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Rencontre avec Jennifer la chanteuse de Da Break lors de leur concert au Hasard Ludique !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Jennifer la chanteuse de Da Break lors de leur concert au Hasard Ludique !

Peux-tu présenter Da Break à nos lecteurs et nous dire qui fait quoi au sein de ce projet musical ?

Da Break part d’un trio composé de Bruno « Patchworks » Hovart bassiste et producteur, de Remy Kaprielan batteur et de moi-même Jennifer « Hawa » chanteuse, auteure, compositrice et interprète. Nous sommes accompagnés sur scène de Nicolas Mondon à la guitare et de Pierre Vadon aux claviers, ils sont tous les deux mes acolytes sur mon projet Hawa depuis des années.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Cela fait un moment que nous nous connaissons, je dirais bien une quinzaine d’années pour certains. Je connaissais déjà Remy par le biais de l’un de mes projets musicaux qui était en train de se terminer et c’est lui qui m’a dit qu’il travaillait avec « Patworks » qui était arrivé sur Lyon depuis peu et qu’il fallait absolument que l’on fasse quelque chose ensemble avec le label Favorite Recordings. Nous avons travaillé deux morceaux que nous avons présenté en live et la connexion avec Bruno est née de là car il était dans le public et il a accroché. S’en est suivi le premier single puis le premier album d’Hawa et on ne se lâche plus depuis.

Tu as déjà sorti deux albums en solo ; la musique d’Hawa est-elle différente de celle de Da Break ?

Elle est différente sans l’être. L’album de Da Break a une sonorité plus 90s et orientée « Hip Hop » mais sur scène, on retrouve la Soul qui sera toujours là en moi.

Photo Jeff Pachoud

Photo Jeff Pachoud

Par quoi as-tu été séduite dans le projet Da Break ?

Quand le projet Da Break a vu le jour, j’étais à la fin de tourner ce deuxième album d’Hawa qui m’avait demandé de puiser un peu plus au fond de moi, c’était un disque plus personnel et j’avais besoin de quelque chose de léger. Même si le sens des mots et du texte sont toujours importants pour moi, j’avais besoin de revenir à quelque chose de plus dancefloor. Je ne voulais plus avoir à me représenter moi-même toute seule et ce côté collectif m’intéressait.

Peut-on dire que votre premier album fait la part belle au revival du Groove des années 90 ?

Oui, c’est une grande inspiration pour nous ; nous sommes allés puiser dans les sons que l’on kiffait dans les années 90. Le Groove est notre musique d’adolescents, c’est une musique qui ne nous a jamais quitté et que l’on écoute encore aujourd’hui. En revanche, en live, on crée autre chose et on y insuffle plein de sonorités différentes.

De quoi parlez-vous sur ce premier disque ?

Nous parlons d’amour, d’empathie, du rapport que nous avons avec notre prochain, de beaucoup de rapports humains qu’ils soient dans le conflit ou dans quelque chose de plus solaire. Je suis beaucoup inspirée par ce que vivent mes amis autour de moi et par des faits de société.

Photo RGM

Photo RGM

Quels sont les points forts de tes deux complices ?

Il y en a beaucoup ! Bruno est une encyclopédie vivante et c’est assez déroutant ; il peut te citer tel artiste, telle année et telle chanson. Il a plein de références dans tous les domaines musicaux qui existent. C’est un producteur et il sait faire vivre une chanson. Remy fait partie des musiciens avec qui j’aime jouer le plus parce qu’il est très fin, il sait s’adapter et nous avons beaucoup de goûts en commun. Remy interprète la batterie, il est classe et il habite vraiment la musique.

Le fait de chanter en Anglais va-t-il vous permettre de défendre l’album à l’étranger ?

On l’espère ! Ça commence, nous sommes actuellement classés dans les tops en Europe. Nous ne savons pas encore jusqu’où cela va aller en live à l’étranger mais de nos jours avec les réseaux sociaux, tout est possible car c’est plus facile. Nous avons des bons retours en Autriche et en Allemande et nous avons été diffusés sur la BBC 6.

Tes complices ont des projets musicaux en parallèle à Da Break me semble-t-il ; votre aventure musicale commune aura-t-elle une suite ?

Nous l’espérons tous mais en parler maintenant, ce serait encore trop tôt. Nous souhaitons faire vivre ce premier album le plus longtemps possible et comme nous aimons travailler ensemble, si nous avons l’occasion, nous le ferons, c’est sûr. Si ça marche avec Da Break, nous continuerons car nous avons encore plein d’autres choses à proposer.

Rencontre avec Jennifer la chanteuse de Da Break lors de leur concert au Hasard Ludique !

Qui retrouve-t-on dans tes influences musicales ?

Mon père était DJ dans les années 70 et j’ai donc baigné dans la musique Africaine, Caribéenne, Soul, Jazz et tout ce qui est musique noire. Je me rappelle avoir été touchée très tôt par des voix comme celles d’Otis Redding, Aretha Franklin, Rickie Lee Jones, Nat King Cole…Plus tard, j’ai été attirée par des artistes comme Salt’n’Pepa, The Fugees et Mickael Jackson. Comme les textes étaient importants pour moi, j’ai été sensible à Lauryn Hill, Erykah Badu, Jill Scott, … Il y a plein d’artistes de la scène Jamaïcaine qui m’ont inspirée également.

Quel titre de l’album conseillerais-tu à un lecteur comme porte d’entrée dans l’univers Da Break ?

Ce serait comme trahir mes enfants ! C’est une question compliquée. Toutes ces chansons sortent de moi et c’est très subjectif, il y en a pour tout le monde, pour tous les goûts et pour toutes les humeurs sur cet album.

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