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NiLem vous présente son univers musical !

Publié le par Steph Musicnation

NiLem vous présente son univers musical !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, interprète, musicien, arrangeur, réalisateur aussi de temps en temps, compositeur de musiques de films ; je suis un peu musicien multi casquettes. J’accompagne des artistes depuis un peu plus de dix ans et au bout d’un certain moment, j’ai eu besoin de faire mon propre projet qui s’appelle NiLem. J’avais envie de mettre ma créativité au service de mon propre projet afin de présenter mon univers. NiLem est né il y a un peu plus de quatre ans, il se construit petit à petit et j’essaie de l’emmener le plus loin possible.

Ton projet musical est-il vraiment un projet solo ?

Oui dans le sens où je fais pratiquement tout moi-même. Je compose 100% des musiques car c’est la première chose que je sais faire de mieux. En ce concerne l’écriture, j’ai commencé par collaborer avec des auteurs sur les premiers morceaux peut-être par manque de confiance et parce que l’écriture n’était pas assez naturelle pour moi. J’ai collaboré notamment avec Yannick Marais qui est le chanteur de La Maison Tellier et Céline Righi qui écrit pour différents artistes. Petit à petit, j’ai ressenti le besoin d’utiliser mes propres mots car évidemment j’avais des choses à dire. J’ai voulu développer mon écriture et petit à petit, j’ai commencé à avoir du plaisir à le faire. Je me suis aperçu qu’il y avait encore plus de sens et de puissance sur scène quand on chante ses propres mots. NiLem est un projet que je maitrise et développe moi-même de A à Z mais on ne peut jamais faire les choses totalement tout seul car chacun à ses limites. Sur scène, je suis accompagné d’Octavio Angarita au violoncelle et il y a des personnes qui gravitent autour de ce projet que Shamone Productions m’aide à développer. L’équipe est assez réduite pour le moment mais elle est constituée de personnes très liées au projet et qui ont envie d’avancer avec moi dans cette aventure-là. Sur le disque, j’ai été rejoint par Thomas D’Arbigny à la basse et Gaétan Allard à la batterie.

Que signifie NiLem ?

En toute franchise, il n’y a pas vraiment de signification. Je ne vais pas t’inventer des histoires (rires). C’est plutôt sonore. Je me suis amusé à chercher des sons et des lettres. Je ne voulais pas utiliser mon nom et mon prénom. J’avais envie d’un nom qui puisse être dit dans beaucoup de langues dans le monde avec les différents accents.

NiLem vous présente son univers musical !

Pourquoi avoir attendu aussi « longtemps » avant de proposer « Un Abri Dans l’Incendie » ?

Comme je travaille avec pas mal d’artistes en parallèle, le fait d’être multi casquettes, cela ne laisse par moment pas le temps de te donner à 100% dans un projet. Tu construis dans donc ton agenda en fonction des collaborations, du travail et puis même si c’est moins glamour, il faut bien manger. Le fait d’accompagner des artistes en live, cela prend du temps et le temps, on ne le voit pas passer. Il s’est passé quatre ans depuis la parution du premier EP qui n’est plus trop trouvable. Durant ce laps de temps, il y a eu également beaucoup de concerts et toute une phase de questionnement sur cette nouvelle position de chanteur car avant j’étais guitariste et même si j’avais des places importantes dans des projets, j’étais quand même second et je ne me mettais pas en avant. J’ai travaillé tout seul durant an et demi avant qu’Octavio arrive, le spectacle s’est monté, les choses se sont façonnées en prenant le temps en parallèle à mon travail avec d’autres artistes.

Y-a-t-il eu une évolution entre tes deux premiers disques ?

Oui, il y a eu une évolution sur le plan artistique mais également au niveau de la production. Il s’est passé des choses en quatre ans et je trouve qu’il y a un décalage entre ces deux disques. Les choses ont muri. Pour moi, « Un Abri Dans L’Incendie » représente vraiment la direction qui a été murie et qui a vraiment été travaillée.

Peux-tu expliciter le titre de ton EP ?

