Rencontre avec Victor à l’occasion de la sortie de son premier single !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur et interprète, j’ai 24 ans, j’habite à Paris et je suis un artiste Funky Français.

Quels ont été tes premiers pas dans la musique ?

C’est mon oncle qui était auteur, compositeur et interprète qui m’a donné un peu le goût de la musique. J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de 4 ans, j’ai fait le conservatoire à l’American School et j’ai commencé à écrire mes premières chansons à l’âge de 12 ans.

Tu as été à l’affiche de la comédie musicale « Résiste » ; que retiens-tu de ce spectacle et de cette aventure ?

« Résiste » a été une aventure professionnelle et personnelle incroyable ; elle a été riche en émotions, en rencontres et en expérience de la scène. Nous avons pu jouer dans tous les Zéniths de France ainsi qu’au Palais Des Sports pendant trois mois. Le fait de travailler avec France Gall a été quelque chose d’incroyable et de très riche en apprentissage. France Gall était une dame extraordinaire qui m’a apporté beaucoup. France Gall nous a transmis tout ce que lui avait enseigné Michel Berger ; c’était comme si elle nous passait le flambeau en quelque sorte. Ça a été très intéressant.

Qu’avais-tu en commun avec Mathis ton personnage ?

Avec Mathis, nous partagions le fait d’avoir le même âge à l’époque de « Résiste », d’être tous les deux des pianistes et de vivre de notre passion. Nous étions tous les deux très romantiques et nous mettions la musique en priorité. En termes de caractère, nous étions rigolos, sympas, funs, nous incarnions le bon pote, le bon petit copain et le bon gendre. Tout comme Mathis dans « Résiste », j’ai rapport très fort avec le père de ma copine. Nous nous ressemblions beaucoup et même si cela se passait il y a 30 ou 40 ans, je n’avais pas l’impression de jouer un personnage.

Tu présentes actuellement ton propre univers avec le single « Entre Deux Mondes » ; peux-tu nous dire de quoi parle cette chanson ?

Cette chanson parle à la fois de l’entre deux mondes qui existe entre le passage de l’adolescence à l’âge adulte mais également du non-engagement et de l’engagement et de la frivolité et du côté sérieux. Quand on a 20 ans, on a juste envie de dévorer la Terre entière, on est curieux, on a envie de découvrir le monde et en même temps, le romantique que je suis à besoin de connaitre le grand amour et d'aimer à en vibrer. Quand je dis dans cette chanson que je vis un vrai cauchemar, c’est parce que c’est une prise de tête permanente même s’il y a des choses plus graves dans la vie.

Comment décrirais-tu ce titre musicalement parlant ?

On retrouve aussi cet entre deux mondes d’un point de vue musical car il y a un univers Funk très présent qui côtoie une touche musicale très actuelle comme on peut retrouver chez Bruno Mars, Charlie Puth ou plus anciennement chez Jamiroquai.

Est-il représentatif de tes futurs morceaux ?

Oui et c’est vraiment voulu que ce soit le premier single. Je l’ai composé et co-écrit avec Clémentine Mazzoni il y a deux ans chez elle à Aix-en-Provence sur un vieux piano. Je savais qu’elle écrivait des textes, elle m’a donné un livret avec tout son travail et je suis tombé sur « Entre Deux Mondes » que j’ai retravaillé. Nous avons passé vraiment un moment incroyable et nous avons pris beaucoup de plaisir à créer ce titre. Tout est parti de cette chanson. Ma maison de disque nous a dit de nous focaliser sur ce titre et depuis, j’ai composé quatre ou cinq autres morceaux et après avoir trouvé la couleur musicale, j’ai même réenregistré « Entre Deux Mondes » afin qu’il soit en adéquation avec tout le reste. Maintenant, tous les titres sont prêts même s’il reste encore un peu de travail dessus et j’ai vraiment hâte de les présenter au public. Vous pourrez les retrouver dans l’EP qui arrive bientôt.

Peux-tu nous parler du clip ?

Le clip a été tourné au Piaf où je travaille depuis le mois de septembre. C’est un restaurant très chic et très prisé sur les Champs-Élysées avec une très haute clientèle. J’anime les soirées au Piaf, je suis soit derrière mon piano ou à la guitare. Dans le clip qui raconte une histoire, j’accompagne le diner des clients ; petit à petit, ils se rendent compte qu’ils chantent, ils vont se mettre à danser et ils vont même finir debout sur les tables. Il y a une magie qui se passe. Je remercie Laurent de Gourcuff qui est le patron du Piaf mais aussi de Noctis qui est la plus grosse boite d’événementiel de France qui m’a autorisé à utiliser Le Piaf pour tourner mon clip. Dans cette vidéo, j’ai voulu mettre à l’honneur la couleur musicale des années 70. Tout part d’un médaillon qui permettrait de passer du monde actuel à celui des années 70, c’est comme si on vivait aujourd’hui avec la musique du passé et toute la musique que j’aime vient de cette époque-là.

Cette chanson est le titre également d’un spectacle que tu as présenté au Théâtre de la Contrescarpe en 2016. Que racontait ce spectacle et penses-tu le faire revenir à l’affiche prochainement ?

Non, ce spectacle qui parlait du passage de l’adolescence à l’âge adulte ne va pas revenir à l’affiche. Dans cette « autobiographie musicale », je me racontais de l’âge de 16 à 22 ans. Je chantais plusieurs chansons dans ce spectacle, c’était assez rigolo mais je vais te dire que c’était un essai. Ce spectacle m’aura permis de faire Avignon même si ça a été très dur physiquement car j’étais tout seul. Le spectacle a bien marché, il a plu mais j’ai préféré l’arrêter car le one musical show n’était pas mon truc. Je n’avais pas envie que l’on m’étiquette là-dessus et je pense qu’il y a des artistes qui font ça beaucoup mieux que moi.

Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales ?

Quand j’étais enfant, c’est Michael Jackson qui m’a donné le goût de la musique. Pour moi, il est indétrônable et il restera toujours sur le trône là-haut. Par la suite, Jamiroquai m’a énormément influencé tout comme Stevie Wonder. Comme j’écris en français, les mots de Michel Berger, de Serge Gainsbourg et Jean-Jacques Goldman m’ont inspiré. J’adore la langue française que j’espère pouvoir faire groover avec mes chansons. A chaque décennie, des artistes ont réussi cela, je pense notamment à Claude François dans les années 70, à Michel Berger dans les années 80, à Sinclair dans les années 90 et à M dans les années 2000.

Quels sont tes prochains projets ?

Mon EP sortira en octobre, il y aura un second single également et une date parisienne est prévue à la même période. Je serai en concert à Cabourg le 03 août, à Blois le 27 septembre et à Lyon le 27 octobre. D’autres dates se programmeront à partir de la rentrée…