Rencontre Parisienne avec le chanteur Romain Pinsolle, un talent à suivre de très près en 2017 !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, interprète mais avant tout je suis guitariste. Je suis Bordelais, né au bord du bassin d’Arcachon. Je te dirais que j’ai fait mes premières armes après avoir écouté de la musique noire Américaine avec des mecs comme Ray Charles ou Chuck Berry. J’ai écouté beaucoup de Pop Music. Tout ceci a fait un peu un melting pot et j’en suis venu à faire ce que je fais aujourd’hui.

Romain Pinsolle, au final, est-ce un artiste solo ou un groupe ?

C’est un artiste solo accompagné d’un groupe car il y a derrière moi un vrai groupe et ce sont des mecs dont je ne me sépare pas.

Quelle est l’histoire de ton premier « Extasie » paru en mars 2016 ? On peut dire que c’était plutôt chaud comme début !

Figure-toi que le texte avait été écrit par une ex-girlfriend. Elle l’avait foutu au placard et moi, je m’en suis servi. « Extasie » est une chanson sur le vice.

Tu as sorti en octobre dernier « Le Vin De L’Assassin ». Pourquoi avoir mis en musique ce poème de Baudelaire ?

Au début, je dois t’avouer que c’était pour séduire une fille et ça ne s’est plutôt pas mal passé. Pour moi, « Le Vin De L’Assassin » était une chanson du dimanche. J’ai pris ma guitare et le riff est venu naturellement. C’était cool et sexy et je l’ai gardé !

Quelle est ta « méthodologie » pour l’écriture ?

J’essaye quand je mets un mot derrière un autre qu’il y ait un sens. Parfois, j’ai des amorces ou des choses que je trouve belles, je les affine. Je te dirais que mieux vaut un texte percutant qu’un beau texte qui ne sert à rien mais j’aimerais savoir faire les deux.

Un album arrive-t-il bientôt ?

L’album sort courant février !

Que veux-tu offrir au public musicalement et textuellement ?

Je dirais que ce n’est pas une offre car je joue d’abord pour moi. Je viens du Rock et à part quand j’ai été voir mes héros qui sont vieux maintenant, je n’ai jamais été satisfait en sortant d’un concert qui doit rester un moment d’adrénaline. Je me sers de ma guitare, je fais mon truc, je m’applique et je vibre seul. Au niveau des textes, je te dirais qu’ils sont plutôt arrogants car j’ai commencé à jouer dans les bars et il fallait savoir capter l’attention.

La musique a-t-elle toujours été ton objectif ?

Je ne sais pas si la musique est ma vie ou si ma vie est la musique mais je me suis mis à travailler tôt et cela a vite été passionnel. C’est le truc qui me fait le plus de bien.

Il me semble que tu es déjà habitué au live et que ta musique voyage hors de nos frontières. Suis-je dans le vrai ?

Depuis mon plus jeune âge, je monte sur scène et pour te dire, j’ai commencé à faire mes premiers galas en jouant de la clarinette. En ce qui concerne l’étranger, je commence à jouer en Italie où je réside mais je chante un peu plus en Anglais là-bas. J’ai eu l’occasion de jouer avec mon premier groupe en Suisse et en Belgique où je vais retourner d’ailleurs à la fin du mois pour jouer au Jam Hôtel.

Quels sont tes prochains projets ?

Il va y avoir des concerts, un nouveau single, un nouveau clip, la sortie de l’album et surtout se laisser porter le succès (rires) !