Rencontre avec Ilaria Graziano et Francesco Forni lors de leur récent passage à Paris !
Pouvez-vous nous raconter votre rencontre ?
Ilaria : Nous nous sommes rencontrés à Naples où nous sommes nés. Je jouais déjà dans différents groupes et nous avions des amis en commun. L’amitié a été immédiate entre nous et nous avons toujours cherché à faire des projets musicaux ensemble.
Francesco : Nous avons collaboré sur beaucoup de projets différents. A cette époque, Ilaria était à Londres et pour ma part, j’étais à Rome mais à chaque fois que nous le pouvions, nous organisions des concerts où nous nous rencontrions sur la scène avec nos propres chansons mais nous n’en faisions pas encore ensemble. Nous avons joué à l’étranger et notamment à Berlin et c’est là-bas que des personnes du public nous ont demandé où elles pourraient se procurer notre disque en duo car elles n’avaient pas l’impression que c’était improvisé. Nous avons décidé de faire un premier album ensemble et il a été très bien accueilli en Italie et à l’étranger.
Venez-vous des mêmes horizons musicaux ?
I : Il y a certainement des univers musicaux que nous avons en commun et c’est même facile d’en avoir car nous avons et nous continuons d’écouter différentes sortes de musiques. Nous sommes très ouverts. Francesco a eu un parcours assez électrique, il aime notamment Jimi Hendrix et pour ma part, le Rock des années 60 et 70 m’a toujours plu, je pense notamment au groupe Led Zeppelin. Même si cela ne se ressent pas dans nos morceaux, je pense que cette attitude Rock est ce que nous partageons le plus tous les deux.
F : Nous aimons également la Folk, les songwritters Américains et Canadiens et également les musiques du monde. Quand nous étions plus jeunes à Naples, nous jouions des musiques traditionnelles du folklore et c’est aussi pour cela que nous en avons mis sur l’album.
Quelles étaient vos principales envies en montant votre duo ?
I : Comme cela s’est fait très spontanément, notre première envie a été de faire quelque chose que nous avions envie de faire sans nous préoccuper de marcher et de vendre des disques. Nous avions plaisir à jouer ensemble et à faire la musique que l’on aimait. Nous avons toujours voulu rester fidèles à notre identité tout en se faisant découvrir d’autres horizons.
F : Nous voulions partager une certaine puissance et des émotions sincères à deux sur scène car nous étions habitués à jouer au sein de groupes et même d’orchestres.
Comment voyez-vous votre évolution ces dernières années ?
F : D’un point de vue personnel, nous avons été portés loin de chez nous par ce projet. Nous avons vu beaucoup d’endroits différentes, rencontré des gens très différents et nous avons beaucoup apprécié tout cela car ça nous a apporté une richesse incroyable tout comme le fait d’apprendre d’autres langues.
I : D’un point de vue musical, nous voulons conserver notre ADN mais nous ajoutons toujours des sons nouveaux dans chaque album. Sur notre premier album, il y avait une guitare des années 60, un ukulélé, nos deux voix et nous avons fait les percussions avec des boites en carton. Sur le second, nous avons ajouté du banjo et sur le dernier, nous avons ajouté du piano. Je me demande tout le temps quel sera le prochain élément que nous incorporerons à notre musique ! Il y a toujours l’envie de se laisser porter par notre instinct.
Comment nous présenteriez-vous « Twinkle Twinkle » votre nouvel album ? Pouvez-vous nous en dire plus sur ce choix de titre ?
F : « Twinkle Twinkle » est notre troisième album et je pense que dans un chemin artistique, ça vient affirmer une identité. Que ce soit au niveau des textes ou d’un point de vue musical, cet album est une confirmation dans notre parcours. C’est un approfondissement plus intime car le voyage est moins extérieur par rapport à nos premiers albums.
I : Quand nous avons regardé à la fin les morceaux choisis pour ce disque et les atmosphères qui s’en dégageaient, nous avons eu l’impression d’avoir marché dans un tunnel mais où nous voyions toujours la lumière comme si elle nous guidait d’où le titre « Twinkle Twinkle » qui fait référence à la lumière que l’on voit dans la vie quand on rentre dans des émotions plus sombres et parfois cachées. Ce mot fait partie de la chanson « Be Mine » et nous avons pensé qu’il représentait bien cet album.
De quoi parlez-vous sur ce disque ?
I : Le thème principal sur ce disque est le changement/la transformation pour son propre équilibre et cela peut donc passer par les rapports dans le couple ou avec la société.
F : Cet album a beaucoup été écrit durant notre dernière tournée et on y retrouve beaucoup d’images de paysages intérieurs qui ont une correspondance avec les paysages extérieurs. Nous avons même écrit une chanson en français.
Pouvez-vous justement nous en dire plus sur « La Glace Et La Neige » que vous interprétez en français ?
I : Francesco est l’auteur de ce titre et je dois dire que j’ai adoré la métrique de ce morceau très amusant quand il me l’a présenté. J’ai compris immédiatement le moment où il a écrit cette chanson sans qu’il ne me le dise car les images me parlaient. Plus j’ai écouté « La Glace Et La Neige » et plus j’ai compris son voyage intérieur.
F : Les paroles de cette chanson ne sont peut-être pas très claires (rires) mais elles ont un sens pour nous. Ces images correspondent à des choses que nous comprenons nous-mêmes. « La Glace Et La Neige » est une traduction de ce que nous avons vécu lors de ce moment-là. C’est très amusant de chanter cette chanson du début jusqu’à la fin ensemble.
Pouvez-vous nous parler de l’histoire de « Leftovers » ?
I : Sur ce troisième album, c’est la chanson qui parle le plus clairement de ce qui reste quand une relation se termine. « Leftovers » parle des choses que l’on doit décider de garder ou de jeter. Cette chanson est un peu une conversation avec la personne qui est partie.
Qu’est-ce qui fait la force de votre tandem ?
F : Notre complicité et notre complémentarité.
I : Le fait que nous croyons beaucoup l’un en l’autre. Nous ne sommes jamais fermés dans nos « rôles ».
Quelles sont les qualités artistiques de votre partenaire ?
I : Francesco possède une vraie sensibilité pour traduire des choses simples en leur donnant une intensité incroyable.
F : Quand je pense artiste, je pense à Ilaria car elle se donne totalement dans l’écriture et sur scène.
Quels sont vos prochains projets ?
I : Nous aimerions beaucoup faire un side project et nous avons commencé à écrire dans ce but…peut-être qu’il sera complètement électrique.
F : Nous allons continuer à défendre « Twinkle Twinkle » sur scène. Nous serons de retour en France le 02 février à Rumilly et le 19 mars à Chamonix. Comme je travaille beaucoup également pour le théâtre, je vais faire une petite pause pour me consacrer à un spectacle.
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"LEFTOVERS" - ILARIA GRAZIANO & FRANCESCO FORNI - OFFICIAL VIDEOCLIP -
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Twinkle Twinkle par Ilaria Graziano & Francesco Forni
Album · 2018 · 11 morceaux. Disponible avec un abonnement Apple Music. Essayer gratuitement.
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Ilaria Graziano & Francesco Forni
Ilaria Graziano & Francesco Forni, Roma. 7.9K likes. A male guitar and a female ukulele. Their performance is a fascinating travel across Italy, Mexico, Texas, mixing country blues folk Argentinian...