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Rencontre avec Philippe le « Me » de Lucy, Racquel and Me !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Philippe le « Me » de Lucy, Racquel and Me !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Philippe Perelman, je suis compositeur, arrangeur, j’ai été auteur pendant assez longtemps , j’ai fait une quinzaine d’albums en français,  mais je n’ai jamais été interprète. A l’heure d’aujourd’hui, je fais de la musique Anglo-Saxonne.

Qui compose le projet musical Lucy, Racquel and Me ?

Lucy est l’auteure principale,  originaire de Russie elle vit en Australie depuis une vingtaine d’années. Racquel est interprète, elle est Californienne, elle vit à côté de Los Angeles. Je signe, pour ma part, les musiques et les arrangements avec l’aide de Slobo et nous  vivons tous les deux en France. La partie graphique de notre projet est signée par  Lejla qui vit en Bosnie-Herzégovine. 

Rencontre avec Philippe le « Me » de Lucy, Racquel and Me !

Comment s’est formé ce groupe ?

C’est un groupe virtuel car hormis Slobo & moi,  nous ne nous sommes jamais rencontrés. Initialement, c’est Lucy qui m’a contacté après avoir écouté mon précédent album « Weangstles Avenue ». J’étais sur un forum d’auteurs-compositeurs et elle m’a contacté car elle cherchait quelqu’un pour mettre ses textes en musique. Un fois que Lucy m’a envoyé ses textes, j’ai commencé à faire quelques musiques et j’ai cherché moi-même une chanteuse sur Internet. Nous travaillons tous à distance car il y a plus de 8000 kilomètres qui nous séparent les uns des autres. C’est un groupe que nous n’aurions pas pu faire il y a 20 ans.

Comment s’organise ce travail à distance ?             

Lucy écrit les textes et elle me les envoie d’Australie. J’écris de la musique sur ses textes et je lui renvoie pour qu’elle me donne une validation. Ensuite j’envoie les maquettes que je chante à Racquel pour qu’elle me dise dans quelle tonalité elle les veut. Je fais ensuite les arrangements avec Slobo et Racquel peut enregistrer sur la bande playback la voix principale et les harmonies vocales quand il y en a. Nous mixons tout cela, j’envoie à Lucy et Racquel- pour validation et nous mettons en ligne. J’embauche parfois également des musiciens extérieurs que je trouve sur Internet.

Rencontre avec Philippe le « Me » de Lucy, Racquel and Me !

Pourquoi votre premier album éponyme est-il disponible gratuitement sur le net ?

Quel est le concept économique derrière tout cela ? (Rires). Tout d’abord, je ne crois pas qu’aujourd’hui la vente soit quelque chose qui ait la moindre chance. Il y a des milliers d’albums qui sortent par semaine et peu se vendent. Je mise plutôt sur le fait de mettre à disposition un album gratuitement afin de constituer une fanbase qui grandirait au fur et à mesure du temps et pouvoir demander à un moment donné s’ils veulent participer au prochain album. Les albums resteront gratuits tout le temps mais les gens pourront nous aider. C’est un peu le même principe que le site Patreon.com

Que retrouve-t-on dans vos textes ?

Ils sont assez variés car il y a des auteurs différents. Je te dirais qu’ils sont beaucoup plus littéraires que ce que l’on attend dans la musique pop classique. Les textes de Lucy sont assez imagés et recherchés. En règle générale, nous sommes plutôt éloignés du i love you baby mais nous essayons de rester accessibles au plus grand nombre. Mes références personnelles sont les Beatles, les Beach Boys et les Bee Gees et je recherche donc la mélodie avant tout. Le texte n’est pas négligeable mais ce n’est pas ce sur quoi je me concentre. Nous ne faisons pas de la musique à messages. 

Artwork Lejla Ahmedspahic

Artwork Lejla Ahmedspahic

Comment décrirais-tu l’univers musical de Lucy, Racquel and Me ?

Vu mon grand âge, je te dirais qu’il est plutôt années 70 (rires). Pour décrire notre univers, je te parlerais d’Elton John, des Wings et de Fleetwood Mac. Je souhaite m’inscrire dans cet univers-là même si cela peut paraître bizarre dans les années 2010. Cette musique du milieu des années 70 m’a influencé, je n’écoutais pas de musique Française étant enfant et c’est cette musique Anglo-Saxonne qui m’attire encore aujourd’hui.

Allez-vous défendre cet opus en live ?

Non car nous sommes à des milliers de kilomètres les uns des autres. Racquel a d’autres projets musicaux professionnels en parallèle et sans elle, ce n’est pas possible. Il n’y a pas de concerts prévus ni pour le moment ni à l’avenir.

Quelle est la prochaine étape pour vous ?

La prochaine étape est de sortir d’autres chansons. Pendant 15 ans, j’ai sorti une chanson par mois. Je pense faire un album qui s’appellerait « The Neverending album » et au fur et à mesure, nous rajouterons des titres. « Unravel » en est le premier extrait. 

Artwork Lejla Ahmedspahic

Artwork Lejla Ahmedspahic

Quel est ton titre favori sur votre premier disque et pourquoi ?

J’aime bien « Hello Sunday » que j’ai mis en ouverture et qui pourtant n’est pas signé par Lucy. Je suis un grand fan des harmonies vocales et je trouve que c’est le morceau qui a le plus la pêche. Je pense que c’est celui qui donne le plus envie d’écouter le reste de l’album.

As-tu personnellement d’autres projets musicaux en solo ou en parallèle ?

J’ai plus ou moins mis en stand-by un projet musical que j’avais en Français avec ma fille. Je prenais des chansons Anglaises que j’adaptais en Français et nous en faisions des versions totalement décalées. Nous avons un nouveau titre de prévu mais il faut juste trouver le temps de l’enregistrer. Faire un titre par mois pour Lucy, Racquel and Me, cela me prend déjà pas mal de temps. 

Artwork Lejla Ahmedspahic

Artwork Lejla Ahmedspahic

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