avoir besoin d’eux ni de leur amour ; j’ai juste besoin de celui des gens qui croient en moi et qui sont là pour m’épauler.
Une version française intitulée « Toujours Là » vient de sortir ; c’est ton premier morceau dans notre langue ; est-ce une traduction fidèle ou est-ce une adaptation ?
C’est une adaptation car une traduction littérale n’aurait rien rendu. J’avais essayé pour voir ce que cela donnerait pour rigoler et ce n’était vraiment pas bon. Je pense que l’adaptation en français raconte plus la vérité. Dans la version Anglaise, il y a une part de vérité mais elle est assez imagée. Comme je ne suis pas très fort en images dans notre langue, je n’avais pas envie de prendre le risque de rater mes métaphores. J’ai laissé parler ma sincérité.
Comptes-tu à présent naviguer entre le français et l’anglais ?
En ce moment, nous travaillons un peu le français pour essayer de toucher le marché francophone au niveau des radios et des médias. A vrai dire, c’est compliqué quand on est un artiste en développement de ne proposer que de l’anglais car on se retrouve face aux fameux quotas qui imposent aux radios de diffuser aux heures d'écoute significative un minimum de 40 % de chansons d'expression française. C’est grâce à Duncan le manager du projet que j’ai tenté une version en français de « Don’t Need Your Love » ; jusqu’à présent, j’avais toujours repoussé les titres en français car cela ne fait pas du tout partie de ma culture même si je peux apprécier des artistes comme Vianney et Julien Doré.
Il y a beaucoup de collaborations dans ta discographie et dans des styles différents, peux-tu nous en dire plus sur cette envie de partage mais aussi sur cet éclectisme ?
J’aime tout simplement composer et écrire des chansons et j’apprécie de le faire autant pour mon projet que pour ceux des autres tout en restant Pop. Passer par d’autres artistes est aussi un moyen de se faire connaître. Pendant les confinements, il y a eu quelques propositions grâce à Joren qui est un producteur Belge qui possède un label qui produit des DJS qui mixent mais qui ne composent pas. Comme ces DJS n’avaient plus la possibilité de jouer en live à cause de la fermeture des discothèques, ils avaient besoin de compositions afin de faire du streaming. J’ai donc composé trois morceaux pour trois DJS différents durant cette période dont « Catching Feelings » pour Hide N Seek qui a plutôt bien fonctionné aux Etats-Unis. C’est la première fois que je faisais ça et que j’avais le temps surtout. Ça a été un kif. Depuis, j’ai collaboré sur deux titres avec Odyssey qui avait bien marché avec « Fly » il y a quelques années. Ça m’intéresse beaucoup d’écrire pour d’autres sans forcément prêter ma voix.
Ton premier EP est en préparation, contiendra-t-il les singles déjà sortis ou sera-t-il composé d’inédits ?
La plupart des titres de cet EP ont été écrits pendant les confinements et même s’ils ont été pensés probablement dans un mauvais mood, ils parlent de choses positives. « Don’t Need Your Love » devrait faire partie de ce disque et je trouve cela logique car c’est celle que nous avons lancé en premier. Nous avons dans l’idée de faire un EP en deux volumes ; partie I et partie II et pour le moment, je ne sais pas encore quels morceaux seront présents sur ces disques. En ce qui concerne « Better With You » qui était sorti quelques mois avant et qui nous avait permis de signer avec The Orchard, c’est un titre très cool mais qui ne fait plus vraiment partie du projet car il était plus Electro, toutefois, il sera chanté en live.
Comment décrirais-tu ton univers ?
C’est compliqué à dire car il y a un mélange de positif et de négatif dans cet univers, c’est assez paradoxal. Jusqu’à présent, les morceaux que j’ai pu sortir étaient composés sur des mélodies assez joyeuses alors que les thèmes de mes chansons étaient assez tristes. Pour moi, il ne faut pas que la musique soit de la prise de tête ; c’est pourquoi, nous avons envie d’évoluer sur quelque chose de Pop, de catchy, d’un peu summer, de positif, d’enthousiaste et de feel good qui donne envie de chanter, de danser et de voyager. J’ai envie de présenter une musique qui donne la pêche tout en racontant une histoire avec un bel habillage.
Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?
C’est vaste et cela reste très Anglais. Plus jeune, j’écoutais beaucoup Robbie Williams et Daniel Bedingfield. En grandissant, je me suis intéressé à The Verve, The Beatles…En mode crise d’ado, c’était Oasis, Blur, The Kooks, The Fratellis, The View, Arctic Monkeys…C’était la musique que je faisais avec mon groupe au lycée. Ensuite, je me suis rapproché un peu de la Pop-Folk avec des artistes comme Mumford & Sons, Vance Joy, The Lumineers, Ed Sheeran…J’écoute également des artistes du moment comme Julia Michaels, JP Saxe, Shawn Mendes, Justin Bieber…
Qu’aimerais-tu apporter au public grâce à ta musique ?
Du bonheur ! J’ai envie que les auditeurs puissent s’identifier à mes chansons ; j’ai à cœur de raconter des histoires universelles en abordant des émotions qui le sont également. J’ai envie d’avoir une relation un peu intime avec le public.
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Jude Todd - Don't Need Your Love (Official Video)
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Don't Need Your Love (Bart & Baker Remix)
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Toujours là (Don't Need Your Love)
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