Rencontre avec SUPERMUSIQUE un duo à suivre de très près !
Pouvez-vous présenter SUPERMUSIQUE à nos lecteurs ?
Jarco : Avec Marion, nous formons un couple à la scène comme à la ville. Je suis originaire de Metz dans La Moselle et Marion est originaire du Val-de-Marne ; nous nous sommes rencontrés à Paris et maintenant, nous habitons au milieu de nulle part en Bourgogne. Nous avons trois chats, un potager et un grand verger avec plein d’arbres (rires). Nous aimons bien rire et manger !
Marion : SUPERMUSIQUE existe un peu moins de deux ans et nous avons fait notre premier concert en mars 2018.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
J : Sur AdopteUnMec.com
M : C’est véridique et nous nous sommes mariés très récemment.
J : Nous avons fêté nos 5 ans en novembre dernier.
Qu’avez-vous fait musicalement parlant avant SUPERMUSIQUE ?
M : J’ai appris le piano quand j’étais plus jeune et par la suite, j’ai remplacé Anna la chanteuse et claviériste de l’ancien groupe de Jarco sur leurs dernières dates.
J : Avant SUPERMUSIQUE, j’ai fait partie du groupe Marie Madeleine et auparavant, j’étais DJ.
Comment décririez-vous votre univers ?
J : De l’amour et de l’humour.
M : Du confort et de la rigolade.
J : On est 100% Super et 100% Musique, ce qui donne un total de 200%, ce qui est quand même pas mal !
M : A 200%, dans notre société, on est au top !
J : Des chats et des pizzas aussi.
M : On ne se prend pas la tête.
Pourquoi avez-vous quitté Paris alors que c’est quand même la ville où les choses bougent pour la musique ?
J : Nous avons quitté Paris il y a 3 ans pour réapprendre à vivre dans des conditions saines et décentes. Nous sommes à la campagne, nous faisons notre potager, nous construisons une maison autonome et nous nous préparons pour l’apocalypse.
M : Mais, nous sommes optimistes quand même !
De quoi parle SUPERMUSIQUE dans ses chansons ?
M : Nous parlons beaucoup d’amour.
J : D’un peu de tout et des femmes car j’essaie de les remettre à leur place ; non pas à égalité avec les hommes mais bien au-dessus. Les gens interprètent parfois mal le morceau « SLP » mais l’idée vient du fait que l’on dit qu’un garçon est un séducteur quand il a beaucoup de conquêtes alors que l’on dit qu’une fille est une salope dans le même cas de figure. Avec une pointe d’humour, nous rappelons aux gens que nous ne sommes que des êtres humains qu'importe notre sexe, notre sexualité ou notre couleur de peau. J’ai envie d’utiliser la musique pour diffuser un message d’amour.
Vous avez repris un titre de Joe Dassin ; était-ce justement pour proposer un contrepied à « SLP » ?
J : Pas particulièrement…
M : …mais c’est vrai que quand on enchaîne les deux, ça peut se comprendre. On passe de quelque chose d’un peu Trashos à quelque chose d’hyper romantique. Nous avons repris Joe Dassin car nous aimons bien cet artiste et que « Et Si Tu N’Existais Pas » est une magnifique chanson d’amour. Nous avons eu envie de la twister un peu.
J : C’est un morceau que je voulais reprendre depuis très longtemps. Les violons de ce morceau sont vraiment fous. L’exercice de la reprise est intéressant car on peut réarranger un titre que l’on aime avec des sonorités plus actuelles. En tout cas, il n’y a pas eu de lien direct avec « SLP ».
Six titres sont déjà disponibles, l’album est-il dans les tuyaux ?
J : Pour le moment, par particulièrement mais après, cela dépendra de ce qui se passera dans les rencontres professionnelles. Pour moi, aujourd’hui, le format album n’a plus trop vraiment de sens et j’avoue bien aimer les albums comme ceux de Gainsbourg dont « Melody Nelson » qui est un long-métrage. Faire une compilation de singles, ça ne m’intéresse pas. Pour faire un vrai travail sur une œuvre d’une heure, il faut s’enfermer durant trois à six mois et réfléchir à une histoire. En attendant, nous proposons des singles.
