Interview : Partez à la découverte de la chanteuse Nadéah !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis une très grande chanteuse, grande c’est à dire 1m86 !
J’ai écris beaucoup de chansons dans ma vie, peut-être dans les 200 et je m’apprête à sortir mon cinquième album mais c’est mon second en tant qu’artiste solo.
Je suis auteur, compositeur et je joue de la guitare et de la basse très mal ainsi que très moyennement du piano mais mes chansons sont pas mal.
Met A Man est ton nouveau single, quelle est son histoire ?
J’étais à la plage en Australie et j’ai vu un homme dans un 4X4 qui fumait de la drogue en se branlant.
C’était hyper bizarre !
Il semblait perdu dans sa propre prison et il m’a fait penser aux cycles d’addiction que nous avons tous.
Il y aura beaucoup de chansons dans mon album qui vont parler des cycles humains.
Pourquoi avons-nous tellement de mal à sortir de ce genre de comportement ?
Cette chanson parle de répétition et la bassline du titre est très répétitive également.
Peux-tu nous expliquer le message du clip ?
Il y a plusieurs messages présents dans le clip de Met A Man.
Je dis clairement Fuck pretty !
De nos jours, il y a quelque chose qui se répand de plus en plus comme une épidémie et qui s’appelle le selfie, c’est l’une des plus grosses addictions de cette époque, nous sommes omnibulés par nous-même, c’est quelque chose de très superficiel car le selfie ne montre qu’une facette de nous et cache ce qu’il y a vraiment dans nos vies.
A côté de cela, on voit dans la plupart des clips des filles qui se dénudent pour avoir plus de likes, je trouve ça tellement triste car je pense qu’elles ont une vraie richesse derrière alors qu’elles préfèrent se présenter ainsi…
Par ailleurs, quand j’étais enceinte, la confusion chez les hommes quand ils essayaient de me draguer dans la rue m’interpellait.
Je voulais poser une question aux hommes en faisant ce clip : Quel est votre rapport entre la pute et la madone ?
Est-ce que Met A Man est le premier pas vers un nouvel album ?
C’est effectivement le premier single de mon second album solo qui sortira en février 2016 et il montre le climat musical de l’album.
Comment as-tu débuté dans la musique ?
J’ai commencé à écrire des chansons quand j’avais douze ans car j’étais amoureuse d’un garçon au collège mais je n’arrivais pas m’exprimer alors je lui écrivais des chansons mais je ne lui ai jamais montré ( rires ).
On est toujours en contact et il a adoré le clip de Met A Man.
Par la suite, j’ai continué dans cette voie là car quand j’ai quelque chose à dire c’est plus facile pour moi de le dire dans une chanson et cela me permet également de digérer mes émotions.
Quand j’écris une chanson, je me confronte réellement à ce qui se passe dans ma vie.
Il me semble que tu es une globe-trotter, tu représente très bien le terme citoyenne du monde , est-ce que je me trompe ?
Oui, j’aime beaucoup cette idée ( rires ) car chaque pays m’apprend quelque chose de différent ; en Angleterre, ce sont les règles, en France, la politesse et la diplomatie, l’Italie, j’imagine que c’est la patience et la gourmandise, l’Australie serait l’esprit sauvage et occuper l’espace et les USA seraient le symbole des excès mais aussi de la joie de vivre.
Chaque pays nous apporte des leçons et j’avais besoin de leçons venant de vieux pays comme la France ou l’Angleterre car nous sommes un peu sauvages et nous faisons un peu ce que l’on veut en Australie.
C’est bien d’avoir une sorte de balance pour être équilibré.
Quelle est ton histoire avec la France ?
C’est très bizarre comme parcours…
J’étais obsédée par la France car ma mère est partie pendant trois en Europe quand j’étais enfant, elle adorait Paris et la France.
Elle m’envoyait des cartes postales et à son retour, elle a rapporté des sachets de chocolat chaud et elle nous faisait des croissants au four chaque matin ( rires ) et je pense que cela m’a donné envie de venir ici.
J’ai pris des cours de Français à l’école, je voulais manger dans des restos Français et quand j’ai du faire un exposé à l’école, j’ai choisi Paris car je voulais faire goûter du pâté avec des baguettes à mes camarades ( rires ).
Quand je suis arrivée à Paris, j’ai perdu mon passeport le jour même.
J’étais bloquée à Paris, j’ai du faire la manche et j’ai rencontré un Français et c’est avec lui que j’ai monté mon premier groupe qui s’appelait The LoveGods.
On a passé dix ans ensemble en Angleterre, c’est mon meilleur ami et il habite à 50 mètres de chez moi.
Grâce à lui, j’ai été très bien accueillie en France !
Il apparaît qu’il y a beaucoup d’humour dans tes clips comme dans ceux de Odile ou de Whatever Lovers Say, que représente le fun dans ta vie ?
Le fun est très important pour moi et je crois que je n’aurais pas choisi ce métier s’il ne l’était pas pour moi.
Il y a trois choses importantes pour moi dans la vie, l’évolution, la créativité et le fun.
La musique te permet de grandir dans tous les sens mais surtout dans le fun !
Comment définirais-tu ton style musical ?
A l’origine, il n’y a pas de style, j’écris des chansons et après je les mets dans des cadres différents.
Par exemple, j’ai écris une chanson récemment que j’ai mis dans plusieurs cadres différents, rock, disco, delta-blues, pop et j’ai demandé à des proches quel style ils préféraient et chacun a donné une réponse différente.
Je pense que surtout de nos jours, nous n’avons pas besoin de définir notre musique par rapport à un style, les gens écoutent ce qu’ils ont envie d’écouter et ne vont plus dans des magasins de disques en cherchant ton album dans un rayon en particulier.
Si je te dis Nouvelle Vague, que me réponds-tu ?
J’ai adoré collaborer avec eux mais c’était assez difficile pour moi car j’étais très rock et pas très féminine alors que Nouvelle Vague proposait des choses très calmes autour de femmes « fragiles ».
Ca a été un vrai luxe de participer à ce projet et je fais encore quelques concerts privés avec eux.
Quel est ton mot préféré en Français ?
Je dirais sinéquanone car je n’arrive pas à le prononcer ( rires ).
J’aime bien également le mot éphémère et aussi bibliothèque car j’ai l’impression que quand tu le dis c’est comme si des boules sortaient de ta bouche ( rires ).
Qui trouverait-on dans des inspirations musicales ?
Plein d’artistes !
Pink Floyd, Lou Reed, The Do, Bob Dylan, Patti Smith, Nirvana, Nine Inch Nails, The Kings…
Pour mon nouvel album, je dirais que David Bowie sur sa période Fame mais aussi The Cure et le côté grunge de Nirvana ont été des sources d’inspiration.
J’aime crier et je crie pas mal sur cet album un peu comme Catherine Ringer des Rita Mitsouko !
Quels sont tes prochains projets ?
Il y aura la sortie de l’album en février, l’écriture d’un prochain album et j’ai écris également deux livres, un roman et une fiction.
Je serais en concert à La Boule Noire le 29 octobre et je vais voir pour en faire un pour la sortie de l’album.
Nous verrons pour la suite, je suis à la recherche d’un tourneur…
Nadeah. 35,367 likes · 995 talking about this. Who is she? Nadéah Miranda aka Nadéah, Déah, Princess Nadéah What does she do? Sings, writes songs,...
OFFICIAL NADEAH - Met A Man (official video)
You are so much more than a sexy little selfie. Fuck Pretty! https://lnk.to/Nadeah http://geni.us/NadeahMetAMan This video was made using one white sheet, one bikini, one iPhone 4s one genius ...