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Rencontre avec Jefferey Jordan afin d’en apprendre plus sur son seul en scène intitulé « Accord Parfait » !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Jordan Deal

Photo Jordan Deal

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 27 ans, je suis originaire de Vichy en Auvergne et je suis un humoriste autodidacte. Je suis musicien de formation.  J’ai fait le conservatoire à partir de l’âge de 5 ans mais petit à petit, je me suis tourné vers l’humour en découvrant notamment Muriel Robin.

La scène a-t-elle été une évidence très tôt pour toi ?

J’ai tout d’abord vécu la scène en passant des auditions avec mon violon. Au conservatoire, nous avions des examens et nous faisions des concerts avec l’orchestre. Déjà petit, j’avais des papillons dans le ventre et cela veut bien dire ce que cela veut dire, la peur mais aussi l’excitation et on ne peut pas faire ce métier si l’on n’a ni l’un ni l’autre. Ma première expérience de la scène vient de là et quand j’ai découvert le théâtre, cela a été une révélation et je me suis dit pourquoi ne pas mêler les deux.

Quelle a été ton envie première avec « Accord Parfait » ?

J’ai toujours été quelqu’un de très positif dans ma vie et mon envie première était de faire rire en y mêlant mon parcours de musicien. Depuis mon adolescence, je trouve que nous vivons dans un monde où il y a beaucoup de bruit ; qu’il soit sonore ou visuel ; et j’aime l’idée de rentrer dans une salle et que le seul son que l’on va entendre sera ce qui va arriver sur scène. J’aime emmener les gens vers ça en leur offrant une pause.

Photo Jordan Deal

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Que retrouve-t-on dans ton seul en scène ?

C’est un véritable spectacle d’humour musical qui offre plusieurs couleurs artistiques. Je dirai que c’est un seul en scène qui est différent des autres car l’humour ne représente qu’une des facettes de  ce show. Il y a également du chant, de la danse et bien sûr de la musique. Donc si tu aimes rire, si tu aimes la musique, danser, chanter… chacun y trouvera son compte.

De quoi parles-tu dans ce one ?

Je raconte mon histoire d’amour avec mon partenaire (mon violon) mais très rapidement, on comprend que je ne fais que jouer avec les doubles sens. On peut même dire que ce spectacle est une métaphore filée. J’en use, j’en abuse, je m’en amuse et ça amuse le public. A travers ma relation, je parle donc de toutes les formes de relations (amoureuses, amicales, familiales…) qui existent entre les êtres humains. Je parle également de mes origines… L’originalité est surtout  dans le traitement que j’apporte à ces thèmes.

Le public comprend-t-il facilement cette métaphore ?

Oui, car le public est intelligent. Les codes de compréhension du spectacle sont installés dès le début de la représentation. Le principe de la métaphore est donc très vite intégré par le public. Ensuite le jeu doit servir une écriture parfois très subtile où chacun y puise ce qu’il veut. Les lectures sont multiples et ca rit beaucoup et parfois pas toujours pour les mêmes choses.

Photo Sun Photographe

Photo Sun Photographe

Es-tu réellement seul sur scène ?

Pour le coup, non, je suis réellement accompagné d’un violon. Il partage vraiment la scène avec moi. C’est ce qui surprend aussi les spectateurs. On forme un duo à la vie comme à la scène, et cette complicité les gens la ressentent vraiment.  Je ne fais pas que de parler de mon instrument, il prend vie sur scène et m’anime autant que j’ai plaisir à le faire vibrer et résonner.  Ce spectacle m’a permis cela, de mixer mes deux passions, l’humour et la musique sur scène.

Quel serait le message véhiculé par ce spectacle ?

A  travers ma relation avec mon instrument, je fais comprendre qu’une relation demande de la patience, de l’exigence, de l’apprentissage, et beaucoup d’amour. Je n’ai pas la recette du bonheur, mais en tout cas je partage celle que j’ai trouvée pour être en Accord Parfait.

A qui destinerais-tu ce spectacle ?

Évidemment à tous les publics curieux de découvrir une nouvelle proposition dans les one-man et les seuls en scène que l’on peut découvrir sur Paris et ailleurs. Mes camarades humoristes sont excellents, mais mon positionnement est vraiment différent et je le dois notamment à mon co-auteur, et ma metteure en scène Claudia Tagbo.

Photo Jordan Deal

Photo Jordan Deal

Qu’a apporté Claudia Tagbo à ton spectacle ?

Claudia Tagbo a apporté énormément à « Accord Parfait ». Avant de travailler avec elle, dans l’ancienne version de ce spectacle, j’étais beaucoup plus brut. Elle a rendu cette rencontre avec le public beaucoup plus douce, intelligente. Elle a su m’inoculer le virus de la comédie. Sans avoir son expérience, elle m’a offert une partie de son talent dans un spectacle qui est aujourd’hui ambitieux grâce à elle, et surtout très complet.

Penses-tu que ton prochain spectacle sera également autobiographique ?

Pour le moment, je t’avoue que oui j’y pense de temps en temps au prochain spectacle, mais c’est plus dans un rêve de continuité de ma jeune carrière, qu’une envie de passer au prochain. Aujourd’hui je reste essentiellement concentré sur « Accord Parfait ». On travaille sans cesse dessus, sur les évolutions que l’on pourrait apporter encore et encore à ce spectacle. C’est du spectacle vivant avant tout,  et ce spectacle vit et j’espère qu’il vivra encore un bon bout de temps, le temps en tout cas de rencontrer et de remporter l’adhésion du plus grand nombre.

Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir te découvrir à La Comédie des 3 Bornes jusqu’au 30 décembre ?

Tout d’abord, c’est inédit. Un spectacle d’humour musical avec un violon, c’est du jamais vu ! (rires). C’est une pause où les émotions s’entrechoquent. On passe du rire aux larmes de rires, avec des instants beaucoup plus intimistes où je livre quelques messages toujours en métaphore. J’aime à dire que ce moment est à mi-chemin entre le one-man, le théâtre et le concerto (rires). C’est un moment suspendu où on reste encore sur un petit nuage pour reprendre les propos d’un spectateur venu dimanche dernier. Alors venez vous envoler avec moi, je vous attends.

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