On adhère complètement au nouvel album de Moby !

C’est un Moby que l’on sent plus apaisé musicalement parlant qui nous revient neuf mois après la sortie de « More Fast Songs About The Apocalypse » qui était très politisé et que l’artiste partageait avec The Void Pacific Choir.

Annoncé au mois de décembre par le titre « Like A Motherless Child », ce quinzième album baptisé « Everything Was Beautiful, And Nothing Hurt » offre un véritable cocoon zen à l’auditeur qui s’empressera de réécouter ce disque immédiatement tant il se sera senti bien grâce aux douze nouveaux morceaux de ce génie mais si la musique invite à la douceur, les paroles sont beaucoup plus sombres.

Moby plante un décor post-apocalyptique, il présente un monde dévasté ; fruit du renoncement de l’homme par le divin et il se concentre sur l’être humain et sa folie destructrice.

Moby est toujours aussi profond dans ses thèmes, l’individualité côtoie une humanité qui se disloque et il est question de foi, de compassion mais aussi de frustration.

« Everything Was Beautiful, And Nothing Hurt » n’est pas l’album le plus commercial de Moby mais il n’est pas pour autant expérimental, c’est un opus très calme mais pas soporifique, le côté personnel est renforcé par le fait que Moby interprète la quasi-totalité des morceaux et on peut dire sans se tromper que ce quinzième pas discographique qui marque un « retour aux sources » figure parmi les meilleurs albums de l’artiste.

Nos titres préférés sont « Like A Motherless Child », « The Ceremony Of Innocence », « The Tired And The Hurt », « The Middle Is Gone » et « This Wild Darkness ».

Laissez-vous embarquer très loin grâce à ce petit bijou Pop cinématographique !