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Rencontre avec JONDOE à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier titre !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Samy Jourdan

(c) Samy Jourdan

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Joe et j’opère en tant que DJ sous le nom de JONDOE. Je suis un jeune producteur de bientôt de 37 ans et je dis bien jeune car avant tout, j’ai plutôt derrière moi une carrière de DJ. J’ai travaillé durant plus de dix ans dans le luxe pour LVMH et c’est pour cela que je dirais que j’ai une vraie notion du monde du travail en tant que salarié, la musique auparavant était une passion dans laquelle j’avais vraiment envie de m’épanouir.

Pourquoi as-tu choisi JONDOE comme pseudo ?

Choisir JONDOE comme pseudo avait beaucoup de sens pour moi. Jon Doe est le nom que l’on donne aux personnes dont on n’a pas l’identité. Jon Doe est donc un inconnu que l’on identifie ainsi pour qu’il puisse avoir un état civil. Dans ce nom, ce qui me plaisait, c’était d’être quelqu’un et personne à la fois être ; un Monsieur Tout-le-monde sans rapport de couleur ou de genre.

Évolues-tu dans la musique depuis de nombreuses années ?

J’ai commencé à être DJ en 2007 et a opéré dans les soirées parisiennes en 2013. Dans un premier temps, j’ai lancé une soirée qui s’appelait La Bande à Part. A l’époque, j’ai crée cette soirée car je me suis dit que j’avais quelque chose à faire avec le réseau dans lequel je travaillais ; les grands magasins parisiens. A ma grande surprise, la première soirée qui a été organisée dans un bar à Oberkampf qui avait une capacité d’accueil limitée s’est retrouvé full ; sans vouloir exagérer, je pense que nous avions doublé le nombre de places ; ça tapait à la vitre pour pouvoir rentrer et le trottoir débordait de monde. J’avais déjà mixé un peu auparavant mais c’est la première soirée où j’ai pris conscience de la force qu’il pouvait y avoir entre les platines et les gens. La musique permet de rassembler, de fédérer et de partager et c’est ce qui me plaisait vraiment. Forcément, après une première soirée qui se passe aussi bien, on a envie de continuer et du coup, cette soirée est devenue mensuelle mais créer une soirée, c’est plus simple que de la faire vivre. Au bout d’une dizaine de soirées, je me suis rendu compte que c’était compliqué d’être à la fois promoteur et acteur en tant que DJ ; la double casquette peut être assez difficile à gérer. A partir de là, je me suis vraiment concentré sur le DJing.

(c) Samy Jourdan

(c) Samy Jourdan

Quel a été le déclic pour te jeter dans le grand bain avec « 1st Step » ?

Je dirais que le déclic a été malheureusement et peut-être heureusement le COVID. Juste avant ce fameux mois de mars 2020, j’avais eu la chance d’être pas mal booké, j’avais eu une très belle année 2019, j’étais sur ma lancée, tout se passait bien. La production était quelque chose qui m’animait depuis une dizaine d’années mais à vrai dire, je me concentrais vraiment sur mes DJ sets. Quand il y a eu ce gros stop à cause du COVID, j’y ai pensé de plus en plus d’autant plus qu’à ce moment-là, j’ai commencé les live streams sur les réseaux sociaux. Avec des amis DJS, nous avons lancé un podcast qui s’appelait « I Got 5 On It » qui a duré pendant deux mois ; ça occupait le temps, ça montrait que nous étions présents mais je sentais qu’il me fallait autre chose et la production musicale est devenue beaucoup plus évidente. Après plus d’une dizaine d’années à jouer les titres des autres, je me suis dit que le temps était venu de me lancer afin de commencer à jouer mes propres titres. C’est une suite logique. Je me suis donc vraiment lancé dedans en septembre 2020, je me suis concentré là-dessus, j’ai appris, peaufiné et « 1St Step » est né assez instinctivement comme la plupart des prods sur lesquelles je suis en train de travailler. Ce titre est né en deux jours et ça a été la première fois où je me suis dit qu’il ne fallait pas qu’il reste dans les tiroirs et c’est pour cela que je l’ai fait écouter à des amis DJS. A ma grande surprise, j’ai eu des retours plutôt bons et j’ai senti que c’était sincère. Par le biais de réseaux et de rencontres, j’ai eu la possibilité de présenter « 1st Step » à Olivier Soumali qui est le directeur du label Aaki Records. Je savais que je faisais écouter ce titre à la bonne personne car Olivier est quelqu’un de franc et de direct. Cette étape était décisive pour moi. Après écoute du morceau, Olivier s’est retourné vers moi et il m’a dit qu’il était intéressé et qu’il avait envie que l’on bosse ensemble.

