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Rencontre avec le groupe Slim & The Beast afin d’en apprendre plus sur leur premier disque à venir !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Bertrand Lagros de Langeron

(c) Bertrand Lagros de Langeron

Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer votre nom de scène ?

Samuel : Je suis venu à Paris en 2010 pour écrire et j’ai sorti un roman intitulé « Slim and the Beast » en 2015. Ce livre parle de la Caroline du Nord et de l’amitié entre un joueur de Basket et un soldat. Dans cette œuvre, j’abordais la fraternité entre ces deux amis mais également la poursuite du bonheur et surtout la poursuite d’une passion car le basketteur est passionné par la cuisine et il hésite entre la NBA et le fait de se consacrer vraiment à sa passion. Quand nous avons crée le groupe, mon frère a proposé que nous nous appelions Slim & The Beast par rapport à ces thèmes.

Aurélien : C’est vrai que le thème de ce livre était quelque chose qui nous parlait car nous avons été touchés par ce genre de choses dans nos vies. Pour ma part, j’ai travaillé dans le marketing dans les maisons de disques et Samuel a été prof d’anglais et il a travaillé dans une banque mais la musique a toujours été notre passion. En revanche, Aaron a toujours vécu de sa passion musicale aux Etats-Unis. Les thèmes développés dans le livre de Samuel résonnaient en nous et ce nom avait donc du sens.

Comment vous êtes-vous rencontrés avec Aurélien ?

Au : Je suis Américain mais j’ai des parents français. J’ai vécu à New-York et je suis arrivé en France à l’âge de 15 ans. Samuel et Aaron ont grandi en Caroline du Nord et Samuel est revenu en France un an après avoir fait Erasmus. Nous nous sommes rencontrés à Paris sur un terrain de Basket à Saint-Paul. Nous nous sommes rencontrés tels deux Américains sur un terrain Français et nous avons immédiatement commencé à parler ; avec nos racines Américaines, nous nous sommes entendus sur plein de points. La musique est venue dans la conversation et j’ai suggéré qu’au lieu de jouer à un contre un au Basket, nous pourrions essayer de le faire en musique. Un jour, j’ai apporté ma guitare, Samuel a pris son harmonica et après le Basket, nous nous mis à jouer dans un parc. Un lien musical et amical s’est crée et il m’a dit qu’il avait un frère jumeau à la Nouvelle-Orléans qui vivait de sa musique et j’ai rencontré Aaron quand il est venu rendre visite à son frère durant l’été qui a suivi. Pendant 3 ans à peu près, nous avons vécu « une relation à longue distance » jusqu’à ce nous vivions ensemble tous les trois aux Etats-Unis et que nous revenions tous ensemble il y a 6 mois.

L’idée de monter un projet tous les trois a-t-elle été une évidence ?

Aaron : Oui, je me souviens que nous avions joué tous les trois ensemble pour la première fois sur les bords de la Seine et il y a eu une connexion évidente. Aurélien jouait le même genre de musique que nous et j’ai immédiatement aimé son jeu de guitare. J’ai toujours voulu avoir un projet musical avec mon frère mais également avec quelqu’un qui nous compléterait également d’un point de vue vocal.

S : Durant des années, j’ai essayé de rencontrer des musiciens avec une vraie vibe à Paris mais ce n’était pas facile à trouver surtout quand il faut allier l’instrument et la voix, c’est quasiment impossible.

Au : L’évidence entre nous est venue également de notre amitié. Samuel et Aaron sont frères et meilleurs amis et je suis devenu très ami avec eux très rapidement.

(c) Bertrand Lagros de Langeron

(c) Bertrand Lagros de Langeron

Vous chantez tous les trois, c’est assez rare dans un groupe ; pensez-vous que c’est l’une des forces de Slim & The Beast ?

Au : C’est un peu devenu une signature dans le groupe. Il y a les trois voix et les guitares acoustiques et tout cela est mélangé parfois avec des rythmes plus modernes que l’on va découvrir au fur et à mesure du projet. Le fait de chanter à trois voix, ça épouse notre esprit de partage et d’équilibre. Il n’y a pas de soliste ni de questions d’égo entre nous car Slim & The Beast est vraiment une fraternité.

