La comédienne Coralie Constantin vous en dit plus sur « Trash Thérapie » !
Peux-tu nous en dire plus sur toi ?
Je fais du théâtre depuis mes 16 ans, j’ai toujours été passionnée par tout ce qui est artistique et j’ai beaucoup chanté également. Avant de devenir comédienne, j’ai fait des études de communication mais comme ça ne me plaisait pas du tout, je me suis dirigée vers la psychologie. Durant ces 5 ans de psycho, je me suis inscrite à Acting International ; une école de théâtre ; où j’ai rencontré Nicolas Mazzocco l’auteur de « Trash Thérapie ». Depuis ma sortie de cette école, je participe à des projets théâtraux et en parallèle, j’ai un groupe musical qui s’appelle Ghost On The Second Floor. Nous préparons actuellement un EP et nous aimerions bien faire de la scène dans les mois à venir.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir comédienne ?
J’ai toujours aimé jouer des personnages dans la vie de tous les jours. Je n’arrive pas à tenir une conversation normale sans prendre des voix ou jouer avec les mots. Je pense que cela m’a aidé. Au lycée, j’ai découvert des auteurs que j’adore comme Antonin Artaud et Jean Anouilh et au départ, je voulais faire du théâtre plutôt tragique. C’est vraiment le goût du texte et de la langue française qui m’a donné envie de devenir comédienne et ensuite, le côté comique est venu et je m’en sers au théâtre.
Comment présenterais-tu le pitch de « Trash Thérapie » ?
C’est une rencontre entre une psy un peu déjantée et un patient qui est prof et qui est totalement perdu dans sa vie actuelle.
Qui est ton personnage ?
Mon personnage s’appelle Claire Voyant, elle est psychologue, elle a son propre cabinet et elle a écrit un livre. C’est quelqu’un d’assez doué dans son métier, elle prend des patients de tous âges et elle a notamment travaillé en prison. Elle a un caractère particulier dans le sens où elle est très cynique, elle a une repartie assez incroyable, elle a beaucoup d’humour et elle est un peu folle. C’est compliqué de la décrire d’un seul trait. Elle a ce petit grain de folie qui fait qu’elle est attachante. Elle se montre sous des facettes différentes tout au long de la pièce et c’est un personnage très intéressant à jouer.
Quels traits partages-tu avec Claire Voyant ?
Je partage beaucoup de choses avec Claire ; notamment mon goût pour l’alcool ; attention spoiler (rires). Je ne pense pas avoir une aussi bonne repartie qu’elle mais je dois dire que l’humour est très important pour moi car je l’utilise au quotidien ; ça me permet peut-être de me mettre un peu en retrait et de montrer une facette plus comique. Claire est comme cela car tout peut tourner à l’humour pour elle. Dans la pièce, elle dit d’ailleurs que c’est une arme qui aide et c’est vraiment quelque chose que nous partageons.
Claire Voyant est-elle le genre de psy que tu aurais pu devenir ?
Bien sûr car elle est un peu blasée et parce qu’elle a une vision un peu noire des choses et ça m’arrive beaucoup. Quand j’effectuais des stages en psychologie dans différents domaines, je dois avouer que j’entendais tellement d’horreurs qu’il fallait prendre un certain recul sinon on ne tenait pas. Il ne faut prendre les choses à la rigolade, il faut s’occuper des gens avec bienveillance mais il faut savoir mettre un écart entre le travail et la vie car le travail de psychologue est très prenant.
Qu’as-tu voulu insuffler à ton personnage ?
J’ai voulu insuffler une certaine bienveillance dans mon personnage. Parfois, on peut se dire qu’elle est un peu moqueuse mais je pense qu’au fond, elle voit Rémi vraiment positivement dès le début. Elle a un coup de cœur et elle veut l’aider. J’ai voulu apporter un petit brin de ma folie, j’ai mis un peu de moi dans la partie chantée et dans la façon de se déplacer. Claire et moi, nous nous ressemblons mais il y a également des choses qui diffèrent totalement chez nous ; je ne pense pas que je serais aussi à l’aise qu’elle dans la vie pour avoir une telle répartie et discuter d’une telle façon avec un inconnu. Les spectateurs qui viennent me parler après une représentation sont assez étonnés que je sois réservée et pas aussi grande gueule que Claire.
Par quoi as-tu été séduite dans « Trash Thérapie » ?
Il y a tout un tas de petites références à la psychologie qui m’ont parlé car cela m’a rappelé mes études notamment le test de Rorschach, les dessins, le test des mots…Je trouvais l’écriture hyper bien ciselée et j’ai beaucoup ri à la lecture de « Trash Thérapie ». Nicolas m’a épaté et je le félicite grandement !
Quelles sont les principales qualités de ton partenaire Nicolas Mazzocco ?
Son écoute, il m’a énormément demandé mon avis durant l’écriture de sa pièce et ça m’a fait très plaisir. Il a pris mes connaissances en psychologie avec plaisir. Par ailleurs, Nicolas est attentionné, bienveillant, il écrit hyper bien et très rapidement et il va au bout de ses projets. Je l’admire beaucoup.
Aimerais-tu écrire ta propre pièce ?
J’aimerais beaucoup mais je pense que ce serait dans un style plus tragique. J’écris des poèmes et des chansons depuis que je suis lycéenne mais comme je me juge trop dans l’écriture, je n’arrive pas à écrire plus de quelques pages. Je pense qu’il va me falloir du temps. Pour moi, écrire, c’est comme une thérapie et c’est assez personnel. Je ne suis pas encore prête à exposer ce que j’écris.
Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir découvrir « Trash Thérapie » jusqu’au 22 mai au Théâtre La Croisée des Chemins ?
C’est un bon moment à passer, c’est une heure de fous rires, de détente et d’émotions également. Il y a vraiment beaucoup de choses dans cette pièce. Je les invite également à venir découvrir Nicolas Mazzocco qui peut aller très loin. La mise en scène de Clément Melery est très moderne et je pense que cela peut plaire à beaucoup de gens !
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Théâtre La Croisée des Chemins | Trash thérapie
Trash thérapie, une comédie par Nicolas Mazzocco et mise en scène par Clément Maléry. Au Théâtre La Croisée des Chemins du 13 mars au 22 mai 2018, les mercredis à 19h45. Avec Coralie Const...