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Rencontre avec Breaky Boxes à l’occasion de la parution de leur premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Edouard Lefort - Photography

(c) Edouard Lefort - Photography

Pouvez-vous présenter Breaky Boxes à nos lecteurs ?

Brice : Nous sommes Breaky Boxes, nous venons de Rouen et nous sommes un groupe Indie-Folk-Pop. Jean-François est au chant, à la guitare et aux percussions, Valentin est au banjo, à la mandoline, à la guitare électrique et aux percussions et moi-même ; Brice ; je suis à la basse, à l’harmonica, au synthé et aux percussions mais nous faisons tous beaucoup de choses au sein de Breaky Boxes qui existe sous cette formation depuis 3 ans. Nous sommes tous les trois auteurs, compositeurs et interprètes. Nous vivons tous les trois en collocation dans une grande maison près de Rouen, nous avons notre propre home studio et nous faisons toujours tout nous-même ; des chansons aux vidéos en passant par la promotion, nous avons plusieurs casquettes et nous sommes totalement indépendants.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Valentin : J’étais au lycée avec Jean-François et nous avons rencontré Brice qui était l’ami d’un ami en arrivant à Rouen pour étudier à la fac et nous avons vite fait de la musique ensemble tous les trois.

Jean-François : Au gré de nos discussions, nous nous sommes rendu compte que nous avions les mêmes centres d’intérêts notamment la musique et du coup on en a joué très naturellement.

B : Aujourd’hui, nous vivons de la musique et il a eu cette volonté-là dès le début. Quand nous avons fondé le groupe, nous ne voulions pas simplement jouer ensemble, nous avions le souhait de monter quelque chose de durable et de qualitatif.

V : Nous voulions dès le départ que la musique devienne notre métier.

Il n’y a pas qu’une seule voix dans Breaky Boxes, était-ce une évidence que le chant serait plutôt collectif ?

B : Totalement car nous chantons tous les trois. J-F est au chant lead et Valentin et moi sommes au back mais nous sommes des back un peu plus forts que la moyenne car notre musique est basée sur les harmonies vocales. C’est quelque chose que nous aimons beaucoup bosser.

: C’est presque quelque chose que nous nous sommes imposé quand nous avons décidé de nous diriger vers ce style de musique car il se prêtait vraiment bien aux trois voix. Comme le disait Brice, nous habitons ensemble, nous sommes très complices dans la vie et dans la musique et nous trouvions que le fait de chanter ensemble sur différentes harmonies était un bon moyen de montrer cette complicité. Nous nous complétons vocalement.

B : Cela permet de transmettre tous ensemble les messages dans nos chansons.

V : Nous avons immédiatement aimé l’exercice de travailler et d’accorder les voix comme si elles étaient des instruments.

(c) Edouard Lefort - Photography

(c) Edouard Lefort - Photography

Votre musique a-t-elle imposé le choix de la langue ou inversement ?

J : Je ne sais pas si une chose en a imposé une autre mais en tout cas, le choix du style est venu assez naturellement quand nous nous sommes demandé ce que nous voulions dégager à travers la musique et quel genre de messages nous voulions véhiculer. La Folk nous a tout de suite rassemblés. L’anglais s’est imposé car je suis parti vivre un an aux Etats-Unis et je suis revenu avec un assez bon niveau dans cette langue. Au premier abord, c’est plus facile d’écrire en anglais qu’en français, c’est une question de pudeur car c’est plus difficile de se livrer en français. Je pense qu’écrire dans notre langue est un exercice très compliqué à maîtriser.

B : On aimerait tellement bien écrire que même si nous y arrivions, nous n’oserions peut-être pas présenter ces titres. La Folk chantée en français, ça fait un peu trop chanson française alors que quand on la chante en anglais en la mariant avec du banjo, l’univers est autre, il est un peu Country, on pense aux States, il y a de l’espace.

Vous avez un son Indie Folk très Américain, avez-vous déjà rodé vos chansons aux Etats-Unis ?

J : J’y ai vécu mais c’était il a pas mal d’années, je n’y étais pas pour la musique, le projet n’existait pas encore et je ne savais même pas à l’époque que je serai dans un groupe un jour. Nous n’avons donc pas rodé nos chansons aux Etats-Unis.

B : En revanche, les statistiques sur Spotify indiquent que c’est aux Etats-Unis que nous avons le plus d’écoutes. Nous sommes plus écoutés à Los Angeles qu’à Rouen notre ville natale donc c’est cool. Nous n’avons jamais eu l’occasion d’aller jouer là-bas mais c’est clairement un rêve.

V : Nous avons pour vocation de jouer le plus possible notre musique et dans le plus d’endroits possibles. Le fait de chanter en anglais permet que la barrière de la langue soit moins difficile pour s’exporter.

B : Même si en soi, nous n’essayons pas de ressembler forcément à un groupe Anglais ou Américain, c’est notre musique qui le veut.

V : Ce sont nos influences et les inspirations du genre qui font que l’on pense plus aux Etats-Unis qu’à la France en nous écoutant.

