Rencontre avec le chanteur Sébastien Kunz afin de présenter son premier EP !
Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Sébastien Kunz, je suis musicien, auteur, compositeur et interprète. Je viens de sortir mon premier EP sous une formule plutôt folk qui contient des chansons à texte que j’espère bien écrites. Ce premier EP est un projet qui m’a pris cinq ans, ce fut le temps nécessaire pour qu’il arrive à maturité afin de proposer quelque chose de finalisé. Je suis originaire de la banlieue Parisienne, j’ai vécu dans le 91 et je suis venu à Paris afin de faire des études dans un autre domaine que la musique mais elle a toujours été un fil conducteur pour moi.
Comment nous présenterais-tu ton parcours artistique ?
J’ai baigné dans un univers musical depuis ma plus tendre enfance puisque mes parents chantent dans des chorales classiques. J’ai fait du violoncelle durant quatre ans. A 12 ans, je me suis dirigé vers la guitare car le violoncelle, ça marche mois bien auprès des nanas (rires). A partir de là, j’ai commencé à écouter des choses plus rock et plus blues jusqu’à faire partie d’un groupe orienté fusion comme cela se faisait à l’époque sous l’influence de groupes comme FFF durant mes années de lycée. Par la suite, je suis revenu à mes premières amours à savoir un son plus acoustique. En parallèle de tout cela, j’ai toujours écrit sur ce que j’avais comme vision de notre société actuelle et du monde qui nous entoure.
Peux-tu développer le titre de ton EP ?
J’ai intitulé cet EP « Les Idées Volent » du nom du deuxième titre qui y figure car cette chanson est la plus représentative de ce que j’ai envie de dire en ce moment. J’ai écrit cette chanson en période électorale il y a quelques années. « Les Idées Volent » est une image du fait qu’en campagne, il faut répondre à plein de problématiques alors on balance plein d’idées mais ce n’est pas pour autant que l’on mettra en place les solutions. Il y a un côté très communiquant de nos politiques qui pour moi devraient être plus au service du peuple et moi de leur image. « Les Idées Volent », c’est aussi montrer qu’à un moment donné, la seule réponse que l’on peut amener est que l’on soit tous soudés et d’avoir une notion plus importante de l’humain et de l’humanité, voire opposer à cet excès de communication une humanité plus forte et plus unie. Les paroles de cette chanson disent que si le nombre fait la force, ne devrions-nous pas faire le premier pas, donc mettre en place des choses où l’on sera plus acteur et plus humain. J’ai grandi en écoutant des artistes comme Coluche qui se mettaient plus en avant afin de solutionner des problèmes sociaux et j’aime bien cette démarche. A mon niveau, je ne peux avoir que le discours pour l’instant mais j’espère un jour pouvoir faire des choses.
Comment décrirais-tu ton premier EP baptisé « Les Idées Volent » ?
C’est un EP qui s’oriente vers la folk Américaine. Je pense notamment aux guitares, aux grands espaces, au désert, à Ennio Morricone. C’est la base de ce que je voulais faire. J’aime beaucoup des artistes comme La Maison Tellier, Led Zeppelin, Eddie Vedder, des gens qui racontent des histoires. L’idée était de raconter des histoires et les Américains le font très bien dans un style folk et j’ai voulu prendre cette direction sous les conseils de Nathalie Réaux avec qui j’ai travaillé en coaching. Je travaille depuis le début du projet avec mon bassiste Frank Nelson qui joue d’une façon très chantante pour répondre à mon chant et cela rajoute un aspect très mélodique qui change un peu de l’aspect traditionnel de la folk habituelle. J’avais à cœur de raconter des histoires sociales et de parler d’amour aussi. Sans vouloir faire de prosélytisme, la solution pour moi serait que l’on s’aime un peu plus les uns les autres.
Tu n’es pas seul sur ce disque. Qui t’accompagne ?
Sur ce disque, il y a Frank Nelson qui est mon bassiste, Yann Pompidou qui a fait le banjo sur « Trip » et qui, avec Yanal Zeaiter, a créé le studio A’Dar dans lequel a été enregistré et mixé l’EP. Il est également intervenu sur des guitares dans d’autres morceaux.
On retrouve aussi Nathalie Réaux avec qui j’ai fais un travail de coaching vocal. Elle a également un très beau projet musical et elle travaille avec de nombreux artistes en tant que choriste et clavier. Nathalie a posé sa voix sur le titre « Nephilim » et a travaillé avec moi sur les arrangements des deux premiers morceaux, ce qui m’a donné la ligne directrice de l’EP.
Je suis accompagné par une structure financière qui s’appelle Settimana. Elle assure la gestion financière et administrative du projet.
Quand j’évolue en trio sur scène, Frank et moi sommes rejoints par Jeannot Cirillo à la batterie.
Comment expliquerais-tu la mélancolie que l’on retrouve dans tes compositions ?
