Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Delacourt au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Bilbao » !

Publié le par Steph Musicnation

©Sarah Balhadere

©Sarah Balhadere

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Noémie : Nous sommes le duo Delacourt, Noémie et Amélie, deux sœurs qui chantent.

Amélie : Je suis auteure, compositrice, interprète et comédienne tout comme ma sœur qui fait également pas mal de jingles radio.

N : Effectivement, j’ai été pas mal choriste de studio et j’ai œuvré notamment pour la radio, la publicité et j’ai fait aussi des chœurs sur des albums.

: Nous sommes originaires de Paris ; du 13ème arrondissement plus précisément.

Avez-vous souvent œuvré conjointement avant de vous exprimer au sein de Delacourt ?

: Avant Delacourt, nous l’avons fait mais plutôt de manière ponctuelle. Amélie m’a écrit quelques chansons pour Morikan ; mon projet solo ; et j'ai été aidée par ma soeur notamment pour l’aspect scénique.

A : J’ai également un projet solo que j’ai mis de côté pour l’instant au profit de Delacourt ; Noémie est souvent venue participer à Billie notamment en venant chanter avec moi durant des concerts. En dehors de cela, c’est souvent des gens de l’extérieur qui sont venus nous inviter à participer à des projets en tant que choristes ou chanteuses. L’année dernière, nous avons notamment participé à un hommage à Hubert Mounier. Ce sont des choses que nous aimons bien faire.

Quel  a été le déclic pour monter ce projet musical ?

A : Justement, c’est le fait que de plus en plus de gens nous demandaient de participer à leurs projets. Quand nous montions sur scène et que nous chantions toutes les deux, nous voyions bien la réaction du public. Le côté famille, sœurs qui se ressemblent et qui chantent ensemble, ça créait toujours une émotion malgré nous et nous nous sommes dit qu’il fallait que nous en fassions quelque chose.

N : Je pense que le déclic a été la première chanson sur laquelle nous avons travaillé…

A : …et la rencontre avec Raph.

©Sarah Balhadere

©Sarah Balhadere

Que s’est-il passé pour vous depuis 2019 ; moment où Delacourt est « né » ?

A : Nous avions une petite problématique à savoir le fait que nous n’avions pas les mêmes goûts musicaux. Moi, je viens plus de la scène Indé, Electro, New Wave et ma sœur, plus de la scène World, Soul, Groove. Il a fallu que nous trouvions une esthétique/une identité qui fasse que nous puissions allier nos voix sur un projet commun.

: Pendant longtemps, nous avons cherché l’esthétique musicale et même l’univers des textes ; ce que nous voulions raconter, nous avons eu du mal mais c’est parce que nous avions envie de raconter plein de choses.

A : Juste avant de créer Delacourt, nous avions commencé à diffuser des covers mais nous avons rapidement eu envie de chanter nos propres titres et quand « Bilbao » est née, nous avons continué à écrire des chansons.

N : C’est ce qui a déclenché notre rencontre avec notre réalisateur Raphaël Léger à qui nous avons fait écouter nos maquettes.

A : Nous sommes très copines avec Cléa Vincent à qui nous avions demandé de nous écrire une chanson et c’est elle qui nous a dit que ça intéresserait le musicien avec qui elle bossait d’écouter nos titres.

N : Elle pensait que ça allait plaire à Raphaël qui fait la réal sur ses disques. Nous l’avons rencontré avec Cléa ; ça a été un gros crush et ça a vraiment amorcé l’entrée sur la route Delacourt. Par la suite, nous avons lancé la diffusion de covers de façon beaucoup plus régulière sur les réseaux sociaux.

A : Comme nous ne pouvions pas montrer encore tout à fait ce que nous faisions, c’était un moyen de lancer le projet et d’attirer des personnes sur nos réseaux sociaux.

« Bilbao » synthétise-t-il la direction musicale de votre projet ?

A : De notre premier EP, oui. Après, nous verrons les chemins que nous choisirons. Nous voulions présenter quelque chose de Pop et de solaire qui fasse du bien aux gens car nous avons tous vécu des moments un peu douloureux dans nos vies et quand nous avons des moments de bad, on repense à des soirées avec des potes et nous avons vraiment crée le projet en direction de cela. Notre intention est d’apporter de la chaleur et de remonter le moral des auditeurs. C’est une mission qui peut paraître bête mais elle est hyper importante dans la vie.

N : Musicalement, ce titre synthétise ce projet et cet EP à paraître. Dans « Bilbao », il y a ce mélange de musiques actuelles à tendance Electro dans le son, cette petite guitare Bossa derrière et nos deux voix qui sont à l’unisson, qui se mêlent et s’harmonisent.

De quoi parle cette chanson ?

A : Dans cette chanson, il est question d’oiseaux qui vont migrer vers le chaud mais concrètement, elle parle de quelque chose qui se passe tous les ans pour de vrai chez nous…

N : …une migration bien réelle ; celle des sœurs Delacourt au mois de juillet !

