Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec le groupe Yeast lors de leur récent concert à La Boule Noire !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Lucie Rimey Meille

Photo Lucie Rimey Meille

Pouvez-vous présenter le groupe à nos lecteurs ?

Léo : Je suis chanteur et guitariste du groupe, Judicaël joue de la basse et du synthé, Arthur est à la guitare et ils chantent aussi tous les deux, Cyril est à la batterie et nous venons de Lyon.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

: J’ai rencontré Arthur au lycée il y a plus de dix ans. Nous faisons donc de la musique ensemble depuis longtemps, nous avions monté un projet à l’époque et il n’a cessé d’évoluer. Judicaël nous a rejoint entre temps, nous avons fondé Yeast il y a un peu plus de quatre ans et Cyril fait partie du groupe depuis un an et demi. Yeast s’est fait par rencontres humaines et musicales et cela fait deux ans et demi que nous sommes entourés d’un manager et d’une équipe qui se cesse de s’élargir et de se professionnaliser.

Pourquoi Yeast ?

Arthur : Yeast en anglais signifie levure. Même si elle a évolué, que nous sommes allés dans d’autres directions et que nous sommes toujours dans l’expérimentation car nous n’aimons pas nous reposer sur nos acquis, la base de notre musique est légère et cette idée de levure nous parlait.

: Nous aimons aussi beaucoup la sonorité du mot.

Qu’est-ce qui caractériserait le plus votre musique ?

Cyril : Je dirais qu’elle est pas mal aérienne et Groove et qu’elle possède un aspect assez Rock en live car nous aimons bien nous donner à fond sur scène. Par rapport à notre musique enregistrée en stud, nous avons une énergie assez puissante en live.

Judicaël : Je dirais que c’est la combinaison entre le Groove et l’énergie et les parties voix qui vont être plus aériennes et les mélodies.

A : Nous essayons de faire une musique qui soit accessible et qui touche les gens sans pour autant tomber dans la facilité. Notre défi est de faire une musique riche et intéressante et qui parle à un maximum de gens.

Photo Lucie Rimey Meille

Photo Lucie Rimey Meille

Quelles seraient les « nouveautés » sur « Dust Of Light » en comparaison à « Water » votre précédent EP ?

L : Nous avons choisi avec beaucoup plus de soin les gens avec qui nous voulions travailler afin de retranscrire au mieux cet EP en termes de sons et d’énergies. Nous avons pris pas mal de temps pour le faire et je pense qu’il y a des différentes en termes d’arrangements. Nous avons poussé en amont les claviers et les synthés pour le live alors qu’auparavant nous avions tendance à les pré-enregistrer.

Il y a un peu de français sur « Dust Of Light », peut-on imaginer un quatrième EP qui inverserait la tendance avec plus de français et moins d’anglais ?

L : Je pense que oui, c’est possible mais cela dépendra de ce que nous écrirons. Le français n’est pas antinomique de notre musique mais c’est plus difficile à mettre en œuvre car elle nous draine plus vers l’anglais. Le français possède de belles sonorités et ce serait intéressant d’arriver à le faire sonner avec notre musique.

: Comme Léo vient de le dire, ce n’est pas antinomique de notre musique surtout qu’il arrive à l’appréhender dans la manière d’écrire et dans la manière de le faire sonner avec notre musique. Ce n’est pas une limite en soi.

A : Nous ne partirons jamais dans l’optique de chanter soit en français soit en anglais car nous faisons en fonction de ce que la musique nous inspire. Si nous pensons que c’est une idée alors nous le faisons.

C : Nous faisons comme cela vient. Sur « Dust Of Light », il y a quelques paroles en français car Léo voulait essayer d’écrire quelques mots dans notre langue mais on ne se sentait de faire toute une chanson en français. Je trouve que cela apporte une touche d’originalité et que ça se fond assez bien.

Quels thèmes abordez-vous sur votre nouveau disque ?

L : Nous ne parlons pas forcément de sujets en particulier mais plutôt d’émotions et de choses que nous pouvons ressentir. Sur « Dust Of Light », nous parlons principalement de rupture amoureuse et « We Are The Same » exprime un peu un ras le bol de tout ce qui se passe dans le monde depuis plusieurs années mais ce n’est pas une chanson engagée car nous faisons de la musique pour rassembler les gens en partageant des messages positifs.

Rencontre avec le groupe Yeast lors de leur récent concert à La Boule Noire !

Pouvez-vous nous en dire plus sur le clip illustrant « Walls » ?

A : Ce titre aborde le fait de dépasser les barrières psychologiques que l’on s’impose soi-même. Nous avons voulu illustrer ce titre avec deux frères que l’on pourrait croire jumeaux. Lucas et Léo Goudard sont des amis à nous, nous leur avons proposé et ils ont super bien incarné l’idée du titre. Dans le clip, on ne sait pas trop qui est le reflet et qui est le véritable, ce n’est pas clair mais c’était voulu et le miroir est là pour représenter le regard de notre environnement. Nous avons travaillé pour ce clip dont nous sommes hyper contents avec les Lyonnais de Spline Studio qui ont plein d’idées.

Lucas et Léo Goudard est également présent dans votre nouveau clip illustrant « Closer », va-t-on les retrouver dans vos prochaines vidéos comme des personnages fil rouge ?

: S’ils sont d’accord, oui, ce serait avec plaisir. Nous avions dans l’idée de retrouver ces personnages un peu comme un clin d’œil même si cela ne veut pas forcément dire que ce sont des histoires qui se suivent.

: Chez Yeast, nous avons un coté un peu famille et nous avons à cœur de travailler avec des amis ou avec des personnes qui peuvent le devenir. Nous n’allons pas travailler avec quelqu’un qui bosse super bien mais avec qui on ne s’entend pas du tout. Nous avons besoin de ce coté humain et de pouvoir faire les cons cinq minutes si on en ressent le besoin. Dans le clip de « Closer », il y a Karhi un autre de nos amis et aussi ma copine. Rien n’est encore établi pour les clips à venir…

L : Plus qu’un clin d’œil, j’aime bien ton expression de fil rouge car je pense que c’est vraiment ça l’idée. Comme nos chansons abordent des émotions, elles peuvent être parfois abstraites alors que les vidéos permettent de retrouver une histoire même s’il n’y en a pas forcément.

Photo Maxime Thevenon

Photo Maxime Thevenon

Vous exportez-vous déjà hors de nos frontières ?

L : Oui, nous avons joué en Belgique et en Suisse et c’était très chouette. Une tournée se profile en Allemagne et notre équipe de booking est en train de travailler sur une tournée à l’étranger.

J : Nous avons vu grâce à Spotify que New York est la ville où nous sommes écoutés le plus.

Quels sont vos prochains projets ?

: Nous voulons défendre au mieux ce nouvel EP en faisant un maximum de dates en France et potentiellement à l’étranger. Nous verrons bien par la suite car au bout d’un moment, nous aurons très certainement envie de composer de nouveaux titres. Si nous avons la chance de faire un album, nous mettrons les deux pieds dedans avec grand plaisir.

C : Nous voulons améliorer sans cesse notre live afin de le pousser dans ses derniers retranchements.

Commenter cet article