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Rencontre avec un duo fort talentueux et novateur, Diva Paname !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Evestreet

Photo Evestreet

Nous avons découvert le duo Diva Paname lors du dernier Toc Toc Show de Martine Superstar et le moins que l'on puisse dire c'est que Rachel et Gabriel ont mis l'ambiance!

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nous sommes Diva Paname, Rachel Gardner Smith chanteuse, danseuse, compositrice et Gabriel Chantrieux à l’accordéon et aux arrangements.

Comment s’est formé Diva Paname ?

R : C’est très drôle et c’est presque par hasard. Cela fait une bonne dizaine d’années que nous n’avions plus joué ensemble et une amie que nous avons en commun, Juliette Dragon, m’a proposé de chanter dans son cabaret. Je devais chanter L’Accordéoniste au Cabaret Des Filles De Joie et j’avais prévu de le faire sur bande. Je trouvais cela dommage car nous avions un pote accordéoniste, mais par le plus grand des hasards… il se trouvait dans la salle ! Je lui ai demandé de venir jouer avec moi. Cet accordéoniste, c’était Gabriel. Il a sauté de joie, nous nous sommes retrouvés sur scène et il s’est passé quelque chose de magique.

G : Une magie s’est produite, comme si nous ne nous étions pas quittés depuis dix ans. Il y avait eu une évolution, une maturité durant ces années qui créait une connexion d’autant plus forte.Et voilà comment tout a commencé, une chanson dans un cabaret.

R : Et puis, comme par hasard, j’avais une date prévue un mois plus tard dans un bar parisien, le So What et je ne savais pas encore ce que j’allais y faire. J’ai proposé à Gabriel de faire la date avec moi. Il fallait faire deux sets de 40 minutes. On a fait cette date sans voir plus loin et là encore, ça a été magique. C’était un long roman d’amitié qui commençait (rires).

G : Ça ne restera que de l’amitié bien évidemment, je tiens à le préciser (rires). Ce qui a créé la magie dans cette rencontre, c’est que c’était juste une date pour s’amuser avec des choses choisies pour notre plaisir, mais nous nous sommes vraiment compris. Tout a été naturel et facile.

Photo Gilles RAMMANT

Photo Gilles RAMMANT

Comment avez-vous trouvé le nom du groupe ?

(Rires).

R : C’était drôle aussi, c’était pour Le Salon De L’Accordéon.

G : En fait, on a fait cette première date au So What et après on a montré ces images à un ami producteur,Laurent, mais sans vraiment espérer quoique ce soit. On s’était simplement imaginé refaire quelques dates, mais Laurent a vu le véritable potentiel de notre projet.

R : Il a eu un vrai coup de cœur.

G : On s’est associés avec lui en se disant que l’on allait peut-être passer à la vitesse supérieure et monter ce vrai concept que l’on joue maintenant.

R : On a cherché dans le speed un nom car on nous a bookés au Salon De L’Accordéon et on nous a demandé notre nom pour faire la com, c’est à ce moment là qu’on s’est rendu compte qu’on n’avait pas de nom ! On a fait un brainstorming avec Laurent sur Whatsapp, car il était au Maroc.

G : Oui, nous avons un peu travaillé à distance, c’est si pratique quand tu as un producteur qui est au Maroc et qui voyage beaucoup (rires) mais la communication marche très bien même à distance. Le nom Diva Paname reflète vraiment le concept, on voulait allier le côté métissage culturel et musical et le côté très French de l’accordéon. On est partis dans des délires complètement fous, on a fait du Lady Gaga, du Beyoncé… On voulait dépoussiérer l’instrument, mais aussi communiquer ce qui venait de notre cœur et c’est très important.

Comment décririez-vous Diva Paname ?

G : C’est un concept complètement fou qui est travaillé, mais qui part de choix de cœur. Premièrement, le choix de travailler ensemble mais également dans le choix des titres que l’on reprend et certaines compositions car on ne fait pas que des reprises. On a essayé de trouver des choses folles qui nous collaient un peu à la peau en les arrangeant de façon à ce que cela puisse passer en voix-accordéon-percu. Il fallait faire quelque chose de simple mais qui ait un impact.

