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Rencontre avec Thomas Monica à la veille de la sortie de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Thomas Monica à la veille de la sortie de son premier album !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur et interprète. J’ai composé, écrit, arrangé et même enregistré les titres de mon premier album. En ce qui concerne le côté scénique, je suis guitariste et chanteur et en parallèle à mon projet musical, je suis compositeur de musiques de films et de musiques publicitaires. Globalement, on va dire que je suis un artisan de musique ; je fais plein de choses, c’est mon quotidien et j’en vis.

As-tu toujours évolué dans la musique ?

Oui, car j’ai commencé à jouer de la guitare il y a 25 ans à l’âge de 9 ans. Cela fait un peu moins de 5 ans que je me suis lancé en tant que chanteur à la suite d’un énorme concours avec Matthieu Chedid. 800 guitaristes ont postulé, 5 ont été sélectionnés et j’ai été le grand gagnant. J’ai pu faire les Zéniths en France avec Matthieu et c’est vraiment là que je me suis dit que c’était le moment de sortir mes titres et de chanter mes chansons.

Pourquoi n’as-tu pas sorti « Le Paradoxe De L’Utah » plus tôt ?

A vrai dire, cela fait très peu de temps que j’utilise ma voix comme un instrument et je pense que cela aurait été un peu prématuré de faire un premier album il y a 3 ou 4 ans. Il a fallu que ça mature. Pendant ce temps, j’ai fait beaucoup de premières parties ; celles d’Alex Beaupain, Radio Elvis, Boulevard Des Airs, Joseph Chedid…, j’ai participé à des festivals, je me suis rodé sur scène. Je pense que c’était le bon moment maintenant pour faire un album complet.

Rencontre avec Thomas Monica à la veille de la sortie de son premier album !

Peux-tu nous en dire plus sur ce paradoxe de l'Utah ?

Cette région des États-Unis est très religieuse, beaucoup de Mormons y vivent, l’Utah fait partie des états les plus heureux des USA d’après un classement mais finalement, c’est aussi l’état où il y a le plus de mal être. J’ai fait le paradoxe entre la vie de tous les jours et les hauts et les bas que l’on peut rencontrer en tant qu’artiste, en tant qu’homme, en tant que femme…Le paradoxe de l’Utah, c’est l’ascenseur émotionnel de la vie.

Sur quels sujets as-tu choisi de t’exprimer sur ton premier disque ?

C’est un album qui est beaucoup autobiographique ; j’y parle de mes origines qui sont à la fois Italiennes et Arabes, du Japon mais aussi d’écologie, des perturbateurs endocriniens, de l’asthme…

Trois de tes chansons ont des titres en anglais mais tu chantes en français, t’es-tu posé la question de la langue ?

Non car je ne pourrai pas chanter en anglais. Pour moi, la langue française est primordiale. Le français est la langue avec laquelle je peux le plus m’exprimer. C’est un peu la tendance en ce moment de chanter en anglais mais je trouve que l’on perd un peu de la qualité française des textes avec des grands auteurs comme Gainsbourg. Il faut garder ce côté français par rapport à toute cette masse anglophone qui essaie de nous écraser.

Rencontre avec Thomas Monica à la veille de la sortie de son premier album !

Peut-on dire que tu es un artiste hors cases ?

Finalement, c’est presque un oxymore car être artiste, c’est ne pas rentrer dans une case. La question pourrait être est-ce que le mot artiste n’est pas un peu galvaudé en ce moment ?, est-ce que l’on donne le terme d’artistes à tous les chanteurs même s’ils sont très formatés ? Pour te répondre, je dirai que je suis plutôt un artiste original ; en tout cas, j’essaie de l’être !

« Faux Rêveur » ton premier single est un jeu de mot avec le mot anglais forever mais te considères-tu ; toi ; comme un faux rêveur ?

Les textes de mon album sont assez légers mais cette chanson fait référence à l’ascenseur émotionnel de la vie que l’on retrouve dans le paradoxe de l’Utah. Dans la vie, parfois, on se prend des claques mais on se relève et on avance. J’avais trouvé cet anglicisme très marrant et c’est pour cela que je l’ai placé dans cette chanson. Il y a donc le faux rêveur, le forever et l’expression il faut rêver. Il faut croire en ses rêves !

Ton premier album a été produit par Ian Caple, peux-tu nous en dire plus votre collaboration ?

Dans un premier temps, j’ai composé tout mon album dans mon studio en correspondance avec Ian Caple avant d’aller enregistrer dans le sien à côté de Brighton avec du plus gros matériel. Nous avons passé des nuits à faire du bidouillage et à prendre plaisir en passant ça dans des vieilles consoles qui ont appartenu à David Bowie ou à The Strokes. Finalement, c’est Ian qui m’a invité et ça a été une vraie rencontre avant tout. Cet été, je vais retourner travailler avec lui sur un autre projet.

Rencontre avec Thomas Monica à la veille de la sortie de son premier album !

Pendant que tu étais en Angleterre, en as-tu profité pour aller roder tes titres sur scène ?

Non, nous n’en avons pas forcément profité car l’enregistrement a duré un peu plus d’une semaine, c’était intense et nous avons beaucoup travaillé. Nous avons pris le temps de faire quelques visites culturelles mais il faut savoir que les Anglais n’ont pas d’intermittence comme en France et du coup, ils travaillent sans relâche. Les groupes défilent tous les jours, de jour comme de nuit, les mecs dorment dans les vans, c’est une autre façon de travailler. C’est une mentalité vraiment hippy un peu 70 et c’est pour cela qu’il y a des groupes qui émergent et qui sont fantastiques car ils sont tellement sur le fil du rasoir que cela donne de très bons groupes.

Comment imaginerais-tu ton second album ?

Bonne question ! J’espère qu’il sera encore meilleur, encore plus approfondi, encore plus sincère que ce premier album et qu’il aura une belle exposition.

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