Ce titre résume un peu tout ce que je raconte dans cet EP. Je pense que j’ai produit et écrit cet EP à un moment où il se passait des choses un peu étranges dans notre pays et dans le monde. J’ai ressenti à ce moment-là le besoin de trouver un endroit où me réfugier. L’abri est un peu ça et l’incendie représente toutes ces choses un peu brutales qui nous arrivent. J’ai eu l’impression que nous recherchions tous un lieu qui puisse nous réconforter et nous rassurer dans ce monde de cinglés

NiLem vous présente son univers musical !

Quels sont les thèmes que tu abordes sur ce disque ?

Il y en a pas mal et nous pourrions les passer en revue un par un mais c’est très compliqué pour moi de poser d’autres mots sur ces chansons. J’ai l’impression d’être clair dans mes textes mais parfois je suis aussi un peu flou et je comprends que les gens me posent cette question. Sur cet EP, je te dirais que je parle d’état d’âme, d’amour même si à la base je pensais à l’exil et au déracinement, du besoin d’aller trouver le bonheur ailleurs, de notre manière de consommer et de ma vision de Paris qui m’a un peu ensorcelé dans le bon et dans le mauvais sens. Je te dirais que cela rejoint un peu le titre de l’EP car je ressens ce besoin d’avoir un havre de paix un peu plus loin de Paris tout en restant proche de cette ville.

Où puises-tu ton inspiration ?

Mes chansons sont inspirées de plein de choses que je vois, que je ne vis pas forcément mais que des gens m’inspirent.

Peux-tu nous parler du clip illustrant « Calme La Mer » ?

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce clip ! C’est un projet que j’ai depuis un petit bout de temps avec le réalisateur Nabil Senhaji. Nous avions déjà travaillé ensemble sur le morceau « Les Fauves » dont le clip est encore accessible. Nous avions envie de rebosser ensemble, je lui ai fait écouter l’EP et je lui ai laissé carte blanche sur le choix du titre. « Calme La Mer » n’est peut-être pas le titre le plus accessible au grand public mais c’est celui qui l’a touché. Nous nous sommes dit que nous allions faire le portrait d’une réfugiée qui a réussi ce voyage mais qui est arrivée toute seule même si elle porte en elle la vie. Ce bébé lui rappelle le père de cet enfant mais aussi tous ses souvenirs de choses douloureuses qui lui sont arrivées durant cette traversée. Le clip illustre le fait que la vie est toujours là en elle et qu’il y a une grosse dose d’espoir.

NiLem vous présente son univers musical !

Toi qui a participé au scénario de ce clip, serais-tu tenté pour poursuivre l’expérience à la télé ou au cinéma ?

Ce sont des choses qui me travaillent énormément car j’ai beaucoup d’idées. A vrai dire, j’aurais pu faire un clip pour chaque chanson mais il n’y avait pas les moyens. Il faut que j’apprenne à poser les choses et proposer des projets dans ce sens-là. J’aimerai me tester sur les clips et écrire tout seul car ce n’est pas mon métier premier.

A quelle famille musicale appartiens-tu ?

C’est une grande question ! Quand j’écris et que je compose, j’essaie de ne pas me référer à quelqu’un car je pense que quand tu réfléchis trop, tu perds de la sincérité. En écoutant le retour des autres personnes, je m’aperçois vers quelle famille je peux m’orienter et comme c’est Francophone, on va essayer de mettre dans une case chanson Française mais ce n’est pas vraiment ça. Ma musique fait aussi penser à des artistes Québécois…Je suis un peu tiraillé entre ces deux mondes-là mais je te dirais que je fais de la musique et que je n’essaie pas de me mettre dans des cases. On verra où les gens auront envie de me mettre.

Quels sont tes prochains projets ?

Nous sommes en tournée mais plus en province. Demain, nous jouerons en première partie de Kent au Rockstore à Montpellier et d’autres premières parties sont programmées en 2018 notamment celles de Ben Mazué et de Buridane . Nous sommes en train de travailler sur des dates Parisiennes…

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