Rencontre avec Uomo à l’occasion de la sortie de leur premier album !
Pouvez-vous présenter Uomo à nos lecteurs ?
Benoît : Je suis au démarrage de ce projet que je partage avec John Dada. Je tiens la voix lead dans Uomo et John fait des chœurs ou des secondes voix. Nos instruments sont la guitare, les claviers, la basse, le laptop…Nous sommes tous les deux multiinstrumentistes.
John : Je suis compositeur, j’arrange et sur mes projets, je suis également auteur et interprète. En parallèle à Uomo, je compose et j’arrange pour des spectacles et d’autres artistes.
Comment s’est créé le groupe ?
B : J’ai travaillé sur pas mal d’autres projets mais il devenait vital pour moi de faire mon propre projet et de le mener à bien. Même si j’en avais déjà eu auparavant, je n’étais pas totalement raccord avec moi-même et je m’étais bridé sur certaines choses. Le hasard de la vie et des spectacles a fait que j’ai rencontré John qui est devenu un ami. Nous avons appris à nous connaître et nous nous sommes rendu compte que nous avions un tronc commun de culture musicale. John est vraiment mon alter ego musical et dans la création, il m’a apporté un point de vue extérieur. John n’a pas fait que des arrangements, il a organisé des idées car il a un fort esprit d’analyse et il a participé à la composition. Nous avons commencé à travailler ensemble en janvier 2018 au studio One More Coffee à Noisy-le-Grand et en six/huit mois de temps, nous avons bâti nos morceaux avec une vitesse fulgurante. Nous avons bossé très rapidement et sans aucun souci d’égo. Notre seul objectif était l’artistique…et se faire plaisir !
Musicalement parlant, avez-vous su très rapidement quelle direction prendre ?
J : Uomo a été une sorte de libération. Quand nous l’avons créé, nous étions libres de faire ce dont nous avions envie. Nous pouvions faire de l’Electro, du Rock, incorporer du Moog, des arrangements de cordes classiques, des tambours d’orchestre …C’était très agréable et cette liberté se ressent dans notre musique. Nous avons voulu faire ce que nous aimons.
Comment décririez-vous votre univers ?
B : Pour moi, cet univers est profondément humaniste car nous parlons de l’être humain dans ce qu’il a de beau et de peut-être de moins beau. Par ailleurs, il y a une part d’onirisme dans notre univers car certaines images font appel à la rêverie et à l’imagination et il y a également un côté surréaliste.
J : Clair-obscur à l’image de la pochette de notre album. Il y a beaucoup d’énergie, de force, c’est lumineux et sombre à la fois et par moment, cet univers est mélancolique. Dans ce qui est raconté, il y a de la profondeur.
De quoi allez-vous parler sur votre premier album ?
B : Je suis parti sur des textes en anglais qui traite de l’être humain en général mais je ne suis pas un nouveau Lévi-Strauss car ce ne sont pas des textes anthropologiques. Les chansons de ce premier album parlent d’émotions, de sentiments, de ce que peut traverser un être humain, la relation à l’autre…
Pourquoi avez-vous fait le choix de l’anglais ?
J : Les paroles de nos chansons ont une vraie signification pour nous et comme nous venons de musiques anglo-saxonnes, cela ne nous paraissait même pas envisageable de chanter en français. Nous avons choisi de faire de la musique en anglais car c’est inhérent à nous. Cela fait longtemps que nous baignons là-dedans.
Quel mot ou expression me donneriez-vous pour synthétiser le mieux ce premier album ?
B : Cet album est fait de feu et de glace.
J : Ombre et lumière. Cela représente bien la dualité de l’homme et Uomo correspond à ça.
Qu’aimeriez-vous que les auditeurs retiennent de votre premier album ?
B : Que je suis me suis vraiment senti libre en faisant cet album et je dirais presque musicalement pour la première fois de ma vie.
J : Je rejoins Benoît sur cette totale liberté. Par ailleurs, cela a été une belle aventure de vie et musicale.
Le live est-il déjà en train de se monter ?
J : Le live est en train de se monter.
B : Nous serons en concert le 12 octobre au Bus Palladium et c’était important que les morceaux joués en live ressemblent de très près aux versions de l’album car nous allons présenter ce disque. Nous serons tous les deux sur scène avec plusieurs instruments et une scénographie particulière…Nous serons rejoints par Hubert Motteau que je connais bien à la batterie et c’est vraiment un super mec qui a beaucoup accompagné d’artistes. Hubert est d’une grande gentillesse, il aime les gens et la musique et il joue à l’instinct.
Quelles sont vos envies visuelles pour illustrer votre projet ?
J : Nous aimons beaucoup le noir et blanc et cela va bien avec l’album mais attention, le noir et blanc assez profond et pas vieux. Nous avons déjà réfléchi aux clips et nous aimerions proposer quelque chose d’assez recherché comme ce que nous avons fait musicalement parlant. Nous avons des images en tête et nous veillerons à ce que ça respecte toujours notre album.
B : Encore une fois, ne rien s’interdire.
J : Aller au bout de notre démarche.
Quels sont vos prochains projets ?
B : Notre premier album sortira le 12 octobre et le soir-même, nous ferons notre release party au Bus Palladium. Il y aura un single, c'est le titre Roads que nous allons mettre en avant et des clips sont en préparation. Nous travaillons sur de prochaines dates de concerts et nous allons continuer la promotion de ce premier disque auto-produit qui a été mixé par Arnaud Bayssat et masterisé par Wilfried Goffart.
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