Rencontre avec Ysé Sauvage à l’occasion de la sortie de son nouvel EP !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Ysé Sauvage est à l’origine un projet solo dans lequel je suis auteure, compositrice et interprète. Je suis multi-instrumentiste ; j’ai commencé par une formation classique au violoncelle en conservatoire dès l’âge de 3 ans et ensuite, je me suis intéressée à la guitare et aux percussions. En parallèle à cela, je me suis mise au piano et ma mère étant pianiste, ça a aidé un peu. Musicalement parlant, mon projet est Pop Folk et il a vu le jour en 2015.
Que s’est-il passé pour toi entre la parution de « Pieces » et l’arrivée de « Scenario » ?
J’ai sorti mon premier EP « Pieces » à l’âge de 16 ans et il a fallu passer la Bac dans la foulée. J’ai promu mon EP sur scène, j’ai fait beaucoup de premières parties qui m’ont permis d’en avoir d’autres et j’ai écrit de nouvelles chansons. Pendant ce laps de temps, j’ai enregistré beaucoup de choses mais je n’ai pas eu envie de les montrer. Pendant ces trois ans, j’ai surtout rencontré Louis qui est qui musicien et avec qui j’ai pu travailler sur l’enregistrement de « Scenario ». Par interventions, Louis y fait des parties de basse et de guitare. Cette rencontre humaine et musicale a ouvert le projet et les possibilités car je n’étais plus toute seule.
Qu’est-ce qui caractérise le plus ton univers selon toi ?
Ma mélancolie. Dans la vie de tous les jours, je ne suis pas quelqu’un de triste mais je pense que cela vient du fait que j’écris ces chansons. On peut dire que l’écriture est thérapeutique car j’y mets toutes mes peurs et mes angoisses même si je parle également d’amour et de choses beaucoup plus sympas aussi.
L’anglais était-ce une évidence ? Laisses-tu la porte ouverte au français ?
C’était une évidence dans le sens où nous avons toujours parlé anglais chez moi et j’ai d’ailleurs fait toute ma scolarité en bilingue. L’anglais n’est pas ma langue maternelle et cela a été tout de suite naturel d’écrire dans cette langue. C’est dur d’écrire en français et personnellement, je n’arrive pas à exprimer les mêmes choses dans cette langue. Je me suis exercée au français mais je ne me sens pas prête à le faire. Je ne ferme absolument pas la porte au français mais je pense que je préférerais rencontrer quelqu’un qui écrive pour moi.
Pour reprendre le titre de ton nouvel EP, vois-tu chaque chanson qui le compose comme un scenario à part ou y-a-t-il un fil rouge ?
Le mot scenario fait tout de suite référence à un aspect cinématographique et le titre de cet EP lie un peu toutes les chansons qui le composent. J’ai été marquée par ce mot dans un court de droit et par la définition qui disait que c’était une multitude de futurs possibles. Ça m’a fait cogiter. Pour cet EP, j’ai fait toute une série de photos promotionnelles grâce auxquelles j’expliquais ce que représentaient les chansons. J’ai essayé d’extraire les thèmes dominants des chansons pour en faire quelque chose de visuel mais il n’y a pas forcément d’histoires à proprement parler dans ces chansons.
De quoi parles-tu sur « Scenario » ?
Les thèmes prédominants sont l’amour, la mélancolie et le temps qui passe.
Peux-tu nous parler du clip illustrant « Same Old » ?
Ce clip a été réalisé par ma sœur. Nous n’avions pas trop d’idées pour mettre en images ce titre et nous avons un peu tout décidé le soir pour le lendemain. Sur un coup de tête, nous sommes parties en Normandie, nous avons posé un piano sur la plage et nous avons tourné ce clip. Nous avons été aidées par des amis et par des passants. Les gens sont vraiment hyper sympas en Normandie ! Comme quoi, parfois, il faut avoir des idées un peu spontanées car je suis vraiment contente du résultat.
Pourquoi avoir choisi cette chanson en particulier pour annoncer ton retour ?
Toutes les chansons de l’EP sont très différentes et nous avons hésité un certain temps sur le fait de sortir « California » comme premier single mais je trouvais que ce n’était pas la chanson qui reflétait l’EP dans son ensemble alors que « Same Old » est plus représentative dans l’écriture.
A l’écoute de « Same Old », j’ai pensé musicalement à Norah Jones, fait-elle partie de tes influences ?
C’est l’une de mes plus grandes inspirations, j’ai tout vu et tout écouté. Je trouve que cette artiste est incroyable. Peut-être que j'ai été inspirée un peu par elle…L’année où j’ai enregistré cet EP, j’ai écouté énormément de Jazz et je pense que j'ai été beaucoup influencée par cela.
« California » est dans un style plus proche des Fleetwood Mac et cela montre ton éclectisme.Penses-tu nous réserver d’autres surprises à l’avenir en termes d’explorations musicales ?
Oui, je pense aller plus loin dans ce genre de titres. « California » a été un premier essai et j’ai aimé sortir de zone de confort. J’ai commencé à travailler avec une batteuse et ça a radicalement changé ma façon d’écrire. Je pense que mes prochains morceaux seront plus pêchus et j’ai hâte de les enregistrer.
Quels sont tes prochains projets ?
Je vais continuer la promotion de « Scenario » et tenter de tourner un maximum. Mon but est vraiment de développer mon projet sur scène car c’est ce que je préfère faire même si j’aime beaucoup le studio. Je serai en concert à La Manufacture Chanson le 25 janvier et à L’Espace Brassens à Mantes-la-Jolie le 26 janvier et d’autres dates seront annoncées prochainement. Je suis sélectionnée dans le top 10 du tremplin Société Ricard Live Music et les gens peuvent voter jusqu’au 17 janvier. Je continue d’écrire et je travaille donc déjà sur mon prochain disque.
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Découvrez Ysé SAUVAGE sur le Prix Société Ricard Live Music
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