Rencontre avec une artiste coup de cœur : Laurie Darmon !

L’artiste a séduit le public avec son titre Rupture extrait de son EP Mesure Première, elle revient avec Mesure Seconde et la magie opère de nouveau. Des textes poétiques, une voix, un univers qui se dessine…Laurie Darmon a sa place sur la scène musicale Française. Nous avons posé quelques questions à l’artiste dans les locaux de Mercury afin de faire plus amples connaissances.

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Laurie Darmon, j’ai 25 ans et je suis auteur, compositeur et interprète. Je fais de la variété Française avec des consonances un peu pop, slam, rap et je dirais avec un peu de poésie.

Comment est né ton EP Mesure Première ?

J’ai passé une licence de droit et quand j’ai terminé mes études, je me suis dit qu’il était temps de tenter ma chance dans la musique. J’ai sélectionné cinq titres parmi ceux que j’avais déjà écrit et composé et j’ai décidé de travailler plus sérieusement en m’entourant d’une petite équipe. Avec ces deux arrangeurs-réalisateurs, nous avons mis au point ces cinq titres en leur donnant la couleur que je souhaitais. J’ai auto-produit cet EP, j’ai fait la pochette avec des copains et je l’ai mis sur les plates formes de téléchargement au printemps dernier.

Comment décrirais-tu ton titre Rupture ?

Rupture est un titre qui a été très spontané et qui est sorti très rapidement un dimanche matin quand j’avais 16 ans. J’ai tout aussi rapidement composé la mélodie que les paroles. 6-7 ans plus tard, nous avons fait la musique et il a pris une autre dimension. Maintenant, je le décrirais comme une vraie rupture musicale car il y a autant de violoncelle et de parties harmonieuses et douces que quelque chose qui vient rompre tout cela, des beats de batterie, quelque chose qui frappe et qui claque. Je pense que c’est un concentré du paradoxe que je ressens en moi, il y a cette dualité entre une facette plus douce et quelque chose de plus violent.

Mesure Seconde est sorti le 04 mars. Chaque EP possède-t-il un thème particulier ?

Je crois que Mesure Seconde est vraiment pour le coup le prolongement de Mesure Première, c’est comme cela que je le vois. Je ne pense pas que l’on puisse en différencier le thème véritablement. Il me semble que Mesure Première est un florilège de cinq titres qui racontent quelque chose qui est de l’ordre de la quête. Mesure Seconde participe encore à cela et y ajoute peut-être une note de nostalgie.

Lequel de tes titres te colle le plus à la peau ?

C’est difficile comme question, je ne suis pas certaine qu’il y en ait un plus qu’un autre… Bien évidemment, il y en a que l’on préfère mais je pense que c’est par périodes. Je pense que si le besoin d’écrire plusieurs chansons est présent, c’est bien parce que je n’arrive pas à me raconter dans une seule. Je te répondrais joker (rires).

Un nouveau single arrive-t-il bientôt ?

Dans le nouvel EP, il y a deux titres inédits notamment qui s’intitulent Bonjour Tristesse et Juillet Formiguères et je pense que finalement le single sera ces deux titres. Nous n’avons pas prévu pour le moment d’en mettre un plus en avant que l’autre. C’est donc un double single qui arrive.

Y-a-t-il un changement entre ces deux EPS ?

Je ne pense pas qu’il y ait un changement car c’est un prolongement. Il y a un travail qui va vers une affirmation de quelque chose, on peut peut-être parler de quelque chose de plus évident, de plus clair ou de plus déterminé mais ça ne raconte pas autre chose, c’est la suite.

Quel a été le déclic pour t’exprimer en musique ?

J’ai commencé le piano à l’âge de 5 ans, j’en ai toujours joué et cela a été la manière de m’exprimer la plus évidente ou la plus spontanée en tout cas et cela même quand je ne composais pas encore, il y avait quelque chose de moi dans ma façon de jouer des morceaux de classique, de jazz ou des autres, c’était comme si je racontais quelque chose. Cela m’a toujours accompagnée et un jour, les paroles sont venues s’y coller très spontanément quand j’avais 16 ans et j’ai décidé de les garder. La composition est venue avec une guitare que m’avaient offert mes parents.

Qui retrouve-t-on dans ta famille musicale ?

C’est difficile car j’écoute vraiment beaucoup de choses ! Je dirais que mes influences premières sont la bossa nova, mon père puisqu’il écrit, compose et chante depuis que je suis toute petite, il avait même commencé avant ma naissance, cela a toujours été un hobby pour lui, ses chansons m’ont bercée et Christophe car c’est l’idole de mon père et j’ai grandi avec ses chansons. Tout ceci est vraiment la base. Pour tout te dire, j’ai écrit trois titres sur le prochain album de Christophe, il est venu vers moi et c’est vraiment une rencontre heureuse. Par la suite, j’ai beaucoup écouté Céline Dion, c’est la première chanteuse dont j’ai chanté les chansons quand j’étais petite. Ensuite, je te citerais Michel Berger, Jean-Jacques Goldman, Barry White, Will Smith…

Comment appréhendes-tu la scène ?

Comme un vrai tunnel qui débouche vers quelque chose d’accompli. Pour moi, c’est un travail, c’est sûr que ce n’est pas évident, c’est là où j’ai l’impression de pouvoir dire le plus de choses mais c’est aussi là où j’ai le plus de mal à les dire. Ça sort mais de façon encore maladroite mais c’est ce que j’aime, c’est une vraie quête. J’ai l’impression que c’est le cœur du travail et que de ne pas être montée sur scène aurait été passer à côté d’un chemin de vie. C’est là où j’ai l’impression d’avoir le plus de choses à faire et à me prouver.

Quelle est la prochaine étape pour toi ?

La prochaine étape est de construire mon spectacle, ça a déjà commencé mais le gros du travail arrive cet été car je vais faire des premières parties et bien sûr sortir un premier album sur lequel j’ai déjà commencé à travailler.