Votre nouveau titre « Une Nuit à Paris » possède-t-il une double lecture car en l’écoutant, on peut penser à une histoire d’amour qui se finit mais aussi à une histoire avec la ville Paris…
J : Il y a un peu des deux. C’est un peu un suis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis. Cette chanson raconte notre ballade du dimanche quand nous habitions Barbes. Cet itinéraire que nous avions l’habitude de faire nous rappelle nos bons souvenirs de Paris mais maintenant que nous sommes au milieu des arbres et des fleurs, c’est toujours difficile de revenir dans la pollution. Il y a de l’amour mais aussi du recul dans cette chanson
Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?
M : Je vais mettre en avant le sens son sens de la communication, son ouverture d’esprit et son côté je n’en ai rien à foutre qui fait qu’il peut tout faire.
J : Je vais mettre en avant son élégance, son rire et ses lèvres.
Qui retrouve-ton dans vos références musicales ?
J : On y retrouve clairement du Katerine et du Sébastien Tellier. On en revient à ce côté humour car nous n’avons vraiment pas envie de nous prendre au sérieux ni de jouer aux rockstars ou aux Poetic Lovers. Nous aimons bien la variété Italienne de qualité ou non. J’ai des grosses racines dans le Hip Hop car j’ai commencé comme DJ dans ce domaine. J’aime toutes les musiques noires comme le Jazz, la Soul et le Funk. Nous écoutons tout aussi bien Mr.Oizo que Johnny Hallyday ou Justin Timberlake.
M : Pour ma part, ma culture musicale est plus variété française des années 80 mais on se rejoint sur plein de choses avec Jarco.
J : Pour moi, le plus important, c’est le groove car je n’aime pas les choses molles et froides.
Commencez-vous déjà à œuvrer pour d’autres artistes ?
J : Nous avons fait un remix pour Télépopmusik il y a deux ou trois ans. Comme ça sortait sur un label New-yorkais, nous avons bossé avec eux sur un autre remix mais ça n’a pas abouti car on nous demandait trop changements. Nous avons eu de super remixes pour nous mais à faire, je préfère les reprises.
M : Actuellement, nous sommes en phase de création avec un parolier pour SUPERMUSIQUE.
Pouvez-vous nous parler de « Zéro Social » ?
J : « Zéro Social » est notre mensuel que l’on peut se procurer par abonnement ou en merch lors de nos concerts. L’idée est avant tout de communiquer. Nous avons eu des censures sur les réseaux sociaux notamment sur le clip de « Elle Danse » pour nudité alors que l’on voit juste un nombril et du coup, nous nous sommes dit fuck off et cela correspond aussi à notre démarche de reprendre une vie plus au ralenti et moins dans l’actu directe. Nous nous sommes dit que nous pouvions fabriquer notre réseau social nous-mêmes et que le faire en papier, c’est plus sympa. L’édito explique bien l’idée. Au lieu d’avoir des followers numériques, nous aimerions récupérer un maximum d’abonnés. L’abonnement est à 22 euros par an pour 12 numéros (frais de port inclus). Tous les mois, nous donnerons des news, il y aura une galerie photos, des rubriques seront dans certains numéros et pas dans d’autres, il n’y a pas vraiment de ligne éditoriale. Dans le premier numéro, il y a une recette de cuisine, une petite interview en 5 questions des artistes avec qui nous avons partagé la scène de l’International à Paris récemment ; en page centrale, il y a un poster un peu sexy pour camionneur…
M : Nous allons communiquer sur les gens que nous aimons bien et sur nos propres dates.
J : Nous allons demander aux gens de nous écrire des lettres afin de rajouter un peu de romantisme dans la communication et le marketing.
/https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FdvZ1CHMi2AY%2Fhqdefault.jpg)
SUPERMUSIQUE - UNE NUIT À PARIS
Release Party le 4 avril 2019 à l'International - Paris https://www.facebook.com/events/339541526769079/ avec Le Miracle - Onelight - Ayan & Stern http://hyperurl.co/unenuitaparis Réalisé par Ju...