R : Je pense que quand tu dis accordéon dépoussiéré, c’est effectivement la base du concept, mais après c’est beaucoup plus large que cela, beaucoup plus grand et beaucoup plus fou, avec ce côté de l’accordéon tel qu’on ne l’a pas encore vu.

Photo Gilles RAMMANT

Photo Gilles RAMMANT

Que proposez-vous au public ?

G : Rien ! (rires). Ce que l’on veut faire ressentir au public est notre passion, notre sensibilité.

R : Le plus beau compliment que j’ai eu pour nous à été que notre liberté donnait envie aux gens en face d’être libres.

G : Ça ne s’arrête pas à un certain type de public, il y a tous les âges. On a fait une émission de radio récemment et des jeunes qui font du rap sont venus pendant que nous faisions nos balances et ils ont voulu mettre leur son avec le notre. J’ai trouvé ça génial. On s’est dit en faisant le Salon De L’Accordéon qu’on allait peut-être choquer, car ils attendaient de l’accordéon traditionnel mais à notre surprise, ça été fabuleux.

R : Toucher le cœur d’enfant des gens, c’est vraiment cela qui me plait.

Un disque est-il en préparation ?

Oui, yes, on est super contents ! Il y a cinq titres qui sont déjà enregistrés, ils sont en mixage à Londres en ce moment. On pense faire un album de 11/12 titres composé de reprises mais aussi avec des compositions de Rachel arrangées par Gabriel. Nous allons travailler sur un clip également !

Photo Gilles RAMMANT

Photo Gilles RAMMANT

Où pourrons-nous vous applaudir prochainement ?

G : C’est un projet qui est tout neuf, notre toute première date dont on t’a parlé ne date que du mois de juin, c’est hier ! On a vraiment commencé à travailler sur ce projet au mois d’octobre après les vacances. Il y a une résidence qui sera en Paris mais elle est encore en préparation…

Avez-vous toujours évolué dans la musique ?

R : Oui, danse puis chant.

G : J’ai commencé dans des bals populaires à l’âge de 10 ans.

Rachel, est-ce que Grace Jones et Eartha Kitt sont des modèles pour toi ?

Elles m’ont forcément influencée mais je crois que pour Eartha Kitt c’est venu dans l’autre sens, ce n’était pas un modèle, on m’a dit qu’il fallait que l’écoute parce que nous avions quelque chose en commun. Grace Jones, elle, a fait partie de mon paysage musical et artistique. J’ai été comparée à d’autres personnalités blacks ayant des timbres de voix particuliers aussi : Billie Holiday et Joséphine Baker à qui nous aimons faire un clin d’oeil de temps à autres.

Photo Gilles RAMMANT

Photo Gilles RAMMANT

Gabriel, comment est née cette passion pour l’accordéon ?

Cette passion m’est venue par mon père qui m’a forcé, il m’a fait commencer par le saxo ou la trompette mais apparemment les instruments à bouche ce n’était pas pour moi.

Rachel éclate de rire

Ensuite, il m’a mis à l’accordéon car il était saxophoniste et il jouait avec un accordéoniste qui donnait des cours. J’ai détesté cela pendant cinq ans jusqu’à ce que je découvre l’accordéon au sens large du terme à 12 ans, j’ai connu le jazz, la musique du monde et ça m’a plu. J’ai toujours cherché depuis très jeune à dépoussiérer cet instrument, c’était un but ultime car j’adore l’instrument, sa sonorité, c’est un passage pour l’âme qui permet de m’exprimer. Cet instrument me fait exploser, il y a de réelles vibrations et j’aime surprendre avec l’accordéon.

Photo Gilles RAMMANT

Photo Gilles RAMMANT

Comment inviteriez-vous nos lecteurs à vous découvrir et à vous suivre ?

R : Nus, dans un lit ! (rires)

G : Sur notre site Internet et sur Facebook.

R : Mais on tient aussi à être vus en live car c’est le meilleur moyen de diffuser notre musique.

G : Faire un clip ou un album, c’est génial, on est très heureux mais on a besoin de le vivre avec le public.

R : On est vraiment dans le partage donc on espère qu’ils pourront nous découvrir bientôt à Bercy !

G : Bercy, c’est trop petit, Stade De France ! (rires)

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