A : Pour t’en dire plus, nous sommes nées à Paris mais dans les années 90, nos parents sont partis s’installer dans La Drôme et nous avons grandi dans un cadre assez idyllique dans une sorte de grand chalet dans la forêt. Tous les ans, nous ouvrons les portes de ce que nous appelons la maison du bonheur et tous nos copains ; en règle générale ; des villes descendent pour passer toutes les vacances dans cette maison où il se passe des choses fantastiques. C’est le Club Med de tout le monde ! Nous donnons des concerts, nous organisons des sorties à la rivière…C’est un endroit où tout le monde se retrouve et s’écoute. C’est une bulle de microsociété bienveillante. Cette chanson parle de cela car les oiseaux sont nos amis.

©Sarah Balhadere

©Sarah Balhadere

Pouvez-vous nous parler de sa mise en images ?

N : Nous pourrions en parler pendant des heures ! (rires)

A : Il y a eu plein de rebondissements…Notre première idée a évolué car notre styliste ne nous suivait pas sur ce coup-là. Nous avons donc pensé partir en décapotable de Lyon où nous habitons actuellement pour aller jusqu’à Marseille et sur la route, nous voulions embarquer des oiseaux qui cherchent le Sud pour y faire leur migration. Nous avons trouvé une décapotable mais comme la vie est faite de surprises…tout ne s’est pas passé comme prévu ! La voiture en question est tombée en panne la veille du tournage ; nous en avons trouvé une nouvelle mais nous avons dû essuyer 48 heures de pluie alors que dans ce clip, nous sommes dans des superbes petites tenues très légères.

N : Il a fait beau la semaine d’avant et celle d’après mais quand nous avons tourné, c’était pile le moment où il a plu et où il a fait 15 degrés. Nous avons tourné sous la flotte et dans le froid mais c’était génial. Nous avons des souvenirs fabuleux et nous avons beaucoup rigolé.

A : Il faut savoir que tous les oiseaux présents dans ce clip sont nos amis qui viennent dans cette maison du bonheur dans La Drôme.

Que représente la ville de Bilbao pour vous ?

A : Notre maman est scénariste mais son premier travail est d’être professeure d’espagnol. Dès notre plus jeune âge, nous avons été habituées à partir en vacances en Espagne mais nous ne sommes jamais allées à Bilbao. Nous sommes beaucoup allées à Barcelone, Valence, Séville mais jamais à Bilbao. Il n’y a pas longtemps, notre mère nous a dit qu’elle ne comprenait pas notre trip avec Bilbao puisque la famille n’y est jamais partie en vacances. La sonorité du mot Bilbao nous a plu et maintenant, on se dit qu’il faut qu’on y aille.

N : Il faut aller chanter « Bilbao » à Bilbao !

A : On peut dire que c’est une rêverie…

N : …un Eldorado.

A : Ce qui est marrant, c’est que dans les références qui nous parlaient en termes d’images, il y avait le Douanier Rousseau qui a peint beaucoup de jungles sans jamais voyager. « Bilbao » est donc  un peu notre Douanier Rousseau en chanson.

« Bilbao » a-t-il été un premier single évident ?

N : Oui, ça a été une décision unanime et très rapide. Pour nous, « Bilbao » était le morceau qui représentait le plus projet de manière générale ; autant musicalement que dans le texte ou que dans l’utilisation de nos voix. Nous n’avons vraiment pas tergiversé pendant des heures.

A : Il n’y avait pas de doute.

©Sarah Balhadere

©Sarah Balhadere

Pourquoi avoir attendu « autant de temps » pour le présenter ?

: Ça s’appelle le COVID !

N : Au début du projet, nous étions parties pour le travailler beaucoup au niveau du live car nous adorons la scène et nous venons de là. Malheureusement, en effet, le COVID est arrivé et nous nous sommes dit que nous allions le développer autrement. Nous avions très envie de faire écouter nos chansons et nous ne voulions plus attendre cette réouverture des salles.

A : Comme tout un chacun, nous avons espéré, nous nous sommes projetées et à chaque fois, le COVID revenait. Ça a été frustrant. Nous ne voulions pas sortir du son sans pouvoir aller le défendre humainement.

Qui retrouve-t-on dans votre culture musicale ?

A : Pour le projet Delacourt, le titre « Palco » de Giberto Gil est une référence tout comme « Toi Mon Toit » d’Elli Medeiros. Plus personnellement, j’adore la New Wave, je suis fan de New Order, The Cure, Depeche Mode

N : Pour ma part, j’adore Noa et je dirais même qu’elle m’a portée durant toute ma carrière de chanteuse. J’aime le mélange variété et World Music. J’ai beaucoup écouté Sting, Natacha Atlas, Dalida

Quels sont vos prochains projets ?

N : Notre premier EP « Bilbao » qui est composé de cinq titres sortira le 27 août et un second single en sera extrait à ce moment-là.

A : Nous travaillons déjà sur notre premier album qui est prévu pour 2022. Nous préparons le live afin de partir en tournée à partir de la rentrée. Nous chanterons et danserons et nous serons habillées avec des couleurs durant ces concerts à venir qui seront souriants et qui offriront des bons moments ! Une première date est prévue fin septembre…

Rencontre avec Delacourt au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Bilbao » !
https://www.facebook.com/delacourtmusic
Commenter cet article