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Rencontre avec St Graal à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Ilona Robert

(c) Ilona Robert

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Léo Meynard, je suis originaire d’Angoulême, je vis actuellement à Bordeaux et prochainement à Paris. J’ai choisi comme nom de scène St Graal car quand nous étions enfants, mes amis et moi, nous adorions les Monty Python et notamment le film « Monty Python : Sacré Graal ! ». Par ailleurs, j’étais fan également de St Germain le projet electro-jazz de Ludovic Navarre et j’ai toujours trouvé stylé de s’appeler Saint quelque chose. L’idée de porter le nom de St Graal avait du sens pour moi, ça se retient et j’aime vraiment ce mot car la légende même biblique est très belle. Dans mon projet musical, je suis auteur, compositeur et interprète. Sur scène, je chante, j’ai mon synthé et mon Pad qui me sert à jouer parfois de la batterie quand je ne joue pas des samples faits maison. Je suis également guitariste ; j’ai commencé par cet instrument quand j’étais petit car je m’ennuyais beaucoup et par la suite, je suis allé au conservatoire pour faire de l’opéra et du Jazz. Par la suite, j’ai acheté l’ordinateur d’un copain et c’est là que j’ai découvert le logiciel Ableton avec lequel je me suis amusé tout seul et petit à petit, j’ai réussi à créer ma propre petite patte.

Comment vois-tu « Pulsions » ton premier EP ? Est-ce une carte de visite ?

Oui, on peut le voir comme une carte de visite mais de mon point de vue, « Pulsions » est l’aboutissement d’une longue aventure. Je travaille ces morceaux depuis longtemps et j’avais très envie de les sortir. Je suis quelqu’un de très productif, j’adore composer, je dois avoir une quarantaine de morceaux prêts à sortir à tout moment et j’ai eu cette envie de publier enfin quelque chose de propre ; pas pour être connu mais pour toucher le plus de gens possible.

Comment as-tu voulu te présenter musicalement parlant avec ce disque ?

Malgré moi, « Pulsions » est rentré un peu dans la vague chanson française du moment. C’est principalement de la chanson à texte avec de la musique électronique. Je dois dire que j’essaie de faire un maximum sur les textes en puisant dans de grandes références.

(c) Ilona Robert

(c) Ilona Robert

De quoi parles-tu sur cet EP ?

Je suis un grand romantique et sur cet EP, chaque chanson est un cheminement de l’amour. « Pulsions » commence par l’amour et puis, il y a la jalousie, le narcissisme, les mélodrames et le spleen. C’est une quête comme pour le Graal.

Avais-tu déjà en tête de tisser un fil rouge entre les chansons de ton premier disque ?

Oui, clairement. A vrai dire, j’ai envie qu’il y ait une suite logique ou un petit pont entre chaque chanson des EPS ou albums que je sortirais à l’avenir. Pour « Pulsions », j’ai même eu envie de faire une énigme mais c’était très compliqué. Je voulais mettre des points géographiques qui amèneraient à un endroit particulier où j’aurais caché quelque chose et la personne qui l’aurait trouvé aurait gagné quelque chose. Je garde cette idée pour plus tard quand il y aura plus de personnes qui me suivront…En tout cas, depuis le début, il y a toujours eu cette idée de fil rouge car je ne voulais pas juste présenter des chansons qui auraient chacune un thème.

Pourquoi n’y retrouve-t-on pas les titres « Les Hommes » et « Violence » qui sont parus il y a quelques mois ?

« Pulsions » est une sorte de nouveau départ car depuis la sortie de ces titres, j’ai pu rencontrer de nouvelles personnes qui m’ont aidé à professionnaliser mon projet. Je suis très fier de ces premiers titres mais ça fait partie du passé. « Pulsions » fait une cassure, c’est un petit recommencement.

(c) Ilona Robert

(c) Ilona Robert

Ces « Pulsions » sont-elles les prémices d’un album ou la suite racontera-t-elle une autre « histoire » ?

Il y aurait totalement moyen ; après tout dépendra de l’évolution de mes choix artistiques et personnels mais en tout cas, il y a déjà beaucoup de pulsions sur mon ordinateur…

Peux-tu nous en dire plus sur la pochette de ton EP ?

La photo qui illustre la pochette de « Pulsions » a été prise par Ilona Robert une très bonne amie photographe qui vit maintenant au Canada. Ilona avait déjà fait des clichés durant le clip de « Violence » et j’ai adoré son travail photographique. Nous avons fait plein de photos qui sortiront plus tard pour illustrer chaque titre mais pour la pochette de l’EP, nous voulions une image où l’on sente cet aspect de pulsions. Nous avons pensé à des animaux car contrairement aux humains, ils sont régis par des pulsions alors que nous, nous les intériorisons énormément. Il y a une jolie symbolique avec ces chiens que l’on voit sur cette pochette.

Peux-tu nous parler de la mise en images de ton titre « Spleen » ?

Le clip a été réalisé par Lina Poulet avec Théo Fernandez qui est un très bon ami et Claire Rivière comme protagonistes. Nous voulions une symbolique dans cette vidéo d’où la rose qui représente un peu l’amour que l’on se passe. J’ai laissé pas mal libre court aux idées de Lina car comme je travaille déjà tout seul d’un point de vue musical, j’aime que dans mes clips, il y ait un mélange d’idées et de perceptions de plein de gens.

(c) Ilona Robert

(c) Ilona Robert

Qui retrouve-t-on dans tes références musicales ?

Au niveau des textes, Hubert-Félix Thiéfaine que j’adore car il est très fort et j’aime beaucoup ses jeux de mots et je vais citer également Freedom For King Kong qui est un groupe de néo-metal écoutait mon père. Au niveau de la musicalité, je me retrouve vachement dans Flavien Berger et Odezenne ; c’est un peu ce qui se fait actuellement mais j’essaie de garder une identité artistique distincte afin de ne pas me fondre dans la masse ; ça serait un peu trop simple.

Présentes-tu déjà St Graal sur scène ou est-ce la prochaine étape pour toi ?

Je présente déjà mon projet en live mais principalement sur la scène Bordelaise car c’est là où j’ai commencé St Graal. La prochaine étape sera de présenter ma musique sur Paris et c’est ce que j’ai déjà pu commencer à faire avec les sessions Sofar. Par ailleurs, Le Motel accueillera la release party de « Pulsions » le 19 novembre.

Pour reprendre le titre de ton EP, quelle pulsion t’animerait le plus ?

C’est un peu un mélange de tout. Comme je suis un grand romantique, il y a forcément un peu d’amour, de mélancolie dans le terme médical de la chose et un peu d’envie également car j’ai envie de faire plein de choses, de participer à tout et de rencontrer plein de gens.

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