Rencontre avec le groupe Automat à l’occasion de la sortie de leur premier album en France !
Comment s’est formé le groupe ?
Maxime : Nous sommes amis depuis l’école, nous avions des petits groupes et nous faisions de la musique en Anglais à l’époque. Nous avions chacun des projets différents qui ont eu un certain succès dans l’Underground mais un jour, Mathieu a quitté son groupe Punk Rock, il m’a demandé si j’étais intéressé pour en créer un nouveau. Automat est né de là.
Qui fait quoi dans Automat ?
Mathieu : Je suis au chant, Samuel est à la guitare, Maxime à la basse et Dave à la batterie.
Comment se passe la composition ?
Samuel : Pour le processus d’écriture, nous travaillons conjointement Mathieu, Maxime et moi-même. Pour « Pandora », la majorité des chansons ont été écrites en studio directement avec notre producteur. Nous prenons les meilleures idées de chacun afin de créer la meilleure chanson possible.
Pourquoi Automat ?
M : A vrai dire, nous n’avons pas fait une analyse trop exhaustive ; nous avions besoin d’un nom et nous avons fait un jeu de mots avec mon prénom. Un automate est une chose fascinante et cela nous plaisait.
Pourquoi « Pandora » votre premier album a-t-il pris autant de temps alors que vous avez commencé en 2011 ?
M : En fait, nous avons sorti un premier album au Canada en 2012 et entre ces deux albums, nous avons proposé quelques EPS qui ont été joués en radio. Nous avons pris du temps entre celui paru en 2012 et ce nouvel album car nous avons eu un problème de compagnie de disques. Nous avons pris du temps pour nous ressourcer et pour savoir si nous avions vraiment le gout de refaire un album. Nous ne voulions pas avoir de pression à propos de notre style musical comme précédemment et nous avions envie de nous diriger vers la musique que nous aimons écouter. Nous avons pris le temps pour retourner à nos racines et tenter de faire le meilleur album possible.
Avez-vous hésité entre Français et Anglais pour vous exprimer ?
Max : Il était évident avec ce projet musical que tout allait se faire en Français car c’était l’une de nos envies principales. Nos anciens projets étaient en Anglais et quand nous avons commencé l’écriture en Français pour Automat malgré que cela soit notre langue maternelle, nous avons eu quelques difficultés à trouver le bon angle afin que cela ne fasse pas cheesy. Notre maison de disques a essayé de nous proposer de faire un titre en Anglais mais nous n’avons pas voulu car ce n’était pas notre son et cela aurait dénaturé notre projet.
Comment définiriez-vous l’univers et le style d’Automat ?
Dave : Nous avons écouté tellement de groupes Punk quand nous étions plus jeunes que je suppose que cela transparait dans notre style mais sous une forme Pop-Rock. La musique Rock regroupe tellement de styles musicaux que l’éventail est très large. Le son d’Automat est très Pop et notre univers est très positif envers la vie. Nous avons eu le plaisir de faire une grosse tournée dans les écoles et j’en déduis que c’est grâce à nos textes que le personnel scolaire a trouvé bons pour les jeunes. On dégage quelque chose de très positif.
« Pandora » est sorti il y a un peu plus d’un an au Canada ; quel accueil a été réservé à cet album ?
M : L’accueil a été très bon et cela a été même au-delà de nos attentes. Nous avons toujours eu un certain succès au Québec et au Canada sur les radios et en général mais là, nos quatre premiers extraits ont été classés en tête des charts et c’est quelque chose qui ne voit quasiment jamais au Canada. Grâce à cet album, nous avons eu plusieurs prix et beaucoup de reconnaissance. C’est un accomplissement en soi mais c’est impossible de s’attendre à ça sinon ce serait vraiment prétentieux (rires). Pour cet album, nous avons eu la sensation à chaque chanson d’écrire notre meilleure et nous sommes fiers du résultat. Nous savions qu’il y avait quelque chose dans ce disque car nous avions la sensation d’avoir faire un bel album. Le plus important, c’est que nous, nous l’aimions et nous étions prêts à assumer les conséquences qu’il marche ou non.
De quoi parlez-vous dans vos textes ?
Max : Nous parlons de rêves, d’espoir, de partir à l’aventure et d’amour. Nous essayons de créer des émotions dans nos textes. Si par exemple, on écoute la chanson « S’Enfuir », on a le gout de partir avec une amoureuse vers un endroit inconnu.
S : En écoutant nos chansons, l’auditeur peut se faire sa propre interprétation.
Comment résumeriez-vous l’aventure Automat en un mot ?
M : Rêve.
S : Folie.
Max : Amitié.
D : Plaisir.
Votre album vient de sortir en France ; pensez-vous le sortir dans d’autres pays ?
M : C’est une bonne question ! Pour nous, il n’y a aucune limite à nos ambitions mais ce sont nos équipes qui travaillent là-dessus. Nous aimerions focuser les énergies sur certains marchés afin de bien défendre l’album. Nous avons pas mal voyagé au Canada, nous venons de promouvoir « Pandora » en France et nous savons qu’un contrat d’édition a été signé en Russie, qu’un buzz est en train de se faire en République Tchèque et l’une de nos chansons apparaissait dans une pub en Chine l’année dernière.
Vous rejoignez-vous sur vos influences musicales ?
S : Nous avons des gouts musicaux assez variés. Pour ma part, j’aime The Beatles et The Rolling Stones alors que Dave est plus Electro, Mat aime un peu tout et Maxime aime la musique Francophone. Quand on arrive en studio, nos influences se mélangent bien toutes ensemble. Coldplay est un groupe que nous aimons tous les quatre et c’est une grosse influence. Pour l’écriture de « Pandora », nous avons beaucoup été influencés par les sonorités de OneRepublic.
Un prochain album est-il déjà en écriture ?
M : Oui, nous avons commencé dernièrement l’écriture pour un prochain album. Nous étions dans un tourbillon depuis un an et comme nous aimons que l’écriture se fasse naturellement, cela va s’en venir.
Quels sont vos prochains projets ?
Max : Nous venons de mettre en images « Pour De Bon » à Paris. Ce titre a été lancé sur les radios au Canada et il conclura les extraits radio chez nous.
M : En France, nous en sommes à notre deuxième single et un prochain titre devrait bientôt sortir chez vous. Nous avons libéré du temps dans nos agendas pour revenir en France afin de défendre l’album sur scène en fonction de son accueil.