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Rencontre avec le chanteur Nirman à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Stéphane Neville

Photo Stéphane Neville

Peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous parler de ton parcours ?

Je suis auteur, compositeur et interprète bien que je pense me considérer plus comme un mélodiste plutôt que comme un compositeur. Je viens de la musique classique que j’ai commencé au conservatoire à Toulouse. Après y avoir fait mes armes durant plus de 10 ans, j’ai pris divers chemins qui m’ont mené à la chanson et à ce projet qui a nécessité 4 ans pour le mettre en place et le sortir. C’est un projet musical qui me tient à cœur, j’ai pris le temps pour le faire et j’ai profité de tout ce que j’ai fait avant pour le monter à bien.

Pour reprendre le titre de ton EP ; quel animal es-tu ?

(Rires) Il parait que l’on a chacun un animal en nous mais moi, je le cherche encore. Avec cette chanson, j’annonce l’intention de découvrir quel animal sommeille en moi. Je ne l’ai pas encore trouvé mais cela va venir.

Comment nous présenterais-tu ce nouveau disque ?

Cela reste de la variété Française mais pour être plus précis, je présenterais musicalement ce disque comme de la Pop hybride Electro organique. J’ai commencé à monter ce projet d’album avec Romain Berguin qui était mon pianiste à l’époque où j’évoluais dans un tout autre style musical. Romain m’a aidé à constituer une équipe. J’ai ouvert la porte aux conseils bienveillants et ces personnes dont Guillaume Farley qui a réalisé mon disque m’ont vraiment aidé et je les en remercie encore. Nous avons enregistré les morceaux au studio Midilive à Villetaneuse et au studio Omega à Suresnes.

Rencontre avec le chanteur Nirman à l’occasion de la sortie de son premier EP !

La musique a-t-elle toujours été une évidence pour toi ?

Mon père est musicien, il a fait beaucoup de choses dont des musiques de film et il est reconnu notamment en Russie. J’ai toujours baigné dans cet univers-là et je m’y suis intéressé dès mon plus jeune âge. C’est mon père qui m’a poussé même si c’était un calvaire au début car je préférais faire autre chose que des gammes mais je l’en remercie aujourd’hui car cela m’a permis de construire un mur avec des fondations assez solides. Au jour d’aujourd’hui, la musique a toute son importance dans ma vie et dans mon être, elle m’accompagnera toujours et je dirais que c’est une partie de moi-même.

Quelle est l’histoire du titre « Azzam David » ?

C’est une chanson qui m’est venue quand je me promenais dans Paris. J’avais vu une bagarre dans le métro et cela m’a donné envie d’écrire sur une amitié entre deux enfants. Petit à petit, peut-être qu’un contexte actuel est survenu dans la chanson, je me suis éventuellement inspiré des informations mais « Azzam David » parle de l’universalité de l’amitié au sens large.

Peux-tu nous parler du clip illustrant ce premier single ?

Le clip a été réalisé par Stéphane Neville qui est un très bon réalisateur et une très grande personne. Stéphane a un passé de chanteur et de musicien et il a cette capacité de se mettre des deux côtés de la caméra. Il a une grande sensibilité et il a su me cerner très rapidement. Nous sommes devenus amis et c’est quelqu’un avec qui je souhaite travailler sur le long terme. Après avoir écouté cette chanson, il m’a appelé et il m’a dit qu’il pensait à quelque chose d’assez circulaire et à des jeux d’enfants comme des jeux de cartes et de construction. L’idée était que tous ces jeux prennent une autre valeur avec le temps. Les cartes de l’enfance finissent par avoir une valeur financière et cela peut susciter de la jalousie, de la haine et de la rancœur.

Photo Stéphane Neville

Photo Stéphane Neville

Peux-tu nous parler plus en détail de la chanson « Animal » ?

Je pense que cette chanson est le début de quelque chose. « Animal » me représente à 100%. C’est une chanson très autobiographique même si je ne dis pas quel animal sommeille en moi depuis longtemps. Cette chanson dont je suis très fier peut laisser entrevoir un avenir d’album dans ce style-là.

Cet EP marque un éloignement très net avec le Jazz qui représente tes premiers amours. Peut-on dire que tu t’es totalement réinventé ?

Je n’arrivais pas à trouver ma place sur la scène Jazz même si j’ai donné beaucoup de concerts à Paris, en province et dans des pays Francophones. Quand Guillaume Farley est venu me voir chanter pour la première fois, il m’avait dit qu’il pensait que le costume de chanteur de Jazz était trop grand pour moi. Cette phrase m’a fait comme un déclic, je pense que je l’attendais et que j’avais besoin de l’entendre. Au final, je pense que j’ai essayé d’imiter certaines personnes mais que cela ne me représentait pas. Je me suis rendu compte que l’on pouvait aimer un style musical mais pas forcément suivre le même chemin. Mon renouvèlement musical ne veut pas dire que je romps définitivement avec le Jazz mais j’ai vraiment pu me trouver maintenant.

Photo Stéphane Neville

Photo Stéphane Neville

La sortie d’ « Animal » rimera-t-elle avec concerts pour toi ?

Oui, je serais en concert le 30 juin au Café De La Danse. Je suis très content de jouer dans cette salle, je pense que j’en rêve secrètement depuis 10 ans. Des dates se rajouteront prochainement mais cet été, il y aura des festivals, des scènes découvertes, … pas mal de choses se mettent en place.

Te verrais-tu écrire pour d’autres et partager des duos à l’avenir ?

J’aimerais énormément écrire pour d’autres artistes même si je l’ai déjà fait notamment par le biais de stages comme celui d’Astaffort. J’aimerais le faire pour des chanteurs qui ne sont pas forcément dans le même style que moi et c’est pour cela que je me dirige vers des collaborations dans des styles très différents. Je suis très intéressé par le Rap et le Reggae. Des collaborations sont en cours, je travaille avec la chanteuse Marin et avec le groupe de Hip Hop X-Men.

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