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Rencontre avec la talentueuse Palmer !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Yann Orhan

Photo Yann Orhan

La musique a-t-elle toujours été pour toi ton objectif premier ?

A la base, pas du tout. Le chant était pour moi un hobby. J’ai étudié dans une école privée où il y avait beaucoup de travail à fournir et en dehors des cours, j’aimais beaucoup exprimer à travers l’art. Plus qu’un objectif premier, la musique était un moyen de m’évader. Mes parents qui étaient basketteurs en équipe de France me disaient toujours que les métiers artistiques étaient beaux mais difficiles et que c’étaient un peu des ascenseurs émotionnels où il n’y a pas vraiment de règles mais je suis un peu tombée dedans par la suite.

Quels sont les artistes qui t’ont donné envie d’être chanteuse ?

Mon père écoutait beaucoup de musique et j’ai notamment des souvenirs de Sade, de The Police et d’une variété énorme d’artistes que nous écoutions en voiture. Je me suis toujours nourrie de ces musiciens et je m’en rends compte maintenant quand je compose car je fais un petit mélange de plein d’artistes que j’ai pu écouter plus jeune. Pour te citer des artistes plus actuelles, Lorde et Banks sont des chanteuses que j’aime depuis toujours. Je suis attirée par les artistes un peu sombres et sensuelles mais j’aime également la Soul et le R&B, je pense notamment à Sabrina Claudio et à Daniel Caesar. Je n’aime pas les cases et je m’inspire de tout ce que je préfère dans la musique.

Rencontre avec la talentueuse Palmer !

A quelles étapes de ton projet musical te retrouve-t-on ?

Après avoir participé à l’émission The Voice, j’ai sorti des morceaux qui n’étaient pas mes compositions même si je discutais beaucoup avec les auteurs et cela m’a permis d’avoir un déclic. Pendant un an, je me suis recentrée sur ce que j’avais envie d’exprimer et je me suis rendu compte que la musique était le meilleur vecteur pour partager les choses que je n’arrivais pas à dire par pudeur et quand tu arrives à capter le sentiment, cela te permet de t’en libérer. En exprimant des choses personnelles, je me suis rendu compte que plein de gens se retrouvaient également dedans. Pour mes nouvelles chansons, je collabore avec un duo de producteurs et de compositeurs Bruxellois. Je suis très heureuse de cette rencontre car nous vibrons sur les mêmes choses. Ils me laissent une telle liberté que cela me permet de participer à toutes les étapes de la composition des morceaux. Nous faisons tous les accords ensemble, je fais les mélodies et je co-écris toutes les paroles. Notre collaboration s’étend même à l’image et au logo.

Plusieurs singles sont déjà disponibles ; travailles-tu sur un premier album ?

Pour le moment, nous ne savons pas si nous allons partir sur un EP puis un album mais l’objectif est de pouvoir très prochainement présenter des titres lors de showcases. Nous avons en tête de sortir un album et ça a toujours été l’objectif avec la maison de disque. Nous sommes en plein travail sur une douzaine de titres…La suite au prochain numéro !

Tes titres témoignent-ils d’une évolution perpétuelle pour trouver le son Palmer ?

Je pense que c’est une exploration perpétuelle mais pas du son Palmer car je n’explore pas pour me trouver cet univers mais plus pour me trouver moi-même.

Rencontre avec la talentueuse Palmer !

Comment définirais-tu ton univers ?

C’est assez complexe pour moi de te répondre car chaque titre est une petite nuance de qui je suis. En général, ce qui me touche dans l’art, ce sont les choses un peu tumultueuses et ce qui n’est pas uniquement joyeux. La dualité de l’être humain m’intéresse beaucoup. Je suis très souriante dans la vie mais j’ai beaucoup de choses en moi que je n’exprime pas forcément. La mélancolie me permet de créer et on la retrouve notamment dans « Étrange Ami ». Pour moi, mon univers est la partie de moi que je ne montre pas forcément au quotidien.

De quoi parles-tu dans tes textes ?

Mes textes parlent de doutes, d’amour, de mélancolie, il y a un titre sur la manipulation…Je ne raconte jamais l’histoire telle qu’elle a été, j’aime piéger le sentiment que j’ai éprouvé tout en restant dans l’abstrait car pour moi, plus c’est abstrait et plus c’est vrai.

L’image est-elle importante dans ton projet musical ?

Beaucoup et je trouve que ça génial que tout puisse être corrélé avec les métiers de la musique, de la mode, du cinéma ou de la photo. L’image fait partie de l’univers et elle doit le servir. Quand j’écris des chansons, j’imagine déjà les images qui les accompagneront. Dans les vidéos, nous avons gardé une image un peu mystérieuse, sombre et poétique qui va avec l’univers.

Rencontre avec la talentueuse Palmer !

Te verrais-tu tenter l’aventure complètement en Anglais de l’autre côté de l’Atlantique ?

Pourquoi pas un jour mais ce sera l’étape 2 ; en plus, je suis Franco-Américaine et j’ai beaucoup écouté beaucoup d’artistes Anglophones. Si j’ai fait le choix de chanter dans les deux langues, c’est pour être comprise même si je reste dans l’abstrait.

Évolues-tu déjà sur scène ?

Pas encore mais nous y pensons ! Nous travaillons beaucoup sur l’album mais le fait de sortir un EP permettrait de commencer à présenter des morceaux en live.

Avec qui aimerais-tu partager ta musique ?

Rien que pour la rencontrer, je vais te répondre Banks mais je l’admire tellement que je pense que je n’oserais faire que les chœurs (rires).

Rencontre avec la talentueuse Palmer !
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