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Le comédien Nicolas Pluyaud vous en dit plus sur « Le Criquet Russe » !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Julian Torres

Photo Julian Torres

Peux-tu nous présenter le pitch de la pièce « Le Criquet Russe » ?

Tout va se dérouler dans l’appartement de Jim le personnage principal de la pièce. Jules son meilleur ami qui est pourtant tout son contraire débarque chez lui. Ils vont recevoir la visite d’Olga une inconnue avec qui Jim avait échangé sur le Net. Les deux amis vont échanger leurs identités et cela va donner suite à de nombreux quiproquos qui vont permettre à chacun de dévoiler leur vrai visage.

Quel personnage incarnes-tu ?

J’incarne Jim, le personnage principal. Je te dirais qu’il est sensible et que cette sensibilité laisse entrevoir sa part de féminité et cela laisse sous-entendre qu’il pourrait être homosexuel. On se pose des questions tout au long de la pièce et moi-même, je m’en suis posées en l’interprétant. C’est un personnage très agréable à jouer car il a beaucoup de nuances et je pense que c’est l’un des rôles les plus difficiles que j’ai eu à jouer jusqu’à présent.

Le comédien Nicolas Pluyaud vous en dit plus sur « Le Criquet Russe » !

Quelles sont les forces et les faiblesses de ton personnage ?

Jim est un jeune homme un peu névrosé et psychorigide. Il est introverti et plutôt maniaque. On sent que Jim a une très grande sensibilité qu’il n’ose pas forcément exprimer ou sinon de manière maladroite.

Aurais-tu pu interpréter le personnage de Jules ?

Je pense que j’aurais pu car Jules ressemble plus au personnage de Damien Bond que je jouais dans la pièce « Adopteunboulet.com ». Jules a des caractéristiques que j’apprécie énormément. Je te dirais que je me reconnais dans ces deux personnages. Jules serait plus l’incarnation de mon évolution à Paris, de ce lâcher-prise, de ne pas se prendre la tête pour un rien alors que Jim serait plutôt un retour de moi à Bordeaux (rires).

Comment s’est passée ton arrivée dans l’équipe du « Criquet Russe » ?

J’apprécie beaucoup cette équipe car il y a beaucoup de bienveillance. Alan est un très bon metteur en scène, il fait attention aux comédiens, il part de lui pour trouver les choses et je te dirais que le feeling est très vite passé. J’ai pu très rapidement être mis en confiance. J’essaye de faire au mieux à chaque représentation pour qu’il soit satisfait, ce qui est difficile car c’est un metteur en scène exigeant et minutieux sur les moindres détails. Pour être honnête, j’avais un peu peur au départ de ce projet ambitieux, car ce n’est pas donné à tout le monde d’être l’alternant du rôle principal qui est en plus l’auteur de la pièce, mais Morgan a été très sympa avec moi et il m’a même donné de très bons conseils. Nous apportons chacun une touche différente dans la pièce. Je n’ai pas répété immédiatement avec Nathalie car j’ai fait mes répétitions avec Odile la deuxième alternance, mais cela ne m’a pas perturbé de jouer ma première avec elle. Je te dirais que j’aime tout autant jouer avec les deux comédiennes car ce sont deux caractères totalement différents et de ce fait, on ne joue pas avec la même énergie.

Photo Julian Torres

Photo Julian Torres

N’est-ce pas un peu frustrant de ne pas jouer toutes les semaines quand on est en alternance ?

Si bien sûr car c’est toujours très délicat. Je ne vais pas te mentir ; quand tu ne joues pas pendant deux semaines, tu as l’impression que tu rejoues une première. Il y avait beaucoup de texte à apprendre en seulement un mois, cela a été intensif mais je n’ai pas été déstabilisé car j’ai été soutenu par tous mes partenaires de jeu. D’un point de vue général pour n’importe quelle pièce, le manque de la scène se fait ressentir quand tu es alternant et tu aimerais jouer plus souvent pour être dans une régularité.

Qu’est-ce qui t’a séduit le plus dans « Le Criquet Russe » ?

L’écriture qui est jeune, simple mais très percutante. Morgan a eu une belle idée de donner des caractéristiques précises à chacun des personnages, il y a un rythme mais il y a également des respirations. Nous sommes dans une comédie romantique et non burlesque car il y a beaucoup de nuances. Cette pièce est bien pensée.

As-tu personnellement expérimenté les « joies » de la collocation même temporaire comme dans la pièce ?

Non, je ne peux pas dire que j’ai connu vraiment la collocation sinon durant une semaine à Londres avec un ami, des Danois et des Polonais. Je ne dirais pas que je suis maniaque mais je me retrouve parfois dans le personnage de Jim car c’est frustrant de retrouver la vaisselle de la veille dans la cuisine…(rires), ça ne donne pas envie de faire de la collocation et que cela dure.

Photo Julian Torres

Photo Julian Torres

Est-ce que la comédie est le genre que tu préfères au théâtre aussi en tant que comédien qu’en tant que spectateur ?

En toute honnêteté ; oui, je préfère la comédie car d’une manière générale, j’ai un peu de mal avec le dramatique, je n’y ressens pas assez de sensations et j’ai l’impression que c’est trop écrit. Quand on va au théâtre, on est là pour rire et pour évacuer. Pour moi, l’intensité dramatique est mieux retranscrite par la magie du cinéma.

As-tu d’autres projets ou actualités en parallèle ?

Je prends des cours de guitare et de piano afin de me développer dans la musique. J’ai écrit et composé trois titres en Français que je souhaiterai améliorer et enregistrer en studio. C’est ma deuxième « casquette » et je suis content car cela avance bien. J’ai voulu faire ma bande démo d’acteur mais j’ai préféré prendre mon temps, écrire et au final, reporter le tournage pour partir sur un court-métrage. Je suis parti d’un psychopathe qui explique sa vision de la vie et les personnages qu’il aurait pu être, que la vie n’est qu’une question de choix et qu’il n’y a pas de hasard…mais je n’en dirais pas plus ! J’espère sortir « Des Vies » à la rentrée 2017.

Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir te découvrir dans « Le Criquet Russe » ?

Je jouerai Jim les 14,28 et 29 avril puis les 12,13 et 26 mai. Morgan et moi ne jouons pas le personnage de la même façon car nous avons chacun notre sensibilité. Ça me ferait plaisir que les spectateurs et même les professionnels me découvrent dans ce rôle car je me sens en confiance et je dirais que c’est l’un des meilleurs rôles pour voir à la fois le « Nico drôle » et le « Nico sensible ». On peut voir à travers Jim toute la palette d’émotions que je peux proposer. Je te dirais que c’est l’occasion de venir découvrir ma bande démo que je n’ai pas encore réalisée mais façon théâtre !

Le comédien Nicolas Pluyaud vous en dit plus sur « Le Criquet Russe » !
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