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Avanae vous présente son univers et ses prochains projets !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Valentin Nauton

Photo Valentin Nauton

Peux-tu nous en dire plus sur toi ?

Je m’appelle Pierre, je suis né à Dijon mais j’ai vécu pas mal dans le Sud et notamment à Avignon. A la base, je suis musicien. J’ai commencé le piano à l’âge de 9 ans avec une formation assez classique avant de me mettre à la batterie dans un groupe de Hard Rock. Par la suite, j’ai enchaîné avec d’autres groupes plus Disco/Funk d’où les influences assez variées. En parallèle à la composition pour les groupes, j’ai commencé à faire mon propre projet sur un synthé. A partir de là, je me suis mis à produire et mes compositions ont vraiment commencé à prendre forme. Je me suis mis à la MAO avec un ordinateur et des logiciels et à faire de l’Electro mais à la base, mes influences viennent d’un peu de partout. Récemment, je me suis mis à mixer aux platines en tant que DJ.

Que signifie ton pseudo ?

Il n’y a pas vraiment de sens à Avanae car j’ai choisi ce nom pour son côté esthétique. Mon univers était déjà plutôt aérien et agréable, il évoquait le voyage et la possibilité de laisser libre court à son imagination ; j’ai essayé différents noms en fonction des sonorités, j’ai commencé à dessiner un début de logo, j’avais différentes pistes mais je trouvais qu’Avanae sonnait plutôt bien. Dans ce nom, il y avait un côté aérien, doux, on pouvait penser à des images de savane, c’était assez exotique, cela faisait penser au voyage et c’est ce qui m’a plu.

T’es-tu toujours destiné à la musique ou avais-tu un plan A ?

Pour moi, la musique a vraiment été un plan A et même si j’ai un Bac+5, j’ai plutôt vu mes études et mon diplôme comme un plan B et comme un filet de secours si jamais je n’arrivais pas à vivre de la musique. J’ai commencé la musique assez tôt, j’en ai toujours fait en parallèle des cours et tout mon temps libre passait dans la musique en tant qu’instrumentiste avec mon groupe. J’ai mis un peu de côté la musique à cause de mes études et puis, je suis arrivé à un moment de ma vie où il fallait faire un choix, je ne faisais plus que 20% de musique et 80% de boulot et j’ai préféré faire l’inverse. Grâce à différents voyages, je suis un peu sorti du cadre des études et après un périple au Cambodge, j’ai tout plaqué et je me suis lancé dans la musique à cœur perdu. Les choses commencent à bouger et j’en suis content.

Photo Valentin Nauton

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Comment définirais-tu ton style musical ?

J’ai tellement d’influences variées allant du Heavy Metal au classique en passant par le Blues, le Jazz le Funk et l’Electro que je n’ai pas envie de rentrer dans un genre musical. Pour mes morceaux, je pense plus à ce qu’évoque la musique plutôt qu’à la technique musicale. J’essaie de chercher des sonorités en fonction des textures et des images que cela m’évoque en termes d’images autour de la thématique du voyage, des quatre éléments et des grands espaces. J’ai envie d’écouter une musique qui me fasse voyager et qui me transporte. Je voudrais que cette musique soit une expérience à part entière. Pour moi, c’est un tout, c’est un art à 360° et c’est aussi pour cela que j’ai pensé mon logo et que je réfléchi aussi aux visuels. Pour « Underwater », cela m’évoquait l’eau, des moments sous l’eau et des moments au-dessus avec une certaine fraicheur et un bruit de splash. En fonction de cela, j’ai écrit les paroles en même temps que je produisais le titre.

Tu as déjà sorti deux singles interprétés par Mia et Sol ; penses-tu passer toi-même devant le micro à l’avenir ?

C’est un grand non (rires). J’ai toujours fonctionné en mode débrouille ; quand j’avais mes différents groupes, je pouvais répartir un peu les taches en essayant de coordonner les équipes ; maintenant que je suis en solo, je dois me débrouiller tout seul même si cela n’a pas été forcément un choix d’écrire les paroles et la mélodie du chant mais il fallait avancer. Je me suis mis au piano, les idées sont venues, j’avais quelques débuts de mélodies, j’ai mis quelques paroles ; bout à bout, j’ai réussi à faire le puzzle et j’ai pu présenter ça à une superbe voix ; Mia pour « Underwater » qui a révolutionné cette chanson parce qu’avec ma voix, on pouvait s’imaginer quelque chose de sympa mais ça ne rendait pas forcément et cela s’est passé de la même façon avec Sol.

Photo Valentin Nauton

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Comment sont nés ces featurings ?

