Rencontre avec Maesic à l’occasion de la sortie de son premier EP !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Aymeric, j’ai 19 ans, je suis né à Londres et je suis venu vivre en France à l’âge de 4 ans. Je réside à Montpellier où j’étudie à la Fac en parallèle à la musique. J’ai créé le projet Maesic il y a environ deux ans mais je fais de la musique depuis 7 ans.
D’où te vient ton pseudo ?
Nous avons cherché un pseudo, pendant des mois et des mois, avec mon manager. Nous avons combiné deux mots anglais afin de créer Maesic ; je trouvais que ça sonnait bien ; alors je me suis dit pourquoi pas !
Quel est ton parcours musical ? As-tu principalement évolué dans la musique électronique ?
Je ne joue ni du piano ni de quelconque instrument. J’ai tout appris sur le tas durant ces 7 ans. J’ai toujours évolué dans la musique électronique ; je me suis intéressé à différents styles, j’ai commencé par de l’EDM un peu plus club et un peu plus festival et puis je me suis dirigé un peu plus vers la Pop et ce que je fais aujourd’hui.
Comment est né « Black Love » ton premier EP ?
J’ai travaillé sur cet EP durant un an. J’ai commencé à penser « Black Love » en avril 2017. A vrai dire, j’avais beaucoup d’instrus, j’ai cherché des chanteurs, j’ai reçu des voix et j’ai créé les morceaux autour d’elles. Nous avons choisi quelques morceaux que nous voulions sortir et nous en avons retenu quatre pour « Black Love ». Sur cet EP, on retrouve deux chanteuses et deux chanteurs.
A quoi ressemble le son Maesic ?
C’est une question qui n’est pas évidente ! J’appelle ça de la Future Pop. Comme j’aime beaucoup Flume, Diplo ou DJ Snake, on retrouve ces influences dans ma musique tout comme celles de Feder ou de Petit Biscuit. Je prends un peu de Pop, de Future Bass, de Chill ; je mixe le tout et cela donne le son Maesic.
Tes quatre titres sont chantés ; est-ce toi qui les a écrits ? Peux-tu nous dire de quoi parlent ces chansons ?
Je n’ai participé à l’écriture de tous les titres ; en revanche, j’ai participé à la composition de Dear Self avec Coco Bans car elle était sur Paris. « There In The Morning » chanté par Lucas Marx raconte une histoire de couple qui s’est terminée. Le protagoniste de la chanson a des flashbacks d’eux en couple et aimerait que l’autre soit encore là le lendemain matin. « Don’t Give Up » interprété par Lost Boy comme son titre l’indique invite à ne pas baisser les bras et à ne jamais abandonner. « Deep Fire » enregistré avec Steph Copeland est un titre plus complexe à expliquer. C’est une histoire plus profonde et je ne sais pas moi-même si c’est un titre autobiographique pour la chanteuse. « Dear Self » est une lettre écrite à soi-même pour se rappeler de certaines choses ou pour se dire certaines choses.
Tu es relativement jeune ; quelle a été la réaction de tes parents quand tu leur as annoncé que tu te lançais dans la musique ?
Je ne leur ai pas annoncé du jour au lendemain. Ils voyaient bien que je faisais de la musique mais ce n’est qu’assez récemment que c’est devenu plus sérieux. Ils m’ont beaucoup soutenu et ils sont à fond derrière moi. Ils sont très compréhensifs et d’ailleurs, mon père a été un peu DJ quand il était plus jeune, ils sont très contents et très fiers. Je ne pouvais pas rêver mieux car c’est vraiment cool.
Ta musique s’exporte-t-elle déjà ?
Mon but avec ce projet est de pouvoir toucher l’international. Je prends des touches orientales, des touches US et des touches un peu Anglaises afin de toucher un maximum de personnes dans le monde. Le single est beaucoup joué à Los Angeles et à Londres notamment.
Pour toi, pour accompagner quels moments, « Black Love » serait-il le disque idéal ?
Tous les moments car cet EP n’est pas constitué de morceaux qui s’écoutent à une certaine heure ou à certains moments de la journée. Tu peux les écouter le matin en te réveillant, le midi en mangeant, l’après-midi en bronzant à la plage, le soir en barbecue avec des amis ou même en soirée. Ce sont vraiment des morceaux qui sont faits pour être intemporels. J’ai vraiment voulu proposer des morceaux qui puissent être écoutés n’importe quand.
Qu’aimerais-tu transmettre au public avec ta musique ou lors de tes DJ sets ?
Mon but est que les gens qui écoutent ma musique ou qui viennent me voir en live puissent s’éclater à fond. J’ai envie de partager avec eux ma bonne humeur et ma joie de vivre. Je pense qu’à la base, la musique, c’est surtout de la joie et de l’amour, c’est une façon de communiquer ; autre que le langage. Il y a des barrières de langues mais il n’y a pas de barrières dans la musique car ça touche et ça parle à tout le monde. Mon but est de partager et de donner le sourire aux gens.
L’album est-il en préparation ?
Pour l’instant, je travaille sur d’autres singles et un second EP mais oui, je mets de côté des titres pour un album mais ce n’est pas ma priorité.
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Maesic - There In The Morning (Official Video) ft. Lucas Marx
MAESIC : 'There In The Morning' feat. Lucas Marx (Official Video) Directed by Tristan Burdin & Sebastien Cascio Produced by Backyard Visual © 2018 Boxall, under exclusive license to Club Riviera, a