Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Sarah Jad à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Laurent Sigwald - Artwork Philippe Arbanti

(c) Laurent Sigwald - Artwork Philippe Arbanti

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteure, compositrice et interprète. Je suis autodidacte en guitare, au piano et en chant. Cela fait une vingtaine d’années que je chante professionnellement et jusqu’à présent, j’ai beaucoup évolué dans des groupes que ce soit de reprises ou de compositions originales et cela m’a permis de beaucoup voyager en France et à l’international. Par ailleurs, je donne des cours de chant depuis deux ans car je suis également coach vocal.

Tu as participé à The Voice en 2014, pourquoi avoir attendu autant de temps pour sortir ton premier EP ?

Cela résulte de plusieurs choses. Tout d’abord, il y a cette carrière de chanteuse en groupe qui m’a permis d’acquérir une solide expérience le métier pendant près de 20 ans. J’aime beaucoup travailler en équipe et c’est toujours le cas. Le projet solo était là depuis longtemps ; dans ma tête en tout cas (rires) ; et il s’est concrétisé juste après The Voice qui a lui donné l’impulsion nécessaire pour exister. Cette émission m’a confortée dans l’idée qu’il fallait que je fasse quelque chose toute seule. Suite à cela, j’ai rencontré les bonnes personnes pour le faire car il ne suffit pas de vouloir, il faut pouvoir le faire et j’avais besoin d’être entourée d’une équipe solide.

Comment décrirais-tu ce premier pas discographique au niveau de l’énergie ?

Justement, c’est une musique qui est pleine d’énergie et de dynamisme ;  elle est très positive et fédératrice. J’avais la volonté de faire quelque chose de frais et de punchy. C’est ce qui me caractérise le plus.

(c) Laurent Sigwald

(c) Laurent Sigwald

Pourquoi avoir choisi de t’exprimer en anglais plutôt qu’en français ?

C’est surtout une question de culture musicale car la mienne est surtout Anglo-Saxonne et Américaine. Je ne me suis pas trop posé la question de la langue en réalité, ça m’est venu naturellement. J’aime écrire en anglais et je trouve que la sonorité de cette langue se prête beaucoup plus à ma voix que le français.

Peux-tu nous dire qui sont les artistes qui peuplent cette culture musicale dont tu viens de parler ?

C’est une colle car c’est tellement large ! ça va dans tous les sens, en fait. ça peut aller dans le Rhythm and Blues et la soul avec des artistes comme Tina Turner et Aretha Franklin, la Funk avec le groupe Kool & The Gang, la Pop avec Pink, Katy Perry, le Rock avec Nirvana, Alanis Morissette…le groupe Halestorm dont la chanteuse est extra est une de mes grosses références mais il y en a tellement plein d’autres…Tout ce que je mets ensemble là, cela fait ma musique.

De quoi parlent tes quatre premières chansons ?

La liberté est un thème qui revient assez souvent surtout qu’en ce moment, nous en avons bien besoin. Mais c’est quelque chose qui perdure chez moi depuis bien longtemps. Je parle également d’amour qui tient une place importante chez chacun de nous et aussi d’évasion.

(c) Laurent Sigwald

(c) Laurent Sigwald

Peux-tu nous parler de la mise en images d’« American Life (Daydreaming) » ?

Au départ, nous voulions aller clipper ce titre aux États-Unis mais malheureusement, nous en avons été empêchés…Comme « American Life (Daydreaming) » est vraiment l’histoire de potes qui font de la musique ensemble, je voulais que ça transparaisse dans ce clip. Le fond vert, le fait de tout prendre en décalé et en dérision, de ne pas se prendre la tête, c’était vraiment ça l’idée. Nous nous sommes déguisés avec des costumes et nous avons bien rigolé. Nous avons passé une super journée de tournage. Ce clip retranscrit vraiment l’idée de s’amuser.

A quoi ressemblerait ton propre rêve Américain ?

Aller à Los Angeles, me balader sur Hollywood Boulevard, les palmiers, la plage, jouer ma musique et pourquoi pas me produire au Whisky à Gogo qui est un endroit mythique de la scène Rock à L.A.

Ton premier EP est-il un avant-goût de ton premier album ? Représente-t-il le style musical que tu souhaites développer à l’avenir ?

Oui, je souhaite garder ce côté Pop-Rock avec des machines et beaucoup de guitares et j’aimerais faire un album même si ce n’est pas encore d’actualité. En tout cas, je travaille pour…

(c) Laurent Sigwald

(c) Laurent Sigwald

Si on te proposait une collaboration à mille lieues de ton univers musical, vers quoi aimerais-tu te diriger ?

Difficile de répondre car j’’aime tellement de choses…Peut-être que j’irais vers quelque chose de Soul car c’est également l’une de mes influences premières.

En parlant de collaborations, as-tu déjà fait des featurings avant de sortir ton EP ?

Oui, j’ai fait pas mal de collaborations par le passé. J’ai notamment enregistré un duo avec Renaud Hantson sur son dernier album, un chant de noël avec Kevon ; il y avait une quarantaine d’artistes, il a fait venir tous ses amis sur une chanson, c’était super beau ; j’ai collaboré également avec Gaëlle Buswel et j’ai participé aussi au concept A L’Aveuglette. Ce featuring s’est fait à l’aveugle, je ne savais pas du tout avec qui j’allais jouer, on m’a demandé de créer une mélodie avec un texte, on m’a juste donné un tempo, j’ai envoyé ce que j’ai crée à Vincent Thermidor, l’initiateur du projet, qui a fait la même chose avec un bassiste, un clavier et un batteur ; il a mélangé tout cela et ça a donné un super résultat qui est assez étonnant.

Quels sont tes prochains projets ?

Nous allons promouvoir l’EP au maximum. Bien que la réouverture des salles reste encore floue actuellement, nous commençons à en démarcher et nous avons déjà quelques opportunités à confirmer et une résidence qui est déjà fixée à fin Mai à La Batterie, une salle de spectacle à Guyancourt (78). Nous avons développé le live stream et nous avons enregistré quelques sessions acoustiques qui seront diffusées dans le courant du printemps. Il y aura certainement un prochain clip mais pour l’instant, rien n’est défini. En parallèle à tout cela, je suis en train de me spécifier dans mes cours de chant, que je donne en visio pour le moment même si je préfèrerais nettement travailler avec mes élèves en présentiel. Malgré tout, c’est une expérience très enrichissante qui nécessite beaucoup de concentration et de précision, et je commence à créer mon petit univers autour de cela.

Rencontre avec Sarah Jad à l’Idol Hôtel à l’occasion de la parution de son premier EP !
https://www.facebook.com/sarahjadonline
Commenter cet article