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Déborah Bellamie vous présente son seul en scène baptisé « Le Cas N°22 » !

Publié le par Steph Musicnation

Déborah Bellamie vous présente son seul en scène baptisé « Le Cas N°22 » !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Déborah Bellamie, je viens du Nord et j’ai 28 ans. Je suis arrivée à Paris en 2010. Dans un premier temps, j’ai fait une école de théâtre et puis, j’ai la chance de jouer dans une comédie durant environ sept mois. J’ai beaucoup apprécié l’expérience d’être en troupe mais j’ai toujours senti que quelque chose me poussait vers le one man. Après cette première expérience théâtrale, j’ai fait les ateliers Juste Pour Rire afin d’apprendre quelques techniques d’écriture et revoir des méthodes plus poussées de jeu. A la sortie de cet atelier, j’ai commencé à écrire mon spectacle, à participer à des scènes ouvertes et j’ai lancé « Le Cas N°22 » en mai dernier au Théâtre La Petite Loge.

Qu’est-ce que « Le Cas N°22 » ?

C’est mon histoire. Au départ, je pensais me cacher derrière un personnage mais plus les dates passaient plus il ne restait que moi sur scène au final. Je raconte sur scène les choses qui m’agacent ou que je n’aime pas trop. Je raconte par exemple que je n’aime pas le travail, non pas que je suis paresseuse, j’ai juste un peu de mal avec le travail lambda et les horaires 8h-17h qui sont un peu compliqués à gérer pour moi. Je parle également aussi de ma vision de la vie de couple, du fait de mon long célibat, je pense que j’en ai une vision quelque peu différente (rires). Je parle un petit peu de tout car j’en viens même à parler de mon dernier frottis.

Pourquoi le numéro 22 ?

Je voulais un titre qui soit un peu énigmatique. Le cas car je voulais que l’on associe cela à un cas médical afin que l’on voit un peu le personnage avant de rentrer dans la salle et le chiffre 22 tout simplement car le chiffre 2 me porte chance et je l’ai associé deux fois pour avoir deux fois plus de chance. Je voulais un titre que les gens retiennent et qu’ils se posent la question du pourquoi. J’aime beaucoup ce titre.

Déborah Bellamie vous présente son seul en scène baptisé « Le Cas N°22 » !

Es-tu vraiment un cas dans la vie de tous les jours ?

(Rires), comment te dire… Je pense l’être d’après le témoignage d’amis. Je suis quelqu’un d’assez spontané, je suis restée une grande enfant, j’adore déconner et je passe d’une humeur à une autre. On ne me définit pas tout de suite au premier regard ; donc oui, on peut dire que je suis un cas mais un peu moins poussé que dans le spectacle !

Si je te dis enfants, que me réponds-tu ?

Au secours ! Ce n’est pas que je n’aime pas les enfants car des fois quand je suis dans le métro, j’en vois un qui est tout petit et tout mignon et d’un coup il se met à pleurer et je me dis non finalement…Je dois que je n’ai pas de patience, j’espère en avoir pour les miens car j’envisage quand même d’en avoir mais pas dans l’immédiat. Je veux juste préciser que je ne suis pas un monstre !

Es-tu très rapidement saoulée au quotidien comme dans ton spectacle ?

Oui, il suffit que j’aille me promener et que ça traîne devant moi et ça m’énerve. Je ne sais pas si c’est typiquement Parisien mais je suis vite impatiente. J’aime que tout aille bien du premier coup car s’il y a un imprévu, ça peut vite me perturber.

Déborah Bellamie vous présente son seul en scène baptisé « Le Cas N°22 » !

Joues-tu un personnage sur scène ?

Je te dirais que c’est moi mais en extrapolé. Je pense que par réflexe, je voulais un peu me cacher derrière un personnage au départ pour pourvoir dire certaines choses sous couvert de ce personnage comme par exemple le fait de dire que tu n’aimes pas les enfants sinon tu apparais comme quelqu’un de pas très sympathique. Plus le temps passe, plus j’ai besoin d’être moi. J’ai mis très rapidement le personnage de côté pour apporter mes réactions à moi, ma façon d’être, ma façon de parler et de marcher. Au départ, l’idée était celle d’un personnage bipolaire mais je me suis dit est-ce vraiment utile de rajouter la bipolarité…(rires).

Quels sont les retours que l’on te fait généralement sur « Le Cas N°22 » ?

Quand ce sont des amis qui viennent me voir, ils me disent qu’ils me voient sur scène telle que je suis dans la vie et les spectateurs mettent en avant l’énergie et le côté un peu plus « bourrine ».

Qu’est ce qui nourrit ton écriture ?

Je ne suis pas dans l’humour d’observation. Ce spectacle est un peu comme un journal intime, je développe des thèmes de la vie de tous les jours. C’est du vécu. Pour le sketch sur le travail par exemple, je l’ai écrit car j’ai eu de très mauvaises expériences et après que la douleur soit passée, je m’en suis servi et je n’aurais peut-être pas fait ce sketch si je n’avais pas connu ça.

Ton spectacle est-il toujours en évolution ?

Oui, depuis le 11 mai, il y a des choses qui changent toutes les semaines. Je travaille avec un dictaphone que je place dans les coulisses durant le spectacle et cela me permet le lendemain d’écouter ce qui a marché ou pas. Je pense que ce spectacle évoluera toujours comme ça pendant un moment. Je pense qu’avec l’âge ou l’expérience des choses vont encore changer. Peut-être que l’année prochaine, cela ne sera plus du tout la même thématique.

Déborah Bellamie vous présente son seul en scène baptisé « Le Cas N°22 » !

L’humour rime-t-il avec toujours pour toi ?

Principalement, oui. Je suis quelqu’un de très timide à la base et je l’étais déjà enfant. J’avais énormément de mal à exister au sein d’un groupe. Enfant, je me servais de l’humour pour exister. Dans mon résonnement, j’avais besoin d’être un clown pour montrer que j’étais là et c’est quelque chose que j’ai gardé et que j’ai nourri au fil des années. Je ne peux pas passer une soirée avec des amis sans les faire marrer, j’en ai vraiment besoin. Mon nez de clown est une arme qui reste ancrée en moi et c’est devenu quelque chose de vital mais si tout va mieux maintenant (rires).

Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir te découvrir sur la scène de La Petite Loge ?

En prenant un billet sur Billetreduc ! (Rires) Je leur dirais que je suis rigolote et que je me suis entraînée depuis toute petite. Je pense être un peu différente des autres humoristes dans ma façon de m’adresser aux gens, je fais en sorte de m’adresser autant aux hommes qu’aux femmes. J’ai beaucoup d’énergie et j’essaye d’apporter un côté convivial à mon spectacle en interagissant de plus en plus avec le public !

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