Partez à la rencontre de Stal et de leur premier album Young Hearts !
Rencontre Parisienne avec Pierre-Marie Maulini le chanteur du groupe, l’occasion de présenter Stal aux lecteurs de La Parisienne Life mais aussi l’univers de leur premier opus baptisé Young Hearts.
Entretien avec un talent rock au fort potentiel aussi bien chez nous qu’à l’étranger !
Peux-tu nous présenter Stal ?
Stal est né en 2011 quand je suis rentré de tournée avec M83.
J’ai décidé de monter mon projet et de réaliser quelques démos chez moi.
Je suis partie en Irlande avec l’ingé son de M83 à l’époque afin de travailler un peu les synthés car c’est un instrument que je ne connaissais pas trop, venant du rock.
En avril 2012, notre premier EP intitulé We Are Two est sorti et on peut vraiment dire que c’était les tous débuts de Stal.
Personnellement, je suis auteur-compositeur et je bosse avec mes deux potes Renaud Rodier qui est batteur et Hugo Rattoray qui est guitariste et qui fait également les synthés, ils sont tous les deux arrangeurs sur le projet et chacun apporte sa patte et c’est ce qui fait la richesse de notre premier album Young Hearts.
Peux-tu nous expliquer le choix du pseudo ?
Stal signifie acier en Polonais mais pas que…
J’ai une relation très forte avec ce pays, ma chérie est Polonaise et comme cela fait dix ans que nous sommes ensemble, je peux vraiment dire que je connais bien la Pologne.
Pour la petite histoire, c’est ma compagne qui a trouvé le nom du groupe.
Je trouvais que ce mot était en adéquation avec notre musique car à la base nous avons voulu faire de la musique avec des ordis et des machines, ce qui représente quelque chose d’assez froid et l’acier étant quelque chose de dur, je trouvais que ça correspondait bien.
Par ailleurs, le mot Stal est court et il est donc facile à retenir pour le public, ça tranchait bien d’avec tous les groupes que je connaissais et même d’avec mon premier groupe qui s’appelait A Red Season Shade, c’était toujours des noms à rallonge dans ces groupes un peu post-rock et je trouvais ça un peu lourd.
A la base, le nom du groupe est donc hyper sentimental.
Quel est ton parcours artistique ?
J’ai commencé la guitare à l’âge de 15 ans, un peu comme tous les jeunes au lycée, on découvrait les groupes post-punk comme Blink 182 et ça nous faisait rêver.
Avec des amis, on sait dit qu’on allait monter un groupe sauf qu’aucun de nous ne savait jouer d’un instrument…
On a chacun choisit un instrument et je suis tombé sur la guitare.
Au final, c’était le meilleur choix que je pouvais faire dans ma vie car j’adore cet instrument.
On a joué en apprenant tant bien que mal et on a monté notre vrai premier groupe A Red Season Shade vers nos 18 ans, c’était très post-rock dans la veine de Sigur Ros ou Moguai.
Ça a été un vrai commencement, nous sommes allé enregistrer notre premier album à Amsterdam avec un producteur que nous aimions bien et qui avait des groupes que nous aimions beaucoup.
Nous avons tourné pas mal en Europe grâce à des réseaux un peu do it yourself, on jouait aussi bien dans des salles assez cool que dans des squats.
C’est grâce à cela que nous avons connu M83 !
On étions en pleine tournée et nous avons entendu sa musique dans sa bar, on a aimé directement et nous sommes allé acheter son album dès le lendemain.
En regardant les remerciements dans le livret de l’album, on s’est rendu compte qu’il était de Nice également.
De fil en aiguille, on a pu le contacter sur MySpace et nous sommes devenus potes, il est venu nous voir en répétions, on est allé manger ensemble dans le vieux Nice…
C’est comme cela qu’en 2008 Anthony m’a appelé car il avait besoin d’un guitariste sur scène pour M83.
C’est quelque chose que tu ne peux pas refuser et je suis parti durant quasiment deux ans et j’ai fais des scènes extraordinaires en découvrant plein de choses.
Stal est arrivé par la suite !
C’est une sacrée aventure, quand je regarde en arrière, cela fait dix ans que je fais vraiment beaucoup de la musique.
Comment définirais-tu le style musicale de Stal ?
Le premier mot qui me vient c’est rock.
Il y a une vraie énergie rock, je viens du rock, le batteur également et cela se ressent.
C’est du rock épique qui se veut généreux avec des touches d’électronique car il y a des synthés.
Il n’y a pas de limites dans Stal, notre musique doit être généreuse.
Young Hearts est votre premier album, comment le présenterais-tu ?
C’est un album jeune ampli de fougue, il y a des titres qui s’envolent, du début à la fin c’est puissant avec du relief.
J’imagine cet album comme une course, c’est une fuite en avant.
Pour un premier album, c’est chouette de se présenter comme cela, tu ne peux pas arriver en le présentant comme l’album de la maturité ça serait con.
