Rencontre avec Théo et Thomas du groupe Caesaria à l’occasion de la sortie de leur nouvel EP !

Pouvez-vous présenter Caesaria à nos lecteurs ?

Théo : Nous venons tous de Belfort, nous nous connaissons depuis la 6^ème et nous sommes donc tous des amis d’enfance. Dans le groupe, je suis au chant et à la guitare, Thomas est à la basse, aux claviers et aux percussions, Louis est aux claviers et à la guitare et Cédric est à la batterie.

Faire de la musique a-t-elle toujours été une évidence ?

Thomas : J’ai vraiment commencé la musique au sens propre du terme avec Théo car nous étions voisins et c’est lui qui est venu me chercher en demandant si je ne voulais pas faire de la basse car il voulait faire musique. Nous avons eu plusieurs projets étant jeunes car nous avons commencé vers l’âge de 12/13 ans. Ensuite, nous avons travaillé avec Louis qui était fan de notre premier groupe et qui était l’un de nos très bons amis. Faire de la musique a toujours été une évidence pour nous trois car c’est ce qui occupait tous nos weekends et c’est ce qui remplaçait le sport.

Théo : Ced que nous connaissions avait également un autre projet musical et nous nous sommes retrouvés.

Pourquoi Caesaria ?

Théo : Tout d’abord, nous ne voulions pas d’un mot qui sonne Anglais. En latin, Caesaria signifie la femme de César et nous aimions bien le côté un peu mystérieux de ce mot. L’idée que chacun puisse mettre dans ce concept ce qu’il veut nous plaisait bien.

Comment nous présenteriez-vous votre registre musical mais également votre univers ?

Thomas : Nous nous disons Electro-Rock. C’est une vraie volonté de notre part de faire danser le public ; ça se ressent sur les CDS mais encore plus en live.

Théo : Nous attachons beaucoup d’importance à l’aspect visuel qui se détache ou qui pourrait être lié à l’un des titres. Dans les clips, il y a toujours soit un côté très histoire soit un côté très visuel. Nous avons toujours un rapport très proche entre la musique crée et l’univers visuel qui peut s’en dégager soit par notre biais soit par celui des réalisateurs qui ont carte blanche.

Votre son a-t-il évolué depuis « Come On & Dance » ?

Thomas : Oui ; pour ma part, je ressens notre second EP comme une grosse évolution.

Théo : Pour notre nouveau disque, nous avons été beaucoup plus tranchés, nous avons fait de vrais choix dans la production, les effets, les reverbs, les textes…

De quoi parlent les titres qui composent « We Are Caesaria » ?

Thomas : « We Are Caesaria » parle plus de nous et du message que nous voulons faire passer que ce soit aussi bien en termes musicaux qu’en termes de textes. Le We dans le titre nous représentent nous quatre mais également chaque personne qui va écouter notre musique.

Théo : Nous sommes des mecs de 25 ans et nous abordons des problématiques liées à notre âge. Dans « Crashing », nous parlons notamment d’autodestruction, d’aller chercher toujours plus loin ses limites et de retourner dans des bad trips alors que l’on a passé un mauvais moment. « M.H.G » parle des relations hommes-femmes. C’est un thème qui a déjà été maintes fois abordé mais comme j’aime l’idée de la synesthésie, je l’ai appliqué aux relations. « Last Failure » parle de la prise de conscience que l’on a ; arrivé à un certain âge ; de vouloir faire autre chose dans sa vie. « Floating Heads » est un titre un peu plus « énervé » sur les gens qui parlent trop et auxquels on a envie de mettre des claques. « Realm Of Dreams » est plus utopique, c’est un hymne à la tolérance.

Quel serait le message de Caesaria ?

Thomas : Rassembler autour de la musique !

Que mettriez-vous en avant dans votre groupe et dans votre musique ?

Théo : L’amitié est hyper importante dans Caesaria car avant d’être des musiciens, nous sommes vraiment des potes.

Thomas : Dans notre musique, même si nous voulons faire danser, nous voulons égaler parler aux gens et c’est pour cela que nous n’aimons pas avoir des textes trop légers. Sans être engagés, nous avons nos avis et nous voulons les défendre.

Dans quel mood faudrait-il être pour écouter « We Are Caesaria » ?

Thomas : Cela dépend des morceaux car personnellement, il y a des morceaux que j’interprète différemment en fonction de mon humeur. Je pense qu’il faut être dans un mood de fête en soirée mais « Last Failure » est plus intimiste, donc il faudrait être plus pensif.

Théo : Il y a un côté mélancolique dans nos titres et donc il y a un peu de fatalisme dans cet esprit de fête. Sinon, sur la route, en conduisant, ça peut bien marcher également.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le clip illustrant « Crashing » ?

Théo : Le tournage a été très dur. Nous avons tourné ce clip en Lorraine à côté de Metz fin août entre 22 heures et 3 heures du matin. L’eau qui devait faire quatre degrés a été drainée directement d’une rivière qui se situait juste à côté.

Thomas : Nous n’avons jamais eu aussi froid de notre vie et nous avons eu du mal à finir. Il avait fait très chaud durant tout le mois mais nous sommes tombés dans la semaine où les températures étaient les plus basses.

Théo : Nous l’avons tourné sous la pluie car au lieu de rentrer se mettre à l’abri, nous voulions symboliser le fait de rester debout mais aussi le lâcher-prise.

Le fait de vous exprimer en anglais vous ouvre-t-il des portes à l’international ?

Théo : Oui, de plus en plus. Nous avons une attachée de presse en Angleterre, nous avons donc un peu de passages radio là-bas et une tournée est prévue en Europe. Nous avons des relais locaux et nationaux dans la presse en Angleterre et aux États-Unis et la plupart des articles que nous avons sont liés au fond des textes.

Le français fait-il partie de vos projets ?

Théo : Nous adorons le public Français mais comme nous avons cette volonté de rassembler grâce à notre musique, l’anglais nous permet de nous adresser au plus de monde possible.

Thomas : Nous avons déjà essayé d’écrire en français mais nous préférons en anglais.

Quelles sont vos prochaines actualités ?

Thomas : Nous sommes principalement axés sur la promotion de notre second EP « We Are Caesaria » qui vient de sortir. Deux nouveaux clips feront suite à celui de « Crashing », ils seront tournés prochainement. Nous allons fêter la sortie physique de l’EP chez nous à Belfort le 14 décembre à La Poudrière.

Pensez-vous déjà à l’album ?

Thomas : Nous en parlons souvent entre nous. Maintenant que l’EP est sorti, il ne nous appartient plus trop. Depuis que nous l’avons enregistré, nous avons continué à composer et de ce fait, on a mis un pied dans ce qui sortira plus tard…Nous avons du contenu mais nous ne savons pas quelle forme cela prendra.