Rencontre avec Napkey un véritable coup de cœur scénique et musical !
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Justine : J’ai fait des études d’Anglais à La Sorbonne et j’étais partie pour être prof. En parallèle à cela, j’ai toujours fait de la musique. Puis j’ai rencontré Benjamin, tout de suite mis le nez dans Napkey et maintenant, nous nous y consacrons à temps plein.
Benjamin : Je viens du monde du marketing : j’ai fait Dauphine et j'ai travaillé durant 4 ans chez Carlsberg. Cela fait 15 ans que je fais de la musique, je joue du piano et de la guitare mais cela ne fait que deux ans et demi que je mets mes compositions sur Facebook ou sur Soundcloud. J’ai rencontré Justine qui a une théorie musicale bien meilleure que la mienne, elle joue de la basse et du violoncelle et nous avons professionnalisé la chose.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
B : C’était en Chine il y a un peu plus de 4 ans. Je travaillais là-bas dans une agence de pub et Justine était en vacances. Après cette soirée à Shanghai nous ne nous sommes pas revus jusqu’à il y a un an et demi, par hasard à Paris, et depuis nous sommes ensemble.
Pourquoi avoir choisi Napkey comme nom de scène ?
B : J’ai réfléchi à mon style musical qui est doux et mélodieux. Nap veut dire la sieste et c’est mon moment favori pour écouter de la musique. Et puis Key signifie la clé ou la touche de piano. Napkey est à la fois quelque chose d’onirique et de technique.
J : Au final, cela donne un nom obscur et futuriste avec des sonorités un peu étranges.
Quelle a été votre envie première avec « 42 » votre premier album ?
B : Dans « 42 », nous souhaitons promouvoir une vision du futur onirique, humaniste et pacifiste, pas anti-apocalyptique cliché comme on peut le voir dans beaucoup de films.L’idée était de mettre un socle à notre univers sans forcément avoir immédiatement un album grandiloquent mais plutôt une fondation de ce que nous allons être plus tard, à faire de la musique électronique aux moyens d’instruments humains et rétro.
J : C’est souvent le cinéma, les arts plastiques ou la littérature qui promeuvent le futur mais nous tentons de le faire en musique. Ce disque est un voyage, et nous élargissons le propos avec des visuels.
Que représente le chiffre 42 ?
B : Notre album s’intitule « 42 » en référence à « H2G2 Le Guide Du Voyageur Galactique » qui est un livre de Science-Fiction de Douglas Adams.
Comment définiriez-vous la musique de Napkey ?
B : Nous avons mis nous-mêmes un certain temps à savoir quel était notre style. On ne peut pas dire que nous sommes qu’Electro car l’Electro est très large et souvent associée à des courants dont on ne se revendique pas. A nous deux, on se définit surtout comme un groupe d’ElectroPop et nous allons le devenir de plus en plus. Cela se ressent déjà dans nos lives car nous voulons apporter un côté humain dans l’électronique. Cela passe dans l’utilisation de la guitare, du piano et dans les voix qui ne sont pas toujours modifiées.
Pouvez-vous nous parler du clip de « Pegasus » ?
J : Les délais étaient assez courts pour ce clip qui a été tourné très rapidement.
B : Nous avons tourné sur deux jours complets entre Paris La Défense et la forêt de Rambouillet et ses alentours.
J : L’idée était encore une fois le voyage, nous avons pris la voiture et nous avons roulé.
B : Nous voulions donner le plus de sens possible à la chanson pour que tout le monde puisse l’interpréter. Ce clip est l’une des représentions de l’envol de Pegasus, avec la sortie de la ville vers la nature.
Ce clip aura-t-il une suite ?
B : C’est une bonne question car la voiture continue de rouler...
J : On ne se lance pas pour le moment dans des suites de chansons et de clips. On y pense et ça viendra mais pour un autre projet.
B : « Pegasus » est une sorte de moment à part, c’est un message unique qui se suffit à lui-même et on veut qu’il reste autonome.
Qui retrouve-t-on dans vos influences à chacun ?
J : Comme j’ai pris le train en route, ce sont les influences de Benjamin qui priment dans « 42 ». Pour ma part, j’ai des influences plus Rock Indépendant. Nous travaillons maintenant ensemble sur les nouvelles chansons qui peuvent se rapprochent de The Kills avec des voix douces et sombres. Je suis bassiste et suis très attachée au groove : j’aime beaucoup la Soul, le Funk, le répertoire de la Motown et j’essaye de pousser cela au fond des chansons de Napkey pour qu’elles aient une base plus ondoyante.
B : De mon côté, il y a quelques influences majeures comme Ratatat. J’ai grandi avec eux et je les écoute toujours. J’ai des influences Pop Rock des années 80, j’ai commencé la guitare grâce à Dire Straits et mon jeu est influencé par celui de Mark Knopfler. J’aime beaucoup dans la musique électronique le groupe I Monster. Je pense que j’ai des milliers d’influences et dans les plus récentes je citerais Destin, qui est devenu Magnüm, et Flavien Berger.
J’ai découvert Napkey en première partie de Broken Back à L’Elysée Montmartre. Quel souvenir gardez-vous de cette soirée et pouvez-vous nous dire comment vous appréhendez la scène ?
B : C’est un bon souvenir, la salle était remplie et bienveillante. La scène est un phénomène nouveau pour nous mais à partir du moment où les gens commencent à bouger et à avoir du répondant, il n’y a plus vraiment de stress. C’est à cet instant-là que l’on se met à fond dedans, qu’on profite et qu’on partage un vrai moment.
J : J’avais de très bons souvenirs de concerts dans cette salle et c’est vrai que j’appréhendais pas mal. C’est assez impressionnant d’être de l’autre côté du miroir. Au final c’est passé très vite !
Quels sont vos prochains projets ?
B : Nous allons faire quelques dates avec d’autres artistes et suivre un peu Broken Back en passant notamment par Nice, Bordeaux, Bruxelles, le Luxembourg…Nous tenons informé le public sur notre page Facebook. Nous allons donc surtout améliorer notre live, même si nous trouvons toujours du temps pour aller en studio.
J : Nous travaillons constamment dans ce but que ce soit en axant sur le son, les lumières ou les costumes. Nous ajoutons des éléments au fur et à mesure.
B : Nous avons une certaine envie d’originalité et nous avons besoin d’avoir une forte personnalité qui se concrétise en live.
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Napkey - Pegasus (Official Videoclip)
NAPKEY - Pegasus Check it out : https://idol.lnk.to/Mdllc ©2016 Kaa Production Réalisation & Production : Even On Sundays : http://evenonsundaysprod.com/ Effets visuels : Guillaume Bièche / Atom...