La mélancolie est pour moi une réponse à ce que je vois. J’ai un peu l’impression que nous aimons bien tomber dans le panneau des fables que l’on nous raconte. Ma mélancolie est cette forme de détresse que j’ai à voir que l’on retombe sans cesse dans les mêmes travers. Je pense que c’est une déception, une désillusion, je suis déçu qu’on n’arrive pas à changer les choses pour que cela ne serve pas qu’à une seule personne. Je suis mélancolique mais pas dans le côté négatif, j’essaye toujours dans mes chansons d’avoir un message qui permet de relever la tête et d’aller vers quelque chose de mieux, et surtout de donner envie de devenir acteur de notre société.
Un album est-il en préparation ?
Sur scène, j’ai déjà 13 titres, je pourrais déjà faire un album car j’ai également l’équipe mais le problème est le financement comme beaucoup d’artistes indépendants. Mais j’en ai très envie. L’idée serait qu’il voit le jour sous deux ans, sous réserve de trouver les moyens financiers pour le faire. Pour te répondre, oui c’est faisable mais quand ? Je ne sais pas…
Si je te dis scène, que me réponds-tu ?
Je te réponds concerts. Je tourne sur scène depuis longtemps. J’ai évolué durant 3-4 ans avec un autre guitariste dans un duo swing de chansons Françaises. Je présente mon projet actuel sur scène depuis 2011. Je commence à sortir de Paris, cela permet d’étoffer le public et porter encore plus le projet. J’ai joué deux fois à La Rochelle et j’y ai retrouvé ma sœur, cela nous a permis d’allier nos talents. Je pense que l’on est toujours plus forts à plusieurs.
Peut-on dire que tu ne te mets pas de barrières linguistiques ? Est-ce que c’est parce que la folk sonne aussi bien en anglais qu’en français ?
Il est vrai que je ne me mets pas de barrières linguistiques si ce n’est que je ne connais que le français et l’anglais même si j’ai quelques notions d’espagnol, je n’irais pas plus loin (rires). L’anglais est aussi quelque chose de culturel. J’ai deux sœurs plus âgées qui m’ont amené des influences telles que Crosby, Still, Nash and Young, Led Zeppelin…Je me suis beaucoup nourri de textes en Anglais avec des groupes que j’écoutais ado : Guns’n’roses, Pearl Jam,... Je suis allé creuser les textes autant en français qu’en anglais, mais j’adore écrire en français. Les deux langues sont nécessaires dans mon projet. Si j’avais un choix à faire, je pense que j’aurais à cœur de défendre le français car je suis français et que j’ai envie que les gens comprennent mes propos. Il y a des chansons qui me viennent plus dans une langue que dans l’autre mais la majorité de mes titres sont en français.
Quels sont tes prochains projets ?
Tourner scéniquement afin de prendre un maximum de plaisir sur scène avec mes musiciens et rencontrer encore plus de public car être face au gens, c’est toujours un super moment. Je te dirais également finir de construire ma cigarboxguitare et jouer avec sur scène. Faire un clip, continuer de développer l’EP, faire des tremplins et à terme vivre de tout ça !
Prochains concerts :
- Le 17 septembre en solo au Rigoletto dans le 19e, pour un co-plateau « Le labo de She-me » - Entrée 5€
- Le 24 septembre en solo pour un Showcase « Carte Blanche » avec des invités à La Passerelle.2, 52 rue Popincourt, Paris 11e– Entrée libre
- le 29 septembre en trio à Le Macareux, 13,15 rue du Croissant, Paris 2 – Entrée 8€
- le 17 novembre au Bateau El Alamein
D’autres dates sont en discussion avec ma manageuse - MHB Prod’, donc n’hésitez pas à visiter le site http://kunz.paristoutes les dates y sont indiquées, vous pouvez aussi vous inscrire à la newsletter ! J’annonce également les concerts et toute l’actualité du projet sur ma page Facebook : http://www.facebook.com/kunz.music
Contact booking et management :
MHB Prod’ – Marie-Hélène Blanchet : management@kunz.paris - 0645740254
Découvrez l'univers aux influences "folk" de Sébastien Kunz, ses titres et son EP en téléchargement, ses vidéos et les prochaines dates de concert.
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01 - Peur - Sebastien Kunz - EP
http://kunz.paris Titre 1 de l'EP : "Les idées volent" sorti en Février 2016 Texte : Peur "On a tous nos blessures On a tous nos craintes On a tous nos armures Nos chandelles mal éteintes Et on ...
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Les idées volent - EP de Sébastien Kunz sur Apple Music
Écoutez les morceaux de l'album Les idées volent - EP, notamment " Peur (feat. Frank Nelson) ", " Les idées volent ", " Nephilim (feat. Nathalie Réaux) ", et bien plus encore. Acheter l'album p...
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