Il y a Hearts dans le titre donc la musique et les thèmes ont un rapport avec l’humain et j’y accorde beaucoup de place.
Où l’album a-t-il été enregistré et avec qui avez-vous travaillé dessus ?
On a enregistré l’album avec Jeff Delort, les batteries et les guitares ont été enregistrées au studio ICP à Bruxelles qui est un studio mythique, c’était l’endroit parfait pour enregistrer un premier album.
Ensuite, pas mal de synthés avaient été faits chez moi mais aussi au Studio Red Room à Paris ainsi que le chant.
L’album a été mixé et masterisé au Studio Martyrs par Louis Calderon.
C’est l’album citoyen du monde qui s’est mixé un peu partout.
C’est pas mal de le faire en différentes étapes car cela permet d’avoir une vraie richesse des lieux et des personnes avec qui tu travailles.
Que retrouve-t-on dans vos textes ?
Je parle un peu de tout, c’est très humaniste, toutes propositions gardées, j’essaye de parler de la vie en générale.
Par exemple, j’aborde le thème de l’absence mais même dans des thèmes un peu plus sombres comme celui ci, il y a toujours de l’espoir.
Que ce soit dans la musique ou dans les textes, Stal doit être quelque chose de très humaniste et positif, cela me tient vraiment à cœur.
On retrouve également des thèmes universels comme l’amour et les relations entre les gens.
A l’écoute des premiers titres disponibles, on ne peut que se rendre compte du potentiel évident du groupe en France mais aussi à l’étranger.
Young Hearts sortira-t-il en dehors de nos frontières ?
Oui, tout à fait !
On a trouvé des licences pour le Benelux, pour la Pologne et pour le Japon.
C’est un marché très intéressant pour ce genre de genre de musique.
On le sort également via nos réseaux Sony aussi aux Etats-Unis.
On va essayer d’aller se promotionner en live dans tous ces pays là à partir de l’année prochaine.
Allez-vous défendre l’album prochainement sur scène ?
Oui, on part en tournée durant deux semaines en Allemagne et aux Pays-Bas, nous allons assurer la première partie du groupe Danois CarPark North.
On essaye de construire une tournée via nos licences pour le début d’année prochaine, nous irons certainement en Europe de l’est et en Europe du nord mais aussi au Japon et plus loin s’il le faut.
La scène reste notre principal atout, nous sommes vraiment faits pour la scène.
Stal doit être vu en live et on a vraiment hâte !
Tu as composé pour VV Brown notamment, comment s’est fait cette rencontre ?
Ca c’est fait via mon management.
Mon manager connaissait l’un de ses collaborateurs et cette personne lui a dit que VV Brown recherchait des auteurs pour son second album.
Elle voulait faire quelque chose de différent, un titre tournait en demo et c’était quelque chose effectivement assez indé, sombre et électronique.
J’ai fait plusieurs essais et au bout du troisième morceau, elle a accroché.
On a été plusieurs producteurs sur l’album mais je me suis retrouvé à écrire 24 morceaux avec elle, ce qui est énorme, surtout en l’espace d’un mois.
Au final, quatre morceaux ont été sélectionnés pour l’album.
Nous nous sommes vus qu’une seule fois à Paris lors d’une journée en studio mais cela a été super cool.
La majorité du boulot s’est fait à distance, c’était assez rigolo comme procédé mais très enrichissant.
Peux-tu nous raconter ce que t’a apporté ton expérience scénique à travers le monde, vous avez joué en 1ère partie de grands noms si je ne m’abuse ?
Nous avons joué en première partie de M83 et de Kings Of Leon, c’est quelque chose qu’il faut vivre au moins une fois dans sa vie.
Ce que m’a appris la scène avec M83 c’est la rigueur dans le travail, tu oublies tous tes projets d’avant, cela te permet de rester ambitieux, d’en vouloir toujours plus et d’aller plus haut.
Forcément, sans prendre le melon, c’est un peu grisant, jouer devant 300, 2000 ou 16 000 personnes, c’est juste magique, quel musicien ne rêve pas de faire cela même quand tu es en première partie et cela t’apprend l’humilité.
Les Kings Of Leon étaient très cool et nous avons même passé des soirées ensemble, il y avait une très bonne entente.
Ces moments, tu les vis à 2000% !
Comment vois-tu l’avenir de Stal ?
Je nous vois avancer, j’espère en tout cas, comme les groupes qui m’ont accompagné, c’est à dire avec une évolution sur le long terme, quelque chose qui se construit petit à petit avec des vrais fans, une communauté forte et indé dans le sens pur du terme, des personnes qui te comprennent et qui te suivent au fur et à mesure des années.
J’espère au fil des albums me renouveler et apporter quelque chose de nouveau à chaque fois pour faire grossir la fanbase et évoluer toujours vers le haut.
Je suis vraiment heureux d’avoir monté ce projet et de voir ce que cela va donner, c’est ça la magie de la musique, on ne peut pas prédire ce qui va se passer demain !
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Young Hearts de STAL sur iTunes
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