Pouvez-vous nous en dire plus sur « Lisbon » votre nouveau titre ?

Au : Je suis parti surfer à Peniche qui se trouve à une heure de Lisbonne et j’y ai rencontré une fille qui n’était là que pour une soirée. Nous avons passé la soirée ensemble et nous sommes un peu tombés amoureux l’un de l’autre avant qu’elle ne rentre à Lisbonne. Je suis rentré à Paris et Samuel et Aaron étaient là tous les deux et j’ai eu envie de leur raconter cette belle histoire. Pendant qu’ils venaient en métro, j’ai trouvé les accords de la chanson, ça a été incroyable. Quand ils sont arrivés, ils m’ont demandé de leur raconter cette rencontre et au fur et à mesure, nous avons transformé cela en paroles en simplifiant un peu l’histoire. « Lisbon » est l’un des premiers morceaux que nous avons composé tous les trois ensemble. Cette chanson a crée un beau moment de partage et de franchise entre nous.

Que symbolise pour vous la ville de Lisbonne ?

S : Je pense que Lisbonne dans cette chanson représente le mythe d’un amour d’été. Durant les vacances, on rencontre toujours des gens spéciaux mais après, la vie reprend son cours et on perd contact. Contrairement à Aurélien, avec Aaron, nous n’avons pas une histoire particulière avec Lisbonne mais cette chanson représente pour nous l’idée de vouloir continuer quelque chose qui est beau.

(c) Bertrand Lagros de Langeron

(c) Bertrand Lagros de Langeron

La chanson « Lisbon » donne-t-elle le ton de votre premier disque ?

Au : Je pense que dans un sens, « Lisbon » est assez représentative de l’EP qui arrive. On retrouve dans ce titre cette signature de nos trois voix et la guitare acoustique est très présente. « Lisbon » est rythmée, ensoleillée, harmonieuse et positive. Il y a un mélange de vintage et de moderne dans ce titre qui est représentatif de notre EP bien qu’il soit très Pop et nous n’aurons pas que des morceaux dans ce style ; bien au contraire.

De quoi allez-vous parler sur votre EP ?

Aa : Cet EP sera composé de chansons qui permettront de se sentir bien, heureux et joyeux. Nous voulons inviter les auditeurs à célébrer la vie de la même façon que nous le faisons.

: Ce disque parle de connexions. « Pasadena » aborde les connexions familiales car cette chanson parle de notre père et de la Californie. Un autre morceau va parler de la connexion avec la nature, « Tiger Eyes » parle d’amour, de sexe et de passion…A travers tout cet EP, nous parlons d’amour, de joie et des connexions profondes qui peuvent exister sous nos yeux entre les êtres et entre les gens et les lieux.

Au : Nous parlons de choses vraies de manière joyeuse sur des mélodies riches avec des harmonies.

Quelles sont les influences musicales de chacun ?

S : The Beatles car j’ai grandi avec leur musique; mon père était un grand fan et durant le mouvement fasciste en Espagne, le Rock était important sur les radios pirates. Ella Fitzgerald dont j’adore la voix et la manière de placer les mots ; elle m’a toujours beaucoup inspiré. Un groupe un peu plus moderne, Fleet Foxes et le chanteur Father John Misty qui évolue tout seul maintenant. A l’adolescence, j’ai été très impressionné par les voix des hommes. Ce sont trois influences parmi tant d’autres…

Aa : James Taylor est l’une de mes plus grandes influences ; nous sommes originaires de la même ville et je dois dire que j’ai toujours été impressionné par sa voix et par son jeu de guitare. Paul McCartney dont j’adore les mélodies. J’apprécie beaucoup le Canadien Andy Shauf qui a écrit mon album préféré « The Party ». Ce disque est conceptuel et il y raconte ce qu’il lui est arrivé durant une nuit lors d’une fête à laquelle il s’est rendu. Chaque chanson raconte une interaction avec une personne à cette fête.

