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Rencontre avec Henry à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Phi

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Peux-tu nous résumer tes différentes casquettes artistiques ?

Je suis auteure, compositrice, interprète, multiinstrumentiste. J’aime chanter, jouer des synthés, de la basse, des percussions et d’autres choses.

Peux-tu nous en dire plus sur le titre de ton premier EP ?

Noka était mon surnom quand j’ai commencé à faire de la musique et comme j’ai passé 4 ans dans un studio Rue de Paradis à Paris, appeler mon EP « Noka Paradise » faisait sens d’autant plus que c’est la première fois que je fais un projet toute seule. J’avais envie de boucler la boucle de toutes ces collaborations entre le moment où je m’appelais Noka et celui où j’étais Rue de Paradis.

Y-a-t-il eu un déclic pour présenter maintenant ce projet solo ?

Pas vraiment. Auparavant, je n’étais que dans des groupes et je collaborais avec plein de gens. Grâce à une amie, j’ai participé à la tournée des Naïve New Beaters. C’était la première fois que je me retrouvais sur une tournée en tant qu’interprète ; nous avons fait 180 dates en un an et demi ; et par la force des choses, comme j’étais sur les routes, j’ai été amenée à me faire remplacer dans les groupes où je jouais habituellement. Je me suis retrouvée à composer toute seule dans le van ou entre les concerts et j’ai trouvé ça logique de présenter quelque chose toute seule car j’aime quand ça reste authentique.

(c) Phi

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Quelles ont été tes envies musicales sur ce disque ?

Je voulais faire un truc fun et que je ne n’avais jamais fait jusqu’alors. J’ai fait pas mal de basse ou des machines dans des groupes de Rock et j’avais envie d’« imiter » un power trio plutôt Rock avec des sons Electro. Je joue avec deux synthés, une main y joue de la basse et l’autre de la guitare.

De quoi parlent les chansons qui composent « NokaParadise » ?

Ces chansons parlent beaucoup de développement personnel car j’aime cette idée de faire attention à soi et aux autres. J’aime raconter des histoires d’amour et « Noka Paradise » parlent d’individus et de la place de chacun dans le monde.

Peux-tu nous parler de l’esthétisme du clip qui illustre « Roads » ?

C’est de la Pop Culture car j’adore ça. J’ai la chance d’avoir tourné ce clip avec Guillaume Coulpier d’ Extermitent Production et Caroline Sourivong. Nous voulions faire un clip qui tapait vraiment dans les codes Pop. Nous avons échangé des idées et nous avons fait quelque chose de coloré. C’était quelque chose de nouveau pour moi.

(c) Phi

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Vois-tu « Noka Paradise » comme une introduction à un chapitre plus conséquent ?

Je l’espère ! Pour faire cet EP, j’ai passé 5 mois en studio avec Frédéric Vectol qui a vraiment été mon complice et j’ai retrouvé avec lui en studio ce que j’avais en groupe avant. Cette configuration a été un vrai coup de cœur. Nous nous sommes bien marrés, j’adore cet EP et j’espère que nous allons continuer à travailler ensemble. Nous avons déjà commencé à se faire écouter de nouvelles choses…

Vas-tu te focaliser dans les mois à venir sur Henry ou as-tu d’autres projets annexes ?

Je me focalise actuellement sur Henry mais je joue également avec Jane Added sur sa tournée. J’ai été séduite par la proposition de Jane car elle m’a dit que ce n’était pas incompatible avec le fait de développer mon projet personnel. Tout le monde est bienveillant sur cette tournée et c’est top. J’ai le temps de faire les deux et artistiquement, c’est très épanouissant.

Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales ?

J’aime autant The Kills que Major Lazer. Dans ma vie de musicienne, j’ai croisé assez peu de personnes qui écoutaient des choses aussi différentes. Par exemple, j’adore aller à la Dream Nation et voir des concerts de Punks. J’aime le Rock, la Techno, la musique électronique en général, la Pop, la musique industrielle, le fait de créer des choses, la distorsion…J’ai grandi en écoutant Nine Inch Nails et Tori Amos.

(c) Phi

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Qu’est-ce qui prédomine dans ton univers ?

L’envie de faire ce qui nous plait et essayer d’être heureux ; ça me parait être une bonne base. La danse et le partage sont importants pour moi et j’avais vraiment envie que les gens retrouvent cela en live.

Comment résumerais-tu « Noka Paradise » en un seul mot ?

Paradis car chacun à son paradis ; pour moi, ça a été de continuer à faire de la musique même quand c’était difficile et surtout, de choisir artistiquement ce qui me correspondait.

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