Pour « Underwater », comme la mélodie et le texte étaient là, j’avais une idée assez précise de ce que je voulais. J’avais besoin d’une voix féminine, très sensuelle, très douce, assez Soul et profonde car je n’avais pas envie de faire quelque chose de superficiel. J’ai été assez bluffé en cherchant différentes covers sur Internet et c’est ainsi que j’ai découvert Mia avec qui je suis entré en contact via sa page Facebook. Elle venait juste de sortir de Nouvelle Star et elle habitait juste à côté de chez moi. Comme je crois un peu au destin, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. Nous avons discuté, bu un café, nous avons essayé et nous avons enregistré un peu plus tard. Pour « The Thrill », je recherchais une niche, une voix vraiment grave avec de la puissance et avec un côté à la fois Funk et Blues. Je suis tombé sur Sol et je me suis dit que c’était celui qu’il me fallait. Il est Français en plus et né à Dijon tout comme moi. C’était un signe supplémentaire.

Le clip illustrant « Underwater » dépasse les 265 000 vues sur Youtube ; celui de « The Thrill » est-il prévu ?

Il est prévu mais comme je suis encore jeune et que j’ai un peu tout à faire dans l’industrie musicale, cela met beaucoup de temps. Ça commence avec du stream et nous sommes bien partis avec « The Thrill » ; ensuite, les radios commencent à bien jouer le titre donc je pense que cela va se faire étape par étape. On commence à réfléchir au clip et j’ai déjà un peu une idée de ce que j’aimerais faire.

De quoi parlent tes premiers morceaux ?

Ce qu’il y a de bien avec ces deux morceaux, c’est que je ne pense pas m’enfermer dans un genre musical ni avoir fait un « Underwater » bis avec « The Thrill ». Je vois ces deux titres un peu comme le ying et le yang. « Underwater » est très féminin, très doux et réconfortant. Dans cette chanson, une personne en invite une autre à lâcher prise et à se détendre alors que « The Thrill » est plus une expérience personnelle sur l’exaltation des sentiments, l’explosion de la liberté et le côté road trip. « The Thrill » a un côté très masculin, il y a de la testostérone et on est tenu en haleine tout le long.

Photo Valentin Nauton

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Une fois que tu trouves les interprètes, collabores-tu à l’écriture des morceaux avec eux ?

Comme je bossais beaucoup seul et que je débutais, j’ai tout fait moi-même. J’arrivais avec « un produit déjà fini », une œuvre déjà complète avec des paroles définitives. Nous n’avons donc pas réécrit ensemble mais nous avons adapté ces titres dans l’interprétation.

Peux-tu nous parler un peu plus en détail de tes références musicales ?

Cela va être difficile d’être exhaustif car j’ai beaucoup d’influences et surtout hors Electro car je pioche vraiment dans tous les styles que ce soit en termes de mélodies, d’harmonies, de techniques, de productions ou de structures. Globalement, je pense que mes influences principales sont le Disco-Funk, la musique classique dans la manière de composer, la Pop dans la manière de structurer, j’ai également beaucoup d’influences Hard Rock mais aussi Blues et Jazzy.

Photo Valentin Nauton

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As-tu des remixes prévus pour d’autres artistes ?

Des remixes pour le titre « Old School Romance » de Celestal et « Badunkadunk » de BLV viennent de sortir. Pour « Old Shool Romance », j’ai pu faire quelque chose entre « Underwater » et « The Thrill », j’ai vraiment bien aimé travailler dessus et on reconnait bien ma patte. Sur le titre du pote BLV, j’ai fait un remix Nu Disco/Funk. Nous avons fait un swap avec ces deux artistes et ils vont donc remixer « The Thrill ».

Prépares-tu un EP ou un album pour les mois qui viennent ?

Il y différentes approches…Le producteur te dirait que ce serait plus en mode EP mais moi, comme je fais tout un peu de A à Z, cela prend beaucoup de temps car tout s’interalimente et si je suis bloqué sur un côté, cela bloque un peut tout le reste. Comme je suis plus compositeur que producteur, je pense avoir une bonne dizaine de compositions que j’ai « validées » de mon côté pour un album. Comme il y a beaucoup de choses différentes que ce soit de la Chill, des choses plus Club, d’autres avec des sonorités Brésiliennes et d’autres beaucoup plus Rock, je me dis que sur un EP, nous passerions du coq à l’âne. J’envisage donc plus un album mais d’ici là, je vais sortir quelques singles que je trouve très forts afin de présenter par la suite des choses peut-être plus personnelles voire instrumentales. Nous verrons comment cela évolue.

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