Au : Je suis tout à fait du même avis que Samuel et Aaron sur tous ces artistes cités. Pour ma part, comme je suis batteur et guitariste et que je joue de façon très rythmique, j’ai été influencé par le Jazz et par une certaine période en particulier. Dans les années 50, les instruments remplaçaient les voix, on chantait moins et on improvisait plus avec les instruments. Je vais te citer Miles Davis, Oscar Peterson et Wes Montgomery. Je vais ajouter Anderson .Paak qui m’influence de nos jours ; je trouve qu’il a un très beau style un peu à la Al Green et la Curtis Mayfield. Par ailleurs, j’aime beaucoup également Simon & Garfunkel. Un mixe entre modernité et des choses plus anciennes.

(c) Bertrand Lagros de Langeron

(c) Bertrand Lagros de Langeron

Que mettriez-vous en avant chez vos compères?

S : Je pense que la manière qu’a Aurélien de jouer de manière percussive apporte énormément à Slim & The Beast. J’ai joué beaucoup de musique classique et du Jazz mais je n’avais pas nécessairement une bonne éducation au niveau du rythme alors que je trouve cela essentiel dans un groupe. Par ailleurs, Aurélien croit en lui et en nous et c’est très inspirant. Quant à mon frère, j’ai toujours adoré sa manière d’écrire des chansons. Je dois avouer que j’écoute toujours son album qu’il a sorti en 2012. Je trouve qu’Aaron est un poète. Il y a une simplicité dans ses paroles mais également une profondeur.

Aa : Je vais mettre en avant également la détermination d’Aurélien et son côté très passionné. Aurélien est pour ainsi dire le feu de Slim & The Beast et il permet au navire de continuer à avancer. C’est un excellent instrumentaliste et il est très doué en studio. Aurélien donne vie à nos idées. Chez Samuel, je vais mettre en avant sa présence scénique car c’est un vrai performeur. Il est très doué vocalement et c’est lui qui m’a inspiré pour chanter. J’aime son énergie et son charisme.

Au : Je pense que Samuel a une vraie aisance dans la vie, il accepte les choses avec un certain cool et c’est très inspirant aussi. Peu importe ce qui se passe, Samuel est stable dans sa tête et ça vient contrebalancer mon côté passionnel.  Samuel et Aaron ont un côté easy et ça m’aide beaucoup car ça m’apporte une certaine tranquillité. Samuel a vraiment un côté apaisant que je trouve nécessaire. Il écrit et il chante hyper bien. Il habite les morceaux. Aaron a une créativité très spéciale et c’est très inspirant pour le groupe. J’ai de la chance d’être dans son esprit créatif car parfois ces personnes-là sont dans leur monde alors qu’Aaron nous ouvre cette bulle. Au-delà de la musique, c’est un très bon dessinateur et il est toujours de bonne humeur. Cette joie de vivre commune nous permet de nous élever.

Quel serait le mot d’ordre au sein de Slim & The Beast ?

S : La joie.

Aa : L’harmonie.

Au : L’amour car ça englobe la musique, notre relation et les moments que nous vivons. Cet amour permet de garder cette passion commune vivante.

Quels sont vos prochains projets ?

Au : Un troisième single sortira début septembre. « Tiger Eyes » va permettre de compléter nos différentes facettes car il sera plus Rock, un peu plus lent et un peu Hip Hop. Le clip sortira dans les semaines qui suivront. L’EP arrivera début octobre. Avant et après, il y aura beaucoup de contenus graphiques et visuels. Actuellement, nous publions des covers issues du patrimoine de Woodstock pour le 50ème anniversaire du festival et elles sont mises en avant sur Rolling Stone. A partir de la rentrée, nous sortirons des covers sur nos réseaux sociaux afin de mettre en avant le côté vintage de nos influences. Le 12 septembre, nous nous produirons à Paris en partenariat avec le Hard Rock Café et Rolling Stone et une release party sera organisée pour la sortie de l’EP. Et enfin, l’album devrait sortir à priori début 2020. Nous espérons pouvoir jouer en France et à l’étranger dans les mois à venir.

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