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Rencontre avec KVM à l’occasion de la parution de « Tanzanie » !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec KVM à l’occasion de la parution de « Tanzanie » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 24 ans, je viens de Roubaix et je suis auteure, compositrice et interprète. Plus jeune, j’ai joué de l’alto et j’ai fait partie d’un orchestre.

La musique a-t-elle toujours été ton plan A dans la vie ?

Faire de la musique a toujours été un rêve pour moi mais je voyais cela comme quelque chose d’irréaliste qui n’arrivait qu’aux autres et du coup, je me suis tournée vers les études. J’ai fait du commerce international et je suis allée jusqu’au master. Pendant mes études, j’ai eu l’occasion de partir à l’étranger, je suis allée aux Etats-Unis et notamment à Los Angeles. Au retour de ce voyage, j’ai réfléchi à ce que je voulais vraiment ; j’ai arrêté de me voiler la face, je me suis dit que c’était dans la musique que j’allais vraiment m’épanouir et je me suis lancée.

Comme tu as vécu aux USA, as-tu pensé à faire carrière en anglais ?

J’ai commencé en anglais mais je dois dire les producteurs Anglophones ne comprennent pas trop le français et par ailleurs, pour moi qui ai grandi avec le Rap US, le fait d’être influencée par cette culture Américaine et la retranscrire en français, c’était un challenge. Pour être sincère, chaque morceau est un défi pour moi que ce soit au niveau du flow ou de l’écriture.

Rencontre avec KVM à l’occasion de la parution de « Tanzanie » !

Te diriger vers l’urbain était-ce une évidence ?

Oui, ça a toujours été l’urbain pour moi car c’est avec cette musique que j’ai grandi. J’ai été influencée par le Rap US et le R&B Américain ; ces styles me parlent. Je créé ma musique en fonction de ce que j’écoute et je dois dire que c’est l’urbain qui me correspond le mieux aujourd’hui.

Comment vois-tu ton évolution musicale depuis la parution de « Madonna » à l’automne 2019 ?

« Madonna » était un essai ; comme on dit. J’ai fait ce titre par rapport aux artistes que j’écoutais. A ce moment-là, il y avait une vague de rappeuses Américaines dont faisaient partie City Girls et Saweetie et j’ai voulu faire comme elle. Avec le recul, je pense que ce titre n’était pas naturel et que ce n’était pas moi. Depuis la parution de « Madonna », je me suis cherchée, je me suis trouvée et c’est le R&B qui me correspond le mieux finalement. Il y a eu beaucoup de changements depuis un an et ils ont eu lieu grâce à « Madonna » qui m’a servi de leçon. Sans ce titre, je pense qu’il n’y aurait pas eu de KVM aujourd’hui.

La Queen Of Pop fait-elle partie de tes références musicales ? Est-elle un modèle pour toi ?

Madonna n’a pas été une grande influence pour moi, même si c’est une légende. En revanche, c’est une artiste respectable qui a une grande carrière et en cela, elle est inspirante. Forcément, cela donne envie d’aller aussi loin qu’elle.

Rencontre avec KVM à l’occasion de la parution de « Tanzanie » !

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Lil Wayne que j’admire depuis très longtemps, Summer Walker, Teyana Taylor, SCH qui est une grosse source d’inspiration, Ninho, Booba et plus récemment PLK.

De quoi parles-tu dans « Tanzanie » ton nouveau single ?

J’ai écrit « Tanzanie » durant le premier confinement qui a été une période assez délicate et compliquée pour tout le monde. Paradoxalement, durant ces semaines de confinement, nous avions beaucoup de temps à tuer mais nous en perdions également beaucoup…En tout cas, c’était mon ressenti car habitant à Roubaix, je ne pouvais pas me rendre en studio à Paris afin de mener à bien mes projets. J’ai voulu figer ce temps dans une chanson. Quand on est enfermé, on a envie de sortir et de s’évader et c’est cela que j’ai voulu retranscrire dans « Tanzanie » qui m’a permis notamment d’être diffusée sur Trace.

Jusqu’à présent, chacun de tes titres a été mis en images, le visuel fait-il partie intégrante de ton projet musical ? Est-ce une façon pour toi de continuer à « raconter une histoire » ?

En effet, le visuel est important tout la confiance accordée aux réalisateurs car c’est un partage d’idées entre artistes. Faire un clip, c’est un travail d’équipe. Un clip habille un morceau et quand on a un beau visuel, cela peut influencer la réception d’un titre. Plus le visuel sera beau, plus les gens apprécieront le son.

Rencontre avec KVM à l’occasion de la parution de « Tanzanie » !

Que peux-tu nous révéler sur ton premier album qui est en préparation ?

Même si j’ai déjà pas mal de morceaux de côté, je suis toujours en train d’écrire des chansons pour ce disque. Nous prenons notre temps et nous avançons petit à petit. En ce qui concerne les morceaux, ils seront très personnels, sincères et honnêtes. Dans la vie de tous les jours, je suis très mystérieuse, réservée et très fière, j’ai du mal à exprimer et à faire face à mes problèmes et du coup, je vois la musique comme une thérapie qui me permet de m’exprimer sans barrière et sans filtre.

Quels sont tes prochains projets ?

Je travaille sur plusieurs featurings. C’est une nouvelle expérience pour moi, c’est un autre challenge. Collaborer avec d’autres artistes, c’est se faire rencontrer plusieurs univers.  Pour le moment, je suis concentrée sur cela. Dans les semaines à venir, il y aura peut-être un nouveau single et l’album devrait arriver bien plus tard en 2021…Par ailleurs, il n’est pas exclu que je présente des vidéos acoustiques de « Tanzanie » et de « Du Sale » sur Instagram car je sais que ma communauté aime m’entendre au naturel. Ca sera un plaisir de partager cela avec les personnes qui me suivent !

https://www.instagram.com/kvm.eleven/
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