Comment décrirais-tu musicalement « 1st Step » ?

La rythmique de « 1st Step » se situerait entre de l’Afrobeat et du Baile car il y a des sonorités Brésiliennes dans ce morceau et il y a une influence House 90’s au niveau des claviers.

Qu’as-tu eu envie de transmettre par le biais de ce morceau ?

Le dépassement de soi, la motivation, la bonne vibe, le good mood…Je pense que « 1st Step » arrive au bout moment avec le retour des beaux jours, les terrasses qui rouvrent, les rooftops…Pour moi, ce morceau est vraiment dans cette énergie-là. Pour en avoir fait l’expérience, avec « 1st Step », on peut faire son sport, boire un verre, profiter, danser…

(c) Samy Jourdan

(c) Samy Jourdan

Te verrais-tu sortir une seconde version avec du texte dessus ?

Ce n’est pas prévu mais je ne suis pas fermé aux propositions. Nous avons surtout l’ambition de proposer d’autres choses derrière car nous n’allons pas nous arrêter au premier pas.

Justement, ce morceau est-il le premier pas vers un format plus long ?

Exactement, nous allons entrer en studio cet été pour travailler sur pas mal de prods et notamment sur un format EP.

Selon toi, que pourrait illustrer « 1st Step » ?

Pourquoi pas un défilé de mode, c’est un univers qui me plait énormément, j’y ai travaillé durant plus de dix ans et en tant que producteur ; forcément ; j’aimerais y mettre ma touche. C’est un objectif. J’aimerais proposer ce morceau à des grandes maisons. En dehors de cela, je pense que le clip de « 1st Step » est assez parlant. Pour moi, ce morceau illustre le fait de fédérer, de partager, de rassembler sans faire de distinctions. Dans cette mise en images de « 1st Step », on voit des personnes avec des profils différents qui ne forment qu’un seul et même visage à certains moments du clip et c’est le message que l’on souhaitait faire passer.

(c) Samy Jourdan

(c) Samy Jourdan

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’ai été initié à la musique très jeune par mon grand frère qui est de 7 ans mon ainé mais également par mes parents notamment par ma mère qui écoutait énormément de musique. Ma culture musicale s’est construite entre la variété Française et la culture Hip Hop dans sa globalité car j’étais autant fasciné par le Rap que par les graffitis, la danse, le beatbox et le DJing. J’ai trouvé une sorte de refuge dans cette culture Hip Hop et une source d’apprentissage. A travers des textes de Rap, j’ai appris beaucoup de choses ; grâce à eux, je suis allé chercher des informations par moi-même. Je me retrouvé dans l’énergie de cette culture. Par sa richesse, le Hip Hop m’a amené rapidement vers la Soul, le Funk, la House, la Bossa Nova, le Reggae…J’aime la musique dans sa globalité et je dirais que ce sont les sonorités qui m’émeuvent le plus. Par ailleurs, ma culture musicale s’est faite dans l’écoute d’albums. Je n’ai pas pris l’habitude de n’écouter que le titre extrait du disque qui passait à la radio. Cette culture d’écoute d’albums m’a rapidement permis de comprendre que parfois il fallait aller chercher le titre qui pouvait passer aux oubliettes plutôt que simplement les singles mis en avant. Je pense que cela m’a beaucoup aidé dans la façon de composer mes mixes.

Peux-tu nous présenter ton émission « INDOEHOUSE » ?

L’idée de cette émission est venue des confinements et des couvre-feux à répétition. Par ailleurs, nous savions que « 1st Step » allait arriver mais que cette marche mettait un peu de temps à être franchie et du coup, avec Aaki Records, nous avons décidé de lancer cette émission par le biais de ma chaîne Twitch. Ce programme s’appellait « INDOEHOUSE » parce qu’il avait lieu chez moi. Comme beaucoup de DJS, je pense qu’il était important de montrer que nous existions encore et nous pouvions continuer à partager la musique malgré la fermeture des clubs, des bars et de tous autres lieux de vie. Cette émission qui avait lieu hebdomadairement le jeudi m’a permis de commencer à installer un peu mon identité artistiquement parlant. La dernière a eu lieu pour la sortie du titre car l’idée est de retrouver les gens physiquement !

Rencontre avec JONDOE à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier titre !
https://www.facebook.com/jondoemusik
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