« Resting Wall » est votre premier album, quelles ont été vos envies musicales sur ce disque ?

B : Nous voulions que cet album nous représente le mieux possible. Aujourd’hui, nous arrivons mieux à cibler ce qui nous caractérise par rapport à avant. En premier lieu, je pense que notre Folk est assez dynamique, énergique et festive sur des tempos assez rapides même si nous pouvons faire des chansons plus calmes. Sur ce premier album, nous voulions représenter toutes nos inspirations sans trop partir à droite à gauche. Après discussion, nous avons choisi de ne pas mettre trop d’arrangements sur ce disque. Nous voulions un disque sincère et authentique qui soit le reflet de ce que nous savons faire.

V : J’ai appris à jouer de la mandoline et du banjo pour le groupe car nous nous sommes dit que ce serait une plus-value pour le style car cela apportait de l’originalité.

B : Nous voulions autre chose que le guitare-basse-batterie qui fait très Rock en plus. Nous avions envie d’incorporer des instruments « à l’ancienne » à des productions plus modernes. Nous ne sommes pas les seuls à le faire mais c’est notre marque de fabrique.

(c) Edouard Lefort - Photography

(c) Edouard Lefort - Photography

De quoi parlez-vous sur votre premier album ?

: Nous parlons généralement de ce que l’on peut vivre quand on a à peu près 25 ans et que l’on joue dans un groupe en France. Dans nos chansons, nous abordons les rencontres, les concerts, la route, toutes ces expériences humaines que l’on peut vivre. Les thèmes sont majoritairement positifs et même si l’on peut tomber dans quelque chose de plus dramatique sur certains morceaux, il y a toujours un message d’espoir derrière. Nous essayons de parler de tout ce que nous pouvons vivre ensemble.

Que mettriez-vous en avant dans l’univers de Breaky Boxes ?

B : Dans la vie, nous ne sommes pas du genre à nous plaindre, on encaisse tout et on fonce. Rien n’a été calculé, nous sommes authentiques le plus possible dans nos chansons.

V : On parle souvent de chaleur, d’authenticité et de proximité. En concert ou par le biais de l’album, nous voulons créer une osmose. Nous cherchons à faire une musique qui soit sincère avec nos émotions.

B : Nous ne voulons pas créer de barrières, nous ne nous inventons pas de faux messages, nous voulons simplement vivre de notre musique tout en répandant un message très positif.

J : L’humain est très important pour nous. Nous voulons reconnecter entre eux et avec nous les gens qui viennent nous voir en concerts afin de créer de vrais moments dans un monde où nous pouvons tous être derrière nos écrans.

B : La pochette de l’album symbolise bien cela.

Quel rapport avez-vous avec la mise en images de vos chansons ? Vous avez plusieurs clips à votre actif et il y a toujours une proposition visuelle à notre sens…

B : Les clips sont très importants pour nous et nous aimons cela tout autant que la musique. Si nous pouvions mettre en images tous les morceaux, nous le ferions sans hésiter. Nous travaillons avec Arthur Delamotte et Maxence Labreux qui nous aident à développer nos idées. Nous voulons toujours présenter quelque chose qui colle le mieux à notre univers, quelque chose d’assez simple mais d’assez fort en même temps.

V : Chaque clip nous apporte un nouveau challenge et à chaque fois, nous nous remettons en question. Nous regardons toujours ce que nous avons fait auparavant et nous nous demandons comment faire autrement tout en collant à notre univers. Nous aimons beaucoup cette émulsion créative et ce partage avec ces deux réalisateurs.

(c) Edouard Lefort - Photography

(c) Edouard Lefort - Photography

Quelles qualités chacun nous donnerait-il pour les deux autres membres du groupe ?

J : Brice est un fonceur, c’est une tête pensante, il ne se passe pas une seconde sans qu’il y ait une idée qui émerge, il est prêt à tout pour réaliser ses idées qui sont généralement très très bonnes. Valentin est un peu la force tranquille du groupe. Je mettrais en avant sa sagesse. Brice et moi sommes très impulsifs alors que Valentin qui est plus posé dans ses réflexions et dans la vie de tous les jours va plus prendre le temps de voir ce qui est bon ou mauvais.

B : Chez Valentin, je mettrais en avant sa fidélité en amitié, son côté fraternel. Comme disait J-F, il est moins impulsif que nous mais il est toujours prêt à nous suivre et on sait qu’il ne nous lâchera pas dans les pattes. Valentin sera toujours là pour porter le délire. J-F est la petite pilule de positivité du groupe, il nous pousse toujours à aller plus loin et à nous ouvrir un peu plus.

V : J-F est celui qui est prêt à oser le plus de choses, à tenter le plus d’expériences. Brice est celui qui apporte le plus d’idées, c’est celui qui cogite le plus.

Quels sont vos prochains projets ?

B : Le clip de « Hard Times » sort dans quelques jours. Le Resting Wall Tour a débuté en janvier et la tournée se poursuit jusqu’en 2021. Dans les prochains mois, il y aura deux autres clips et nous allons tourner des vidéos afin de présenter les morceaux de l’album dans